ANHINGA NOVAEHOLLANDIAE - (GOULD, 1847)
Classe : Aves > Ordre : Suliformes > Famille : Anhingidés > Genre : Anhinga
Anhinga d'Australie, Australasian Darter, Australian Darter, Darter, Snakebird, Australien- Schlangenhalsvogel, Australischer Schlangenhalsvogel, Austral-Schlangenhalsvogel, Anhinga Australiana, Aninga Australiana, Aninga Común, Oasutorariahebiu, O-sutorariahebiu, Australische Slangehalsvogel, Australische Slangenhalsvogel,
Identification
Chez les anhingas d'Australie, la partie la plus remarquable de la livrée est sans doute constituée par les longues plumes lancéolées des scapulaires. Les parties nues ont des couleurs variables.
Les juvéniles sont semblables aux femelles, mais les zones blanches et noires sont généralement remplacées par du chamois et du brun.
Les anhingas d'Australie sont souvent confondus avec les anhingas d'Afrique (A. rufa) et avec les anhingas roux (A. melanogaster). Très fréquemment, ils sont classés comme conspécifiques. Cependant, les spécimens australiens ont un bec plus court mais des tarses légèrement plus allongés. La rayure blanche de la face est considérablement plus large et plus brève, avec une nette tache claire sous la moustache. Le dimorphisme sexuel est bien plus marqué, la femelle ayant un ventre blanc. En plumage nuptial, chez melanogaster, les mâles ont une zone gulaire jaune foncé, alors que chez les autres elle est jaune pâle. Biométrie : Taille : 97 cm - Envergure : 116 à 128 cm - Poids : 1058 à 1815 g - Longévité : 15 ans.
Identification
Chez les anhingas d'Australie, la partie la plus remarquable de la livrée est sans doute constituée par les longues plumes lancéolées des scapulaires. Les parties nues ont des couleurs variables.
Les juvéniles sont semblables aux femelles, mais les zones blanches et noires sont généralement remplacées par du chamois et du brun.
Les anhingas d'Australie sont souvent confondus avec les anhingas d'Afrique (A. rufa) et avec les anhingas roux (A. melanogaster). Très fréquemment, ils sont classés comme conspécifiques. Cependant, les spécimens australiens ont un bec plus court mais des tarses légèrement plus allongés. La rayure blanche de la face est considérablement plus large et plus brève, avec une nette tache claire sous la moustache. Le dimorphisme sexuel est bien plus marqué, la femelle ayant un ventre blanc. En plumage nuptial, chez melanogaster, les mâles ont une zone gulaire jaune foncé, alors que chez les autres elle est jaune pâle. Biométrie : Taille : 97 cm - Envergure : 116 à 128 cm - Poids : 1058 à 1815 g - Longévité : 15 ans.
Chant
Les anhinngas d'Australie sont plutôt silencieux. Les cris d'alarme sont des cliquements métalliques. On peut aussi entendre un tintement cuivré.
Les anhinngas d'Australie sont plutôt silencieux. Les cris d'alarme sont des cliquements métalliques. On peut aussi entendre un tintement cuivré.
Habitat
Les anhingas d'Australie fréquentent les eaux calmes, tranquilles et peu profondes de l'intérieur des terres. Ils marquent une nette préférence pour les étendues d'eau douce et les lacs alcalins, les rivières qui ont un cours à faible débit, les marécages ainsi que les réservoirs. Moins souvent, on peut les observer dans les estuaires et dans les criques qui subissent l'effet des marées. Ils manquent d'intérêt pour les zones côtières pourvues de mangroves et pour les lagunes. Les endroits qu'ils visitent requièrent nécessairement des arbres naissants, des lisières forestières ou des petites îles avec de la végétation dense.
Distribution
Contrairement à son nom, cet anhinga n'est pas endémique de l'Australie. A ce jour, on reconnaît officiellement deux sous-espèces :
Anhinga novaehollandiae papua (Rand, 1938) - Régions de plaine de la Nouvelle-Guinée et les îles satellites.
Anhinga novaehollandiae novaehollandiae (Gould, 1847) - Australie (excepté l'intérieur désertique du continent), possiblement présente à Timor.
Les anhingas d'Australie fréquentent les eaux calmes, tranquilles et peu profondes de l'intérieur des terres. Ils marquent une nette préférence pour les étendues d'eau douce et les lacs alcalins, les rivières qui ont un cours à faible débit, les marécages ainsi que les réservoirs. Moins souvent, on peut les observer dans les estuaires et dans les criques qui subissent l'effet des marées. Ils manquent d'intérêt pour les zones côtières pourvues de mangroves et pour les lagunes. Les endroits qu'ils visitent requièrent nécessairement des arbres naissants, des lisières forestières ou des petites îles avec de la végétation dense.
Distribution
Contrairement à son nom, cet anhinga n'est pas endémique de l'Australie. A ce jour, on reconnaît officiellement deux sous-espèces :
Anhinga novaehollandiae papua (Rand, 1938) - Régions de plaine de la Nouvelle-Guinée et les îles satellites.
Anhinga novaehollandiae novaehollandiae (Gould, 1847) - Australie (excepté l'intérieur désertique du continent), possiblement présente à Timor.
Comportements
Les anhingas d'Australie sont habituellement sédentaires. Néanmoins, ils pratiquent parfois des migrations sporadiques en raison des conditions de sècheresse et des manques locaux de nourriture. Comme tous les autres anhingas, les oiseaux australiens nagent si bas dans l'eau que parfois seules la tête et la partie supérieure du cou sont visibles. Ils se perchent sur les branches qui surplombent la courant paisible et ils s'y reposent, souvent avec les ailes grand ouvertes. Quand ils planent à une grande hauteur, ils déploient les plumes de leur queue en éventail. Les anhingas d'Australie sont aperçus en solitaire ou en groupes. Ils ne sont guère grégaires. Ce sont des volants très puissants, mais ils se servent peu de cette qualité car il se déplacent rarement dans les airs et ils parcourent de faibles distances.
Nidification
Les anhingas d'Australie sont saisonniers dans certaines régions. Ils se reproduisent à tous les mois de l'année dans d'autres. Ces oiseaux sont habituellement coloniaux, ils s'associent ordinairement avec les cormorans et les échassiers de l'ordre des ciconiiformes. Les nids sont des sortes de plate-formes bâties avec des bouts de bois et parfois des roseaux. Ils sont fréquemment placés à une hauteur de 2 mètres au-dessus de l'eau. La ponte contient 2 à 6 œufs qui sont couvés de 26 à 30 jours. Les petits naissent nus. Quand ils grandissent, ils ont un duvet blanchâtre. Les oisillons sont totalement emplumés et prennent leur envol au bout de 7 semaines après l'éclosion.
Les anhingas d'Australie sont habituellement sédentaires. Néanmoins, ils pratiquent parfois des migrations sporadiques en raison des conditions de sècheresse et des manques locaux de nourriture. Comme tous les autres anhingas, les oiseaux australiens nagent si bas dans l'eau que parfois seules la tête et la partie supérieure du cou sont visibles. Ils se perchent sur les branches qui surplombent la courant paisible et ils s'y reposent, souvent avec les ailes grand ouvertes. Quand ils planent à une grande hauteur, ils déploient les plumes de leur queue en éventail. Les anhingas d'Australie sont aperçus en solitaire ou en groupes. Ils ne sont guère grégaires. Ce sont des volants très puissants, mais ils se servent peu de cette qualité car il se déplacent rarement dans les airs et ils parcourent de faibles distances.
Nidification
Les anhingas d'Australie sont saisonniers dans certaines régions. Ils se reproduisent à tous les mois de l'année dans d'autres. Ces oiseaux sont habituellement coloniaux, ils s'associent ordinairement avec les cormorans et les échassiers de l'ordre des ciconiiformes. Les nids sont des sortes de plate-formes bâties avec des bouts de bois et parfois des roseaux. Ils sont fréquemment placés à une hauteur de 2 mètres au-dessus de l'eau. La ponte contient 2 à 6 œufs qui sont couvés de 26 à 30 jours. Les petits naissent nus. Quand ils grandissent, ils ont un duvet blanchâtre. Les oisillons sont totalement emplumés et prennent leur envol au bout de 7 semaines après l'éclosion.
Régime
Les anhingas se nourrissent surtout de poissons, en particuilier les plotosidés qu'on appelle aussi poissons-chats ou siluriformes et qui sont assez nombreux dans les eaux d'Australie. Cependant, en fonction des endroits, les proies capturées sont très variables. Le régime comprend également des amphibiens, des serpents d'eau, des tortues d'eau douce et des invertébrés aquatiques, y compris des insectes, des crustacés et des mollusques. La plupart des victimes sont attrapées sous la surface, pratiquement sans aucune poursuite
Les anhingas se nourrissent surtout de poissons, en particuilier les plotosidés qu'on appelle aussi poissons-chats ou siluriformes et qui sont assez nombreux dans les eaux d'Australie. Cependant, en fonction des endroits, les proies capturées sont très variables. Le régime comprend également des amphibiens, des serpents d'eau, des tortues d'eau douce et des invertébrés aquatiques, y compris des insectes, des crustacés et des mollusques. La plupart des victimes sont attrapées sous la surface, pratiquement sans aucune poursuite
Protection / Menaces
D'après le Handbook des oiseaux du Monde, cette espèce n'est pas globalement menacée. De l'avis de la plupart des spécialistes, elle est même considérée comme de préoccupation moindre (LC). Wetlands international, dont le souci est d'évaluer les oiseaux aquatiques, estime que les effectifs varient entre 10 000 et 100 000 individus. Ils sont communs et répandus sur toute l'Australie, mais les populations nordiques sont plus nombreuses que celles du sud ; celles du centre du continent sont rares et vagabondes . L'avenir de cette espèce n'est pas pour autant sans préoccupation : elle souffre de la destruction de son habitat ou de sa détérioration par la pollution.
---------------------------------------------
D'après le Handbook des oiseaux du Monde, cette espèce n'est pas globalement menacée. De l'avis de la plupart des spécialistes, elle est même considérée comme de préoccupation moindre (LC). Wetlands international, dont le souci est d'évaluer les oiseaux aquatiques, estime que les effectifs varient entre 10 000 et 100 000 individus. Ils sont communs et répandus sur toute l'Australie, mais les populations nordiques sont plus nombreuses que celles du sud ; celles du centre du continent sont rares et vagabondes . L'avenir de cette espèce n'est pas pour autant sans préoccupation : elle souffre de la destruction de son habitat ou de sa détérioration par la pollution.
---------------------------------------------
The Australasian darter or Australian darter (Anhinga novaehollandiae) is a species of bird in the darter family, Anhingidae. It is found in Australia, Indonesia, and Papua New Guinea. It weighs around 2.6 kg and spans 86–94 cm (34–37 in) in length.
Taxonomy
John Gould described the Australasian darter as Plotus novaehollandiae in 1847. Closely related to American (Anhinga anhinga), African (Anhinga rufa), and Oriental (Anhinga melanogaster) darters, the Australasian darter has been classed as a subspecies of the African or African plus Oriental darters. All four have also been classed as a single species. Examination of the leg bones indicates the three Old World species are more closely related to each other with the American species more divergent. Genetic analysis showed it differed from A. rufa to a degree equivalent to that between other separate species, and shifted consensus to treating the Australasian darter as a separate species. Fossils of the Australasian darter have been recovered from several Pleistocene strata in Australia. As well as Australasian darter, common names given to the species include darter, diver, needle-beak shag, shag, and snake-bird. The indigenous people of southwestern Australia called it mimal.Gould also called it the New Holland darter or New Holland devil-bird.
John Gould described the Australasian darter as Plotus novaehollandiae in 1847. Closely related to American (Anhinga anhinga), African (Anhinga rufa), and Oriental (Anhinga melanogaster) darters, the Australasian darter has been classed as a subspecies of the African or African plus Oriental darters. All four have also been classed as a single species. Examination of the leg bones indicates the three Old World species are more closely related to each other with the American species more divergent. Genetic analysis showed it differed from A. rufa to a degree equivalent to that between other separate species, and shifted consensus to treating the Australasian darter as a separate species. Fossils of the Australasian darter have been recovered from several Pleistocene strata in Australia. As well as Australasian darter, common names given to the species include darter, diver, needle-beak shag, shag, and snake-bird. The indigenous people of southwestern Australia called it mimal.Gould also called it the New Holland darter or New Holland devil-bird.
Description
The Australasian darter is a slim bird measuring 86–94 cm (34–37 in) long with a snakelike slender neck. The male has black plumage with a white streak down the side of its head and neck, while the female has white underparts.
The Australasian darter is a slim bird measuring 86–94 cm (34–37 in) long with a snakelike slender neck. The male has black plumage with a white streak down the side of its head and neck, while the female has white underparts.
Distribution and habitat
Typical habitat is freshwater or brackish wetlands more than 0.5 m deep with fallen trees or logs and vegetated banks; less commonly, darters are found in inland saltwater environments. The Australasian darter is found in the lowlands of New Guinea, New Britain, the Moluccas and the Lesser Sunda Islands. It is found across Australia, though not in the Great Sandy or Great Victoria Deserts or Nullarbor Plain, nor Tasmania.
Typical habitat is freshwater or brackish wetlands more than 0.5 m deep with fallen trees or logs and vegetated banks; less commonly, darters are found in inland saltwater environments. The Australasian darter is found in the lowlands of New Guinea, New Britain, the Moluccas and the Lesser Sunda Islands. It is found across Australia, though not in the Great Sandy or Great Victoria Deserts or Nullarbor Plain, nor Tasmania.
Feeding
The Australasian darter forages in water, often with only its head and neck exposed. Its feathers soak up water in spaces between them, allowing the bird to reduce its natural buoyancy and swim underwater. It eats a wide variety of fish such as Australian smelt (Retropinna semoni), bony bream (Nematalosa erebi), queensland mouth breeder (Glossamia aprion), surf bream (Acanthopagrus australis), spangled perch (Leiopotherapon unicolor), flathead gudgeon (Philypnodon grandiceps), and introduced species such as redfin perch (Perca fluviatilis), goldfish (Carassius auratus) and carp (Cyprinus carpio). The snake-necked tortoise (Chelodina novaeguineae) is a prey item, as are many invertebrates including freshwater shrimp, worms and cephalopods, and insects such as flies, moths, water scavenger beetles (hydrophilidae), water beetles (dytiscidae), water boatmen (corixidae), giant water bugs (Diplonychus rusticus), and backswimmers (notonectidae).
The Australasian darter forages in water, often with only its head and neck exposed. Its feathers soak up water in spaces between them, allowing the bird to reduce its natural buoyancy and swim underwater. It eats a wide variety of fish such as Australian smelt (Retropinna semoni), bony bream (Nematalosa erebi), queensland mouth breeder (Glossamia aprion), surf bream (Acanthopagrus australis), spangled perch (Leiopotherapon unicolor), flathead gudgeon (Philypnodon grandiceps), and introduced species such as redfin perch (Perca fluviatilis), goldfish (Carassius auratus) and carp (Cyprinus carpio). The snake-necked tortoise (Chelodina novaeguineae) is a prey item, as are many invertebrates including freshwater shrimp, worms and cephalopods, and insects such as flies, moths, water scavenger beetles (hydrophilidae), water beetles (dytiscidae), water boatmen (corixidae), giant water bugs (Diplonychus rusticus), and backswimmers (notonectidae).
Breeding
The Australasian darter breeds throughout its range on or near bodies of fresh or inland salt water. Breeding process will takes place once a year, or twice on rare occasions of two floods in the one year. Breeding takes place in spring (August to October) in southern Australia, during the wet season (January to March/April) in northern Australia, in April in the Trans-Fly region of southern New Guinea, August and September in the Lower Fly and July and November around Port Moresby. The nest is a large, wide dish-shaped structure made of sticks and lined with reeds, leaves and rushes, often located in the branches of a partly submerged tree or tree overhanging water. Darters often build their nests in cormorant colonies, where the nests can be distinguished by their larger size and lack of guano. Three to five elongated oval eggs are laid, measuring 56 by 34 mm. They are pale blue but covered in a layer of chalky lime, and become progressively scratched and stained over the incubation period.
The Australasian darter breeds throughout its range on or near bodies of fresh or inland salt water. Breeding process will takes place once a year, or twice on rare occasions of two floods in the one year. Breeding takes place in spring (August to October) in southern Australia, during the wet season (January to March/April) in northern Australia, in April in the Trans-Fly region of southern New Guinea, August and September in the Lower Fly and July and November around Port Moresby. The nest is a large, wide dish-shaped structure made of sticks and lined with reeds, leaves and rushes, often located in the branches of a partly submerged tree or tree overhanging water. Darters often build their nests in cormorant colonies, where the nests can be distinguished by their larger size and lack of guano. Three to five elongated oval eggs are laid, measuring 56 by 34 mm. They are pale blue but covered in a layer of chalky lime, and become progressively scratched and stained over the incubation period.