SUNBATHING GIRL
Le bronzage est le phénomène par lequel la peau prend une couleur plus sombre en réaction à l'exposition à un rayonnement ultraviolet (UV) d'origine naturelle (comme le soleil) ou artificiel. Alors que l'exposition modérée au soleil est bénéfique pour la santé, le bronzage qui est dû à la production de mélanine par l'épiderme, traduit un mécanisme de défense naturelle en réponse à un excès de rayonnement, lequel pourrait avoir un effet délétère sur l'ADN des cellules. En effet, une surexposition à ces rayonnements, y compris artificiel, peut engendrer des brûlures (coups de soleil) et à long terme favoriser l'apparition d'un cancer de la peau. Pour une exposition prolongée, l'utilisation de crème solaire filtrant les rayons UV s'avère donc indispensable.
Dans les sociétés humaines, notamment dans le cadre de la séduction, le bronzage est perçu différemment suivant les époques et suivant les cultures. Ainsi, jusqu'au XXe siècle dans le monde occidental, le teint clair était valorisé. Mais depuis l'après-guerre, le bronzage est au contraire souvent recherché dans les sociétés occidentales, incitant à l'utilisation de lampes UV ou de produits colorants simulant un teint hâlé (autobronzant). Inversement, dans d'autres régions du globe les populations à teint naturellement hâlé ont tendance à valoriser de plus en plus la peau claire, notamment les femmes des nouvelles classes aisées (Afrique, Asie...). Par ailleurs, les individus diffèrent dans leur sensibilité à l'exposition au soleil et dans leur capacité à bronzer, notamment en fonction du degré de pigmentation de la peau.
Histoire et point de vue sociologique
Au cours de l'histoire le teint hâlé a été à la mode de façon cyclique.
Pendant des siècles, les civilisations ont pratiqué le culte solaire (incas, aztèques, égyptiens, civilisations orientales) : ces sociétés étaient structurées à travers l'architecture mais aussi l'ordre politique autour d'une élévation vers cet astre divin. Pour la classe aristocratique, il fallait avoir la peau blanche pour se différencier du peuple paysan à la peau naturellement tannée. La blancheur de la peau était alors synonyme de richesse et d’une bonne situation. Pour garder un teint clair les nobles ont appliqué sur leur peau des produits à base de plomb (notamment la céruse). Ces cosmétiques provoquaient la mort progressive par saturnisme. D'autres moyens pour conserver le teint clair furent l'arsenic, les vêtements couvrants, les poudres de riz et les parasols.
Histoire et point de vue sociologique
Au cours de l'histoire le teint hâlé a été à la mode de façon cyclique.
Pendant des siècles, les civilisations ont pratiqué le culte solaire (incas, aztèques, égyptiens, civilisations orientales) : ces sociétés étaient structurées à travers l'architecture mais aussi l'ordre politique autour d'une élévation vers cet astre divin. Pour la classe aristocratique, il fallait avoir la peau blanche pour se différencier du peuple paysan à la peau naturellement tannée. La blancheur de la peau était alors synonyme de richesse et d’une bonne situation. Pour garder un teint clair les nobles ont appliqué sur leur peau des produits à base de plomb (notamment la céruse). Ces cosmétiques provoquaient la mort progressive par saturnisme. D'autres moyens pour conserver le teint clair furent l'arsenic, les vêtements couvrants, les poudres de riz et les parasols.
Cependant, dès l'Antiquité, l'exposition volontaire au soleil, déjà recommandée par Hippocrate, était préconisée dans le cas de l'héliothérapie. Cette pratique médicale était utilisée dans les maladies bactériennes et inflammatoires : la tuberculose sous toutes ses formes, mais aussi les maladies ostéoarticulaires (rhumatisme, arthrose, arthrite, etc.), respiratoires (asthme). On pensait qu'elle avait des vertus microbicide, cicatrisante, analgésique et stimulatrice de l'état général. L’héliothérapie en altitude est repérée dès 1888 par le Dr Paul Pouzet dans la lutte contre la tuberculose. En 1893, le 1er congrès international sur le tuberculose présente les techniques allemandes de sanatorium au monde médical.
Au XIXe siècle, en Occident, la mode pour les classes supérieures continuait à préconiser le teint pâle accentué ou rectifié si nécessaire avec un maquillage de poudre de riz. Une motivation de cette mode était de bien montrer la différence entre la classe supérieure et la classe laborieuse. Cette dernière (cultivateurs, ouvriers du bâtiments, ...) exerçant souvent son activité en plein-air avait un teint hâlé. Ce faisant les personnes de la classe sociale supérieure affirmaient leur distinction.
En Europe du Nord, la mode de la peau claire se maintient jusqu'à la fin de l'époque victorienne. La révolution industrielle développe un monde ouvrier vivant dans les usines et ayant par conséquent un teint clair. L'aristocratie, par contre-coup, redécouvre les bienfaits du teint hâlé (sensualité, beauté) grâce au tourisme balnéaire : les bains de mer sur les plages excluent le bronzage au départ puis l'intègrent au début du XXe siècle. Certaines pratiques sportives, privilèges des classes aisées, sont également un moyen d'exalter la peau bronzée. Les crèmes de protection solaire, remplaçant les graisses animales qui ont l'inconvénient de rancir, apparaissent en même temps que les grandes industries cosmétiques : Nivea, L'Oréal, où Eugène Schueller, agacé par ses coups de soleil lorsqu'il navigue sur son voilier l'Edelweiss en Bretagne, demande aux chimistes d'inventer une huile solaire.
Niels Ryberg Finsen obtint en 1903 le prix Nobel de médecine pour son actinothérapie (thérapie par les rayons lumineux, infrarouges et ultraviolets). Il soignait des maladies infectieuses comme le lupus vulgaris (tuberculose), l'anémie et le rachitisme. On comprit que le rachitisme était provoqué par une carence en vitamine D et que l'exposition au soleil favorisait son développement dans le corps humain.
En 1920, Coco Chanel, souffrit malencontreusement d'un coup de soleil lorsqu'elle se rendit sur la Côte d'Azur. Ses admirateurs apprécièrent son apparence et commencèrent à adopter ce genre de coloration de la peau. La peau pigmentée par le soleil devint un attribut de la mode en partie à cause du statut de Coco Chanel et du mimétisme de son public pour son style de vie. À peu près au même moment les parisiens eurent un coup de cœur pour Joséphine Baker, la chanteuse métisse. Certains de ses fans eux aussi voulurent imiter sa pigmentation. Ces deux vedettes contribuèrent à établir la mode de la peau pigmentée signe de beauté, santé, réussite et luxe. Dès les années 1930, le bronzage devient ainsi une mode incontournable et un "must" social.
En 1920, Coco Chanel, souffrit malencontreusement d'un coup de soleil lorsqu'elle se rendit sur la Côte d'Azur. Ses admirateurs apprécièrent son apparence et commencèrent à adopter ce genre de coloration de la peau. La peau pigmentée par le soleil devint un attribut de la mode en partie à cause du statut de Coco Chanel et du mimétisme de son public pour son style de vie. À peu près au même moment les parisiens eurent un coup de cœur pour Joséphine Baker, la chanteuse métisse. Certains de ses fans eux aussi voulurent imiter sa pigmentation. Ces deux vedettes contribuèrent à établir la mode de la peau pigmentée signe de beauté, santé, réussite et luxe. Dès les années 1930, le bronzage devient ainsi une mode incontournable et un "must" social.
Dans les années quarante, les magazines féminins publièrent des publicités qui encourageaient les bains de soleil. À cette époque la couverture du corps par les maillots de bain commença à se réduire. En 1946 Louis Réard imagina le bikini. L’héliotropisme se démocratise et le bronzage populaire apparaît à la fin des années 1950 par la concentration des vacances en été d’abord dans les lieux élevés d’air pur puis à la mer (50 % des congés d'été se passent à la mer en 1964). La pratique d'utiliser de l'huile pour bébé pour accélérer la pigmentation solaire de la peau se développe parallèlement. Les premiers produits solaires apparurent dans ces années : ils avaient souvent pour effet de donner à la peau une coloration orangée.
Ainsi, progressivement, dans la seconde moitié du XXe siècle, en Occident, la tendance se renverse. Le teint hâlé par le soleil (visage et corps) est signe de succès et propre à ceux qui ont des loisirs de plein air (montagne, ski, nautisme, randonnée, voyage dans les pays méridionaux) et donc signe d'aisance financière. Les fonds de teint et éventuellement les crèmes auto-bronzantes viennent répondre à ce besoin de paraître bronzé. Le commerce des crèmes solaires se développe : protection à degrés multiples, crèmes après soleil. D'autres accessoires plus folkloriques mais prétendument efficaces viennent sur le marché : matelas pneumatique à réflecteur incorporé, parasol filtrant les UV, lampes et cabine de bronzage, etc. Le fait que les rayons solaires aident à fixer la vitamine D contribuent à renforcer l'idée qu'une peau cuivrée par le soleil reflète un corps sain tandis qu'une peau blanche exprime l'anémie, le manque d'énergie voire la déprime.
La mode de la peau hâlée est accentuée par une érotisation de plus en plus massive de la vie sociale combinée avec un développement des activités sportives comme loisirs. À titre d'exemple on jouait jadis au tennis en pantalon ou jupe mi-longue tandis qu'à la fin du XXe siècle, les shorts, mini-jupes et chemises sans manches, largement décolletées, sont la règle.
Il est aussi intéressant de voir le changement de comportement des Européens face à l'exposition au soleil dans les zones tropicales. Au début du XXe siècle pour leurs sorties au soleil africain, les explorateurs, missionnaires et colons s'équipent tous du casque colonial pour éviter le "coup de bambou". "Notre grand ennemi, en Afrique, c’est le soleil" écrivit le docteur Schweitzer dans À l’orée de la forêt vierge en 1923. Le casque est progressivement remplacé par des couvre-chefs plus légers : képis, casquettes, chapeaux de toile en combinaison ou non avec des lunettes de soleil. Actuellement la protection du rayonnement solaire dans les zones tropicales pour les personnes à la peau claire se limite au port d'un chapeau léger ou à organiser une exposition progressive pour stimuler la pigmentation progressive de l'épiderme.
En 1971, on vit apparaître la poupée Barbie-Malibu qui avait la peau pigmentée, des lunettes de soleil et son flacon de crème solaire. C'est dans les années 1970 qu'apparurent les premiers systèmes commerciaux de bronzage (les lampes puis les bancs solaires). On estime qu'en 2009, il y a dans le monde 50 000 boutiques de bronzage alors qu'en 1990 il n'y en avait que 10 000.
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Sun tanning or simply tanning is the process whereby skin color is darkened or tanned. It is most often a result of exposure to ultraviolet (UV) radiation from the sun or from artificial sources, such as a tanning bed. People who deliberately tan their skin by exposure to the sun engage in a passive recreational activity of sun bathing. Some people use chemical products which can produce a tanning effect without exposure to ultraviolet radiation.
En 1971, on vit apparaître la poupée Barbie-Malibu qui avait la peau pigmentée, des lunettes de soleil et son flacon de crème solaire. C'est dans les années 1970 qu'apparurent les premiers systèmes commerciaux de bronzage (les lampes puis les bancs solaires). On estime qu'en 2009, il y a dans le monde 50 000 boutiques de bronzage alors qu'en 1990 il n'y en avait que 10 000.
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Sun tanning or simply tanning is the process whereby skin color is darkened or tanned. It is most often a result of exposure to ultraviolet (UV) radiation from the sun or from artificial sources, such as a tanning bed. People who deliberately tan their skin by exposure to the sun engage in a passive recreational activity of sun bathing. Some people use chemical products which can produce a tanning effect without exposure to ultraviolet radiation.
Moderate exposure to the sun contributes to the production of vitamin D by the body, but excessive exposure to ultraviolet rays has negative health effects, including sunburn and increased risk of skin cancer, as well as depressed immune system function and accelerated ageing of the skin. Some people tan or sunburn more easily than others. This may be the result of different skin types and natural skin color, and these may be a result of genetics.
Several cases of tanning addiction have been reported. Though the mechanism by which tanning addiction occurs is unknown, some evidence indicates that the release of endorphins during the tanning process causes the pleasurable effects that underlie the addiction.
The term "tanning" has a cultural origin, arising from the color tan. Its origin lies in the Western culture of Europe when it became fashionable for young women to seek a less pale complexion (see Cultural history below).
Cultural history
Throughout history, tanning has gone in and out of fashion. In the United States before about the 1920s, tanned skin was associated with the lower classes, because they worked outdoors and were exposed to the sun. Women went to great lengths to preserve pallid skin, as a sign of their "refinement".
The term "tanning" has a cultural origin, arising from the color tan. Its origin lies in the Western culture of Europe when it became fashionable for young women to seek a less pale complexion (see Cultural history below).
Cultural history
Throughout history, tanning has gone in and out of fashion. In the United States before about the 1920s, tanned skin was associated with the lower classes, because they worked outdoors and were exposed to the sun. Women went to great lengths to preserve pallid skin, as a sign of their "refinement".
Women's outdoor clothing styles were tailored to protect against sun exposure, with full length sleeves, and sunbonnets and other large hats, headscarves, and parasols shielding the head. Women even went as far as to put lead-based cosmetics on their skin to artificially whiten their skin tone. However, when not strictly monitored these cosmetics caused lead poisoning. Light-skinned appearance was achieved in other ways, including the use of arsenic to whiten skin, and lightening powders. The preference for fair-skin continued until the end of the Victorian era.
By the early 20th century, the therapeutic benefits of sunlight began to be recognised. In 1903, Niels Finsen was awarded the Nobel Prize in medicine for his “Finsen Light Therapy”. The therapy was a cure for diseases such as lupus vulgaris and rickets. Vitamin D deficiency was found to be a cause of rickets disease, and exposure to the sun would allow vitamin D to be produced in a person. Therefore, sun exposure was a remedy to curing several diseases, especially rickets. In 1910 a scientific expedition went to the island of Tenerife to test the wider health benefits of 'heliotherapy’, and by 1913 'sunbathing' was referred to as a desirable activity for the leisured class.
By the early 20th century, the therapeutic benefits of sunlight began to be recognised. In 1903, Niels Finsen was awarded the Nobel Prize in medicine for his “Finsen Light Therapy”. The therapy was a cure for diseases such as lupus vulgaris and rickets. Vitamin D deficiency was found to be a cause of rickets disease, and exposure to the sun would allow vitamin D to be produced in a person. Therefore, sun exposure was a remedy to curing several diseases, especially rickets. In 1910 a scientific expedition went to the island of Tenerife to test the wider health benefits of 'heliotherapy’, and by 1913 'sunbathing' was referred to as a desirable activity for the leisured class.
Shortly thereafter, in the 1920s, fashion-designer Coco Chanel accidentally got sunburnt while visiting the French Riviera. When she arrived home, she arrived with a suntan and her fans apparently liked the look and started to adopt darker skin tones themselves. Tanned skin became a trend partly because of Coco’s status and the longing for her lifestyle by other members of society. In addition, Parisians fell in love with Josephine Baker, a “caramel-skinned” singer in Paris, and idolised her dark skin. These two women were leading figures of the transformation tanned skin underwent, in which it became perceived as fashionable, healthy, and luxurious. Jean Patou capitalised on the new tanning fad launching the first suntan oil "Huile de Chaldee" in 1927.
Just before the 1930s, sun therapy became a popularly subscribed cure for almost every ailment from simple fatigue to tuberculosis. In the 1940s, advertisements started appearing in women’s magazines which encouraged sun bathing. At the same time, swimsuits' skin coverage began decreasing, with the bikini radically changing swimsuit style after it made its appearance in 1946. In the 1950s, many people used baby oil as a method to increase tanning. The first self-tanner came about in the same decade and was known as “Man-Tan,” although it often led to undesirable orange skin. Coppertone, in 1953, marketed their sunscreen by placing a little blond girl and her cocker spaniel tugging on her bathing suit bottoms on the cover of their bottles; this is still the same advertisement used today. In the latter part of the 1950s, silver metallic UV reflectors were common to enhance one’s tan.
In 1962, sunscreen commenced to be SPF rated, although in the US SPF labeling was not standardised by the FDA until 1978. In 1971, Mattel introduced Malibu Barbie, which had tanned skin, sunglasses, and her very own bottle of sun tanning lotion. In 1978, both sunscreen with an SPF 15 rating as well as tanning beds first appeared. In 2009 there were an estimated 50,000 outlets for tanning, whereas in the 1990s there were only around 10,000. The tanning business is a five-billion dollar industry in the United States. In China, darker skin is still considered by many to be the mark of the lower classes. As recently as 2012, in some parts of China, ski masks were becoming popular items to wear at the beach in order to protect the wearer's face from the effects of the sun.
Visible tan lines are regarded by many people to be un-aesthetic and embarrassing. Many people desire to avoid creation of tan lines on those parts of the body which will be visible when they are fully clothed. Some people try to achieve an all-over tan or to maximize their tan coverage. To achieve an all-over tan, the tanner needs to dispense with clothing; and to maximize covering, they need to minimize the amount of clothing they wear while tanning. For those women who cannot dispense with a swimsuit, they at times tan with the back strap undone while lying on the front, or removing shoulder straps, besides wearing swimsuits which cover less area than their normal clothing. Any exposure is subject to local community standards and personal choice. Some people tan in the privacy of their backyard where they can at times tan without clothes, and some countries have set aside clothing-optional swimming areas (also known as nude beaches), where people can tan and swim clothes-free. Some people tan topless, and others wear very brief swimwear, such as a microkini.
A 1969 innovation of tan-through swimwear uses fabric which is perforated with thousands of micro holes that are nearly invisible to the naked eye, but which let enough sunlight through to produce a line-free tan. Tan-through swimsuits offer SPF protection of about 6, and an application of full-strength sunscreen even to the covered area is recommended. Rochester, Kent chemical engineering company Alpencorp declared a directly tan-through bikini in 1969. Staffordshire swimwear manufacturers Kiniki introduced a tan-through bikini in 2009 that used stretch adapted micro-pores to let UV light in. In 2003 chemical company BASF incorporated nanotechnology into bikinis for better UV protection as wet clothes have reduced protection against UV light. Made of Day-Glo leopard skin polyamide (nylon)-6 these bikinis have titanium dioxide embedded and provide a variable sunblock factor-80 for the beach and 15 for a spring day. Sanctuary Fabrics declared in 1991 a polymer usable for bikinis that would block out the levels harmful UV light while allowing enough to get a tan. The resultant product was a flimsy flesh-colored suit that allowed the sun's rays to penetrate the garment.