MALURUS CYANEUS - (ELLIS, 1782)
Le Mérion superbe (Malurus cyaneus) est une espèce d'oiseaux de la famille des Maluridae, commun et familier en Australie du Sud-Est et en Tasmanie. L'espèce présente un fort dimorphisme sexuel : le mâle en plumage nuptial a la calotte, les couvertures parotiques, le manteau et les plumes de la queue d'un bleu éclatant ; les mâles non reproducteurs, les femelles et les jeunes ont un plumage plus uniforme dans les tons de gris-brun. Ce dimorphisme a par le passé valu à l'espèce d'être considérée comme polygame, les oiseaux ternes étant systématiquement pris pour des femelles.
Le Mérion superbe est sédentaire et territorial. Comme d'autres Maluridae, il est remarquable pour plusieurs caractéristiques comportementales particulières ; les oiseaux sont socialement monogames et, bien qu'ils forment des couples entre un mâle et une femelle, chaque partenaire peut s'accoupler avec d'autres individus voire aider à l'élevage des jeunes d'autres couvées. Lors de la parade nuptiale, les mâles arrachent des pétales jaunes et les exhibent aux femelles. Le Mérion superbe se nourrit principalement d'insectes et complète son alimentation avec des graines.
Ce mérion peuple une grande variété d'habitats, vivant presque dans n'importe quelle zone où il dispose au moins d'un petit taillis dense pour se mettre à l'abri, comme dans les pâturages avec quelques buissons épars, dans les forêts peu épaisses, les bois, les landes et les jardins privés. Il s'est bien adapté à l'environnement urbain et est commun dans les banlieues de Sydney, de Canberra et de Melbourne. Jusqu'à six sous-espèces sont reconnues, mais seules deux sont généralement distinguées : Malurus cyaneus cyaneus et Malurus cyaneus cyanochlamys, plus petite et plus pâle. Le Mérion superbe est considéré comme espèce de «préoccupation mineure» par l'Union internationale pour la conservation de la nature.
Description
Le Mérion superbe mesure 14 centimètres de long et pèse de 8 à 13 grammes, les mâles étant en moyenne légèrement plus grands que les femelles. La queue mesure en moyenne 5,9 cm de long, ce qui en fait l'une des plus courtes parmi le genre Malurus. Le bec est relativement long, mesurant en moyenne 9 mm pour la sous-espèce cyaneus et 8 mm chez les autres ; il est étroit et pointu, et s'élargit à la base. Plus large à la base qu'il n'est long, le bec à la même forme que celui des autres oiseaux insectivores.
Comme les autres mérions, le Mérion superbe est remarquable pour son dimorphisme sexuel marqué, les mâles portant en période de reproduction un plumage très voyant qui comporte un bleu argenté iridescent contrastant avec le noir et le gris-brun du reste du corps. La couronne et les couvertures parotiques très colorées sont particulièrement mises en valeur lors de la parade nuptiale. Le mâle reproducteur a la calotte, les couvertures parotiques, le haut du dos et la queue couverts d'un plumage bleu éclatant, les ailes sont marron, la gorge, le trait loral traversant l'œil, la poitrine et le bec sont noirs. Les mâles non-reproducteurs, les femelles et les jeunes sont principalement fauve, avec le ventre plus clair, et la queue fauve également pour les femelles et les jeunes ou d'un gris-bleu mat pour les mâles. Le bec est marron chez les femelles et les jeunes et noir chez les mâles après leur premier hiver.
Les mâles immatures muent pour arborer le plumage reproducteur dès la première saison de reproduction suivant leur éclosion, bien que cette mue soit parfois incomplète et laisse des plumes brunâtres sur un ou deux ans. Les deux sexes muent en automne, après la période de reproduction. Les mâles revêtent un plumage non-reproducteur éclipse ; ils muent pour reprendre leur plumage reproducteur en hiver ou au printemps. La couleur bleue du plumage des mâles, surtout au niveau des parotiques, est très irisée en raison de la disposition aplatie et tordue des barbules. Le plumage bleu reflète aussi fortement les rayons ultraviolets, ce qui permet à l'animal d'être mieux vu par d'autres mérions car leur spectre de vision des couleurs va jusque dans ces longueurs d'ondes.
Écologie et comportement
Chant
Les communications vocales entre mérions sont surtout utilisées pour les échanges entre oiseaux d'un même groupe social et pour la défense d'un territoire. Le chant de base, ou de type I, est un enchaînement de notes aiguës comprenant 10 à 20 notes par seconde ; il est émis par les mâles et les femelles. Les mâles ont également un chant particulier dit de type II, qu'ils produisent en réponse aux cris des prédateurs, généralement les Cassicans à collier (Cracticus torquatus). Le rôle de ce comportement, qui n'entraîne pas de réponse des mérions voisins, reste inconnu. Ce n'est pas un cri d'alarme et il trahit auprès du prédateur l'emplacement du mâle l'émettant. Il pourrait servir à annoncer la bonne santé du mérion, mais cela est loin d'être certain. Le cri d'alarme du Mérion superbe est une série de vifs tchit, produits et compris par les petits oiseaux en réponse aux prédateurs de manière universelle. Les femelles émettent également une sorte de ronronnement durant l'incubation. Le Mérion superbe semble également utiliser un chant comme un "mot de passe" pour ses poussins, comme système de défense face au parasitisme de couvée exercé par les coucous.
Habitudes de vie
Comme tous les maluridés, le Mérion superbe est très actif et cherche souvent sa nourriture sans répit, en particulier dans les zones ouvertes près d'un couvert, ou dans les feuillages bas. Il se déplace en séries de bonds et rebonds, s'équilibrant à l'aide de sa queue proportionnellement grande. Les ailes courtes et arrondies assurent une bonne impulsion et sont utiles pour les vols courts, mais pas pour les escapades prolongées. Au printemps et en été, les oiseaux sont actifs toute la journée et chantent en cherchant leur nourriture. Les insectes sont nombreux et faciles à attraper, ce qui permet aux oiseaux de se reposer entre leurs recherches ; le groupe se regroupe sous un couvert durant les heures les plus chaudes de la journée. La nourriture est difficile à trouver pendant l'hiver et les oiseaux sont obligés de passer la journée à la recherche de nourriture.
Le Mérion superbe pratique la reproduction communautaire, et forme des couples ou de petits groupes d'oiseaux maintenant et défendant de petits territoires toute l'année durant. Les groupes sont composés d'un couple socialement monogame et de un ou plusieurs assistants, nés dans le territoire mais pas nécessairement issu du couple, qui aident à l'élevage des jeunes. Ces oiseaux auxiliaires aident dans la défense du territoire, l'alimentation et l'élevage des jeunes. Les oiseaux d'un même groupe se perchent côte à côte dans la végétation dense et se lissent mutuellement les plumes.
Les principaux prédateurs des nids des Mérions superbes sont le Cassican flûteur (Gymnorhina tibicen), les cassicans du genre Cracticus, le Martin-chasseur géant (Dacelo novaeguineae), les réveilleurs du genre Strepera, les corneilles et corbeaux du genre Corvus ou les pitohuis du genre Colluricincla ainsi que certains mammifères introduits, comme le renard roux (Vulpes vulpes), le chat ou encore le rat noir (Rattus rattus). Le Mérion superbe peut adopter une attitude défensive particulière nommée course du rongeur afin de distraire des prédateurs et les détourner du nid. L'oiseau abaisse la tête, le cou et la queue, se tient ailes dépliées et plumes ébouriffées, tout en s'enfuyant à toute vitesse et en émettant des cris d'alarme continus. Une étude de terrain menée à Canberra a montré que les Mérions superbes qui vivaient dans les zones fréquentées par le Méliphage bruyant (Manorina melanocephala) reconnaissaient les cris d'alarme de ces oiseaux et prenaient la fuite. Ceci suggère que l'espèce s'est adaptée et a appris à discerner les vocalises d'une autre espèce et à y répondre.
Alimentation
Le Mérion superbe est principalement insectivore. Son régime se compose d'une large gamme de petits animaux (surtout des insectes comme les fourmis, les sauterelles, les punaises, les mouches, les charançons ainsi que diverses larves), que l'oiseau complète par de petites quantités de graines, de fleurs et de fruits. Les oiseaux cherchent leur nourriture en sautillant au sol ou dans les arbustes de moins de deux mètres de haut. Ils sont vulnérables lors de cette recherche et restent toujours très près du couvert et se déplacent en groupe. Pendant l'hiver, lorsque la nourriture est plus rare, les fourmis représentent une ressource alimentaire de «dernier recours» importante, et constituent alors une proportion beaucoup plus élevée du régime que pendant les autres saisons. Contrairement aux oiseaux adultes, les oisillons sont nourris de gros insectes, comme des chenilles et des sauterelles.
Reproduction
Plusieurs comportements ont été observés lors de la parade nuptiale du Mérion superbe mâle. Lors du vol de l'hippocampe, ainsi nommé pour les ondulations rappelant le poisson marin, le mâle — cou tendu et plumes de la tête dressées — passe d'une position horizontale à une position verticale avec son corps, descend lentement vers le sol puis saute en battant des ailes rapidement. Une autre attitude, appelée face de ventilateur et pouvant jouer un rôle agressif ou de parade sexuelle, consiste pour le mâle à gonfler ses parotiques bleues en dressant les plumes sur les côtés de sa tête.
La reproduction se déroule au printemps et au début de l'été. Pendant la saison de reproduction, les mâles de cette espèce, comme d'autres mérions, arrachent des pétales jaunes contrastant avec leur plumage, et les présentent aux femelles sur leur territoire ou peu fréquemment sur un autre territoire. Les mâles montrent parfois des pétales aux femelles dans d'autres territoires en dehors de la saison de reproduction, sans doute pour se promouvoir. Les maluridés sont socialement monogames mais présentent une promiscuité sexuelle : un couple se lie pour la vie mais mâle comme femelle vont régulièrement s'accoupler avec d'autres individus ; certains oisillons sont ainsi élevés par un mâle qui n'est pas leur père. Le Mérion superbe est parmi les animaux qui produisent le plus de spermatozoïdes. Le comportement sexuel très libre de la femelle exacerbe la compétition entre spermatozoïdes et serait la raison de cette profusion. Le Mérion superbe peut être la proie de plusieurs parasites de couvée, comme le Coucou de Horsfield (Chrysococcyx basalis), ou moins couramment le Coucou éclatant (Chrysococcyx lucidus) ou encore le Coucou à éventail (Cacomantis flabelliformis).
Le nid est généralement situé à moins d'un mètre du sol ; c'est une boule faite d'herbes lâches et de toiles d'araignées avec une entrée sur un côté. Il peut y avoir deux couvées ou plus lors d'une saison de reproduction prolongée. Chaque ponte est constituée de trois ou quatre œufs blancs mats tachés de brun-rouge, mesurant 12 × 16 mm. Les œufs sont incubés pendant 14 jours, après quoi ils éclosent dans les 24 heures. Les nouveau-nés sont aveugles, rouges et déplumés, mais s'assombrissent rapidement au fur et à mesure que les plumes poussent. Les oisillons ouvrent leurs yeux après cinq ou six jours et sont entièrement plumés au bout du dixième jour. Les oisillons ne sont pas seulement élevés par le couple mais par d'autres mâles qui se sont accouplés avec la femelle. Tous les membres du groupe les nourrissent et éliminent leurs sacs fécaux durant les 10 à 14 premiers jours. Les oisillons sont capables de s'alimenter seuls à partir du 40e jour, mais restent dans le groupe familial pour un an ou plus avant de partir pour un autre groupe ou de prendre une position dominante dans leur groupe d'origine.
Répartition et habitat
Le Mérion Superbe est commun dans la plus grande partie du Sud-Est du continent australien, qui est relativement humide et fertile, depuis le Sud-Est de l'Australie-Méridionale (dont Adélaïde, l'île Kangourou et la péninsule d'Eyre), en passant par l'État de Victoria, la Tasmanie, le long de la côte et ses environs de la Nouvelle-Galles du Sud et du Queensland, et jusqu'au nord dans la région de Brisbane. C'est un oiseau commun dans les banlieues de Sydney, de Melbourne ou encore de Canberra. Il vit dans les zones boisées, généralement fournies en sous-bois, mais il est également adapté à la vie urbaine et peut être trouvé dans les parcs et jardins urbains du moment qu'il bénéficie d'un sous-bois de plantes indigènes à proximité. Le lantanier (Lantana camara), une adventice prolifique en Australie, a également fourni des abris dans les zones perturbées, tout comme les mûriers (genre Rubus), plantes envahissantes introduites.
Contrairement à d'autres mérions, l'environnement urbain et l'introduction du Moineau domestique (Passer domesticus) semblent lui profiter, selon une étude menée sur le terrain de l'Université nationale australienne à Canberra. Des colonies de Mérions superbes peuvent être trouvées dans le Hyde Park et dans les jardins botaniques royaux du centre urbanisé de Sydney. On ne le trouve pas dans les forêts denses, ni dans les environnements alpins. Les plantations forestières de pins (genre Pinus) et d'eucalyptus sont tout aussi inadaptées car elles n'offrent pas de sous-bois.
Taxinomie et systématique
Le Mérion superbe est l'une des douze espèces de mérions du genre Malurus, que l'on trouve en Australie et en Nouvelle-Guinée. Dans le genre, le plus proche parent de ce mérion est le Mérion splendide (M. splendens) ; ces deux espèces sont elles-mêmes étroitement apparentées au Mérion couronné (M. coronatus) du Nord-Ouest de l'Australie.
En 1777, William Anderson, alors chirurgien et naturaliste du troisième voyage du capitaine James Cook, recueille le premier spécimen de Mérion superbe lors d'un voyage au large de la côte orientale de la Tasmanie, dans la baie de l'Aventure de l'île Bruny. Il donne à l'oiseau le protonyme de Motacilla cyanea, la queue de l'oiseau lui rappelant les bergeronnettes européennes du genre Motacilla. Anderson ne vit cependant pas assez longtemps pour publier cette découverte, et c'est son assistant, William Ellis, qui décrit l'oiseau en 1782. Ce mérion est rattaché au genre Malurus par Louis Jean Pierre Vieillot en 1816, donnant à l'oiseau son nom scientifique actuel.
Peu de temps après l'arrivée de la First Fleet au Port Jackson de Sydney, l'oiseau prend le nom vulgaire de Superb Warbler pour les colons britanniques. Dans les années 1920, il est appelé Wren, Wren-warbler et Fairywren, noms donnés en référence à sa ressemblance avec le Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) appelé wren par les anglophones (warbler désigne les fauvettes, fairy les fées). On lui donne également le nom de Mormon Wren, soit «troglodyte mormon», en référence à l'ancien mariage plural de cette communauté et car l'on croyait alors que les mérions mâles étaient polygames, en prenant pour des femelles tous les oiseaux au plumage marron en compagnie d'un mâle, aux couleurs bleues. Les Ngarrindjeri du fleuve Murray et du parc national de Coorong ont eux appelé ce mérion Waatji pulyeri, ce qui signifie «le petit du buisson de Waatji», le waatji étant un nom pour Muehlenbeckia florulenta ; les Gunaïs l'appelaient Deeydgun, qui signifie «petit oiseau avec une longue queue». Le Mérion superbe était aussi, comme le Mérion de Lambert, appelé muruduwin par les Eoras et les Darugs, peuples du bassin de Sydney.
Malgré son nom anglais moderne de fairywren, le Mérion superbe est sans rapport avec les troglodytes. À l'origine classé dans la famille des Muscicapidae et plus tard en tant que membre de la famille des Sylviidae, il est finalement placé dans une nouvelle famille créée en 1975, celle des Maluridae. Plus récemment, une analyse ADN montre que la famille des Maluridae est liée aux familles des Meliphagidae et des Pardalotidae, qui appartiennent toutes trois à la super-famille Meliphagoidea.
Sous-espèces
Selon le Congrès ornithologique international et Alan P. Peterson, il existe six sous-espèces :
Malurus cyaneus cyaneus (Ellis, 1782), décrite en 1782, vit en Tasmanie ;
Malurus cyaneus samueli Mathews, 1912, de couleur intermédiaire entre cyaneus et elizabethae, vit sur Flinders Island, au large du Sud-Est de l'Australie ;
Malurus cyaneus elizabethae A.J. Campbell, 1901, d'un bleu nettement plus sombre, vit sur l'île King, au nord-ouest de la Tasmanie ;
Malurus cyaneus cyanochlamys Sharpe, 1881, vit dans le Sud-Est de l'Australie ;
Malurus cyaneus leggei Mathews, 1912, vit dans le centre-Sud de l'Australie ;
Malurus cyaneus ashbyi Mathews, 1912, vit sur l'île Kangourou, au large du Sud de l'Australie.
Les sous-espèces de Tasmanie et des îles du détroit de Bass sont cependant généralement regroupées dans la seule sous-espèce Malurus cyaneus cyaneus, avec des oiseaux plus grands et plus sombres que ceux de la sous-espèce continentale. Les mâles sont également d'une couleur bleu azur plus profond. On ne reconnaît alors qu'une seule autre sous-espèce, Malurus cyaneus cyanochlamys, comptant les oiseaux du continent australien, en général plus petits et plus pâles que ceux de Tasmanie, et avec certains spécimens mâles du Queensland portant une couronne pâle bleu argenté.
Histoire évolutive
Dans sa monographie de 1982, Richard Schodde propose que l'ancêtre commun au Mérion superbe et au Mérion splendide ait habité le Sud de l'Australie, et que les deux espèces aient divergé depuis deux enclaves, au Sud-Est de l'Australie pour le Mérion superbe, au Sud-Ouest pour le Mérion splendide. Le Sud-Ouest ayant été dans le passé plus sec que le Sud-Est, le Mérion splendide a pu se répandre dans les régions intérieures. Le Mérion superbe a lui pu se répandre en Tasmanie au cours d'une période glaciaire lorsque le niveau de la mer était bas et que l'île était connectée avec le reste du continent par un pont terrestre. La population tasmanienne se serait ensuite retrouvée isolée et a donné naissance à la sous-espèce cyaneus ; l'équivalent se serait produit sur les différentes îles du détroit de Bass ou le Mérion superbe habite, mais plus récemment ; pour cela le statut des sous-espèces samueli, elizabethae, leggei et ashbyi est discuté.
Représentations culturelles
Le Mérion superbe était utilisé comme emblème d'un club australien d'observateurs d'oiseaux, le Bird Observation & Conservation Australia. L'espèce figure aussi, par erreur, sur un timbre de l'Australia Post du 12 août 1999, qui était en fait censé représenter un Mérion splendide. Ce mérion a également été représenté sur un timbre de 1964 de valeur faciale 2 shillings et 5 pences (2s.5d.), abandonné avec l'avènement de la monnaie décimale.
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The superb fairywren (Malurus cyaneus), also known as the superb blue-wren or colloquially as the blue wren, is a passerine bird of the family Maluridae, common and familiar across southeastern Australia. The species is sedentary and territorial, also exhibiting a high degree of sexual dimorphism; the male in breeding plumage has a striking bright blue forehead, ear coverts, mantle, and tail, with a black mask and black or dark blue throat. Non-breeding males, females and juveniles are predominantly grey-brown in colour; this gave the early impression that males were polygamous, as all dull-coloured birds were taken for females. Two subspecies groups are recognized: the larger and darker Tasmanian form cyaneus and the smaller and paler mainland form cyanochlamys.
Like other fairywrens, the superb fairywren is notable for several peculiar behavioural characteristics; the birds are socially monogamous and sexually promiscuous, meaning that although they form pairs between one male and one female, each partner will mate with other individuals and even assist in raising the young from such pairings. Male wrens pluck yellow petals and display them to females as part of a courtship display.
The superb fairywren can be found in almost any area that has at least a little dense undergrowth for shelter, including grasslands with scattered shrubs, moderately thick forest, woodland, heaths, and domestic gardens. It has adapted well to the urban environment and is common in suburban Sydney, Canberra and Melbourne. The superb fairywren eats mostly insects and supplements its diet with seeds.
Taxonomy
The superb fairywren is one of 12 species of the genus Malurus, commonly known as fairywrens, found in Australia and lowland New Guinea. Within the genus, the superb fairywren's closest relative is the splendid fairywren; these two "Blue wrens" are also related to the purple-crowned fairywren of northwestern Australia.
William Anderson, surgeon and naturalist on Captain James Cook's third voyage, collected the first superb fairywren specimen in 1777 while traveling off the coast of eastern Tasmania, in Bruny Island's Adventure Bay. He named it Motacilla cyanea because its tail reminded him of the European wagtails of the genus Motacilla. Anderson did not live to publish his findings, although his assistant William Ellis described the bird in 1782. The genus Malurus was later described by Louis Jean Pierre Vieillot in 1816, giving the bird its current scientific name.
Shortly after the First Fleet's arrival at Port Jackson, Sydney, the bird gained the common name superb warbler. In the 1920s came common names wren and wren-warbler—both from its similarity to the European wren—and fairywren. The bird has also been called Mormon wren, a reference to observations of one blue-plumaged bird accompanied by many brown-plumaged birds, which were incorrectly assumed to be all female. The Ngarrindjeri people of the Murray River and Coorong regions called it waatji pulyeri, meaning "little one of the waatji (lignum) bush", and the Gunai called it deeydgun, meaning "little bird with long tail". Both it and the variegated fairywren were known as muruduwin to the local Eora and Darug inhabitants of the Sydney basin.
Like other fairywrens, the superb fairywren is unrelated to the true wren. It was previously classified as a member of the old world flycatcher family Muscicapidae and later as a member of the warbler family Sylviidae before being placed in the newly recognised Maluridae in 1975. More recently, DNA analysis has shown the Maluridae family to be related to the Meliphagidae (honeyeaters), and the Pardalotidae (pardalotes, scrubwrens, thornbills, gerygones and allies) in the large superfamily Meliphagoidea.
Subspecies
Two subspecies groups are recognized, though future DNA studies may prompt reclassification.
Malurus cyaneus cyaneus, the nominate subspecies described in 1782, is found throughout Tasmania and on the Bass Strait Islands. Birds are larger and darker than the mainland subspecies, with males having a deeper azure blue coloration. Those of King Island were first described as a separate species elizabethae by A.J. Campbell in 1901, with a deeper blue colour still. Birds of Flinders Island are of intermediate colour between the King Island and Tasmanian forms. Schodde in his 1982 review reclassified elizabethae under cyaneus.
Malurus cyaneus cyanochlamys, described by Richard Sharpe in 1881, is found on mainland Australia; in general, birds are smaller and paler than those of Tasmania, with Queensland male birds bearing a pale silvery blue crown, ear tufts and mantle.
Evolutionary history
In his 1982 monograph, ornithologist Richard Schodde proposed a southern origin for the common ancestor of the superb and splendid fairywrens. At some time in the past it was split into southwestern (splendid) and southeastern (superb) enclaves. As the southwest was dryer than the southeast, once conditions were more favourable, the splendid forms were more able to spread into inland areas. In the east, the superb fairywren spread into Tasmania during a glacial period when the sea level was low and the island was connected with the rest of the continent via a land bridge. What gave rise to subspecies cyaneus became isolated as the sea levels rose. The Bass Strait forms were isolated from Tasmania but more recently and so their subspecific status was not maintained. Further molecular studies may result in this hypothesis being modified.
Description
The superb fairywren is 14 cm (5½ in) long and weighs 8–13 g (0.28–0.46 oz), with males on average slightly larger than females. The average tail length is 5.9 cm (2⅓ in), among the shortest in the genus. Averaging 9 mm (0.4 in) in subspecies cyaneus and 8 mm (0.3 in) in subspecies cyanochlamys, the bill is relatively long, narrow and pointed and wider at the base. Wider than it is deep, the bill is similar in shape to those of other birds that feed by probing for or picking insects off their environs.
Like other fairywrens, the superb fairywren is notable for its marked sexual dimorphism, males adopting a highly visible breeding plumage of brilliant iridescent blue contrasting with black and grey-brown. The brightly coloured crown and ear tufts are prominently featured in breeding displays. The breeding male has a bright-blue forehead, ear coverts, mantle and tail, brown wings, and black throat, eye band, breast and bill. Females, immatures, and non-breeding males are a plain fawn colour with a lighter underbelly and a fawn (females and immatures) or dull greyish blue (males) tail. The bill is brown in females and juveniles and black in males after their first winter. Immature males moult into breeding plumage the first breeding season after hatching, though incomplete moulting sometimes leaves residual brownish plumage that takes another year or two to perfect. Both sexes moult in autumn after breeding, with males assuming an eclipse non-breeding plumage. They moult again into nuptial plumage in winter or spring. Breeding males' blue plumage, particularly the ear-coverts, is highly iridescent because of the flattened and twisted surface of the barbules. The blue plumage also reflects ultraviolet light strongly, and so may be even more prominent to other fairywrens, whose colour vision extends into this part of the spectrum.
Vocal communication among superb fairywrens is used primarily for communication between birds in a social group and for advertising and mobbing, or defending a territory. The basic, or Type I, song is a 1–4 second high-pitched reel consisting of 10–20 short elements per second; it is sung by both males and females. Males also possess a peculiar song-like Type II vocalization, which is given in response to the calls of predatory birds, commonly grey butcherbirds (Cracticus torquatus). The purpose of this behaviour, which does not elicit a response from other nearby wrens, remains unknown. It is not a warning call, but in fact gives away the location of the vocalizing male to the predator. It may serve to announce male fitness, but this is far from certain. Superb fairywrens' alarm call is a series of brief sharp chits, universally given and understood by small birds in response to predators. Females also emit a purr while incubating. Strangely, the bird appears to also use song as a password for its chicks to give it a chance to avoid cuckoo parasites.
Distribution and habitat
The superb fairywren is common throughout most of the relatively wet and fertile south-eastern corner of the continent, from the south-east of South Australia (including Kangaroo Island and Adelaide) and the tip of the Eyre Peninsula, through all of Victoria, Tasmania, coastal and sub-coastal New South Wales and Queensland, through the Brisbane area and extending inland – north to the Dawson River and west to Blackall; it is a common bird in the suburbs of Sydney, Melbourne and Canberra. It is found in wooded areas, generally with plenty of undergrowth, and has also adapted to urban existence and can be found in gardens and urban parks as long as there is an undergrowth of native plants nearby. Lantana (Lantana camara), a prolific weed in Australia, has also been beneficial in providing shelter in disturbed areas, as has the introduced and invasive blackberry (Rubus spp.) Unlike other fairywrens, it appears to benefit from the urban environment and has out-competed the introduced house sparrow (Passer domesticus) in one study on the grounds of the Australian National University in Canberra. Colonies of wrens can be found in Hyde Park and the Royal Botanic Gardens in Sydney's urbanized centre. It is not found in dense forest nor in alpine environments. Forestry plantations of pine (Pinus spp.) and eucalypts are also unsuitable as they lack undergrowth.
Behaviour
Like all fairywrens, the superb fairywren is an active and restless feeder, particularly on open ground near shelter, but also through the lower foliage. Movement is a series of jaunty hops and bounces, with its balance assisted by a proportionally large tail, which is usually held upright, and rarely still. The short, rounded wings provide good initial lift and are useful for short flights, though not for extended jaunts. During spring and summer, birds are active in bursts through the day and accompany their foraging with song. Insects are numerous and easy to catch, which allows the birds to rest between forays. The group often shelters and rests together during the heat of the day. Food is harder to find during winter and they are required to spend the day foraging continuously.
The superb fairywren is a cooperative breeding species, with pairs or groups of 3–5 birds maintaining and defending small territories year-round. The group consists of a social pair with one or more male or female helper birds that were hatched in the territory, though they may not necessarily be the offspring of the main pair. These birds assist in defending the territory and feeding and rearing the young. Birds in a group roost side-by-side in dense cover as well as engaging in mutual preening.
Major nest predators include Australian magpies (Gymnorhina tibicen), butcherbirds (Cracticus spp.), laughing kookaburra (Dacelo novaeguineae), currawongs (Strepera spp.), crows and ravens (Corvus spp.), shrike-thrushes (Colluricincla spp.) as well as introduced mammals such as the red fox (Vulpes vulpes), cat and black rat (Rattus rattus). Superb fairywrens may utilise a 'rodent-run' display to distract predators from nests with young birds. The head, neck and tail are lowered, wings held out and feathers fluffed as the bird runs rapidly and voices a continuous alarm call. A field study in Canberra found that superb fairywrens that lived in areas frequented by noisy miners (Manorina melanocephala) recognised miner alarm calls and took flight, and had learnt to ignore their non-alarm calls, while those that live in areas not frequented by noisy miners did not respond to miner alarm calls. This suggests the species has adapted and learned to discriminate and respond to another species' vocalisations.
Diet
Superb fairywrens are predominantly insectivorous. They eat a wide range of small creatures (mostly insects such as ants, grasshoppers, shield bugs, flies, weevils and various larvae) as well as small quantities of seeds, flowers, and fruit. Their foraging, termed 'hop-searching', occurs on the ground or in shrubs that are less than two metres high. Because this foraging practice renders them vulnerable to predators, birds tend to stick fairly close to cover and forage in groups. During winter, when food may be scarce, ants are an important 'last resort' food, constituting a much higher proportion of the diet. Nestlings, in contrast to adult birds, are fed a diet of larger items such as caterpillars and grasshoppers.
Courtship
Several courtship displays by superb fairywren males have been recorded. The 'sea horse flight', named for its seahorse-like undulations, is one such display. During this exaggerated flight, the male—with his neck extended and his head feathers erect—tilts his body from horizontal to vertical, and descends slowly and springs upwards by rapidly beating his wings after alighting on the ground. The 'face fan' display may be seen as a part of aggressive or sexual display behaviours; it involves the flaring of the blue ear tufts by erecting the feathers.
During the reproductive season, males of this and other fairywren species pluck yellow petals, which contrast with their plumage, and show them to female fairywrens. The petals often form part of a courtship display and are presented to a female in the male fairywren's own or another territory. Males sometimes show petals to females in other territories even outside the breeding season, presumably to promote themselves. Fairywrens are socially monogamous and sexually promiscuous: pairs will bond for life, though both males and females will regularly mate with other individuals; a proportion of young will have been fathered by males from outside the group. Young are often raised not by the pair alone, but with other males who also mated with the pair's female assisting.
Breeding
Breeding occurs from spring through to late summer; the nest is a round or domed structure made of loosely woven grasses and spider webs, with an entrance in one side generally close to the ground, under 1 m (3 ft), and in thick vegetation. Two or more broods may be laid in an extended breeding season. A clutch of three or four matte white eggs with reddish-brown splotches and spots, measuring 12 x 16 mm (0.45 x 0.6 in). The eggs are incubated for 14 days, after which they hatch within 24 hours. Newborn chicks are blind, red and featherless, though quickly darken as feathers grow. Their eyes open by day five or six and are fully feathered by day 10. All group members feed and remove fecal sacs for 10–14 days. Fledglings are able to feed themselves by day 40 but remain in the family group as helpers for a year or more before moving to another group or assuming a dominant position in the original group. In this role they feed and care for subsequent broods and repel cuckoos or predators. Superb fairywrens also commonly play host to the brood parasite Horsfield's bronze cuckoo (Chrysococcyx basalis) and, less commonly, the shining bronze cuckoo (Chrysococcyx lucidus) and fan-tailed cuckoo (Cacomantis flabelliformis).
Cultural depictions
The superb fairywren is used as an emblem by the Bird Observation & Conservation Australia. On 12 August 1999, a superb fairywren was mistakenly illustrated for an Australia Post 45c pre-stamped envelope meant to depict a splendid fairywren. Called the blue wren as it was then known, it had previously featured on a 2s.5d. stamp, released in 1964, which was discontinued with the advent of decimal currency.
Le Mérion superbe est sédentaire et territorial. Comme d'autres Maluridae, il est remarquable pour plusieurs caractéristiques comportementales particulières ; les oiseaux sont socialement monogames et, bien qu'ils forment des couples entre un mâle et une femelle, chaque partenaire peut s'accoupler avec d'autres individus voire aider à l'élevage des jeunes d'autres couvées. Lors de la parade nuptiale, les mâles arrachent des pétales jaunes et les exhibent aux femelles. Le Mérion superbe se nourrit principalement d'insectes et complète son alimentation avec des graines.
Ce mérion peuple une grande variété d'habitats, vivant presque dans n'importe quelle zone où il dispose au moins d'un petit taillis dense pour se mettre à l'abri, comme dans les pâturages avec quelques buissons épars, dans les forêts peu épaisses, les bois, les landes et les jardins privés. Il s'est bien adapté à l'environnement urbain et est commun dans les banlieues de Sydney, de Canberra et de Melbourne. Jusqu'à six sous-espèces sont reconnues, mais seules deux sont généralement distinguées : Malurus cyaneus cyaneus et Malurus cyaneus cyanochlamys, plus petite et plus pâle. Le Mérion superbe est considéré comme espèce de «préoccupation mineure» par l'Union internationale pour la conservation de la nature.
Description
Le Mérion superbe mesure 14 centimètres de long et pèse de 8 à 13 grammes, les mâles étant en moyenne légèrement plus grands que les femelles. La queue mesure en moyenne 5,9 cm de long, ce qui en fait l'une des plus courtes parmi le genre Malurus. Le bec est relativement long, mesurant en moyenne 9 mm pour la sous-espèce cyaneus et 8 mm chez les autres ; il est étroit et pointu, et s'élargit à la base. Plus large à la base qu'il n'est long, le bec à la même forme que celui des autres oiseaux insectivores.
Comme les autres mérions, le Mérion superbe est remarquable pour son dimorphisme sexuel marqué, les mâles portant en période de reproduction un plumage très voyant qui comporte un bleu argenté iridescent contrastant avec le noir et le gris-brun du reste du corps. La couronne et les couvertures parotiques très colorées sont particulièrement mises en valeur lors de la parade nuptiale. Le mâle reproducteur a la calotte, les couvertures parotiques, le haut du dos et la queue couverts d'un plumage bleu éclatant, les ailes sont marron, la gorge, le trait loral traversant l'œil, la poitrine et le bec sont noirs. Les mâles non-reproducteurs, les femelles et les jeunes sont principalement fauve, avec le ventre plus clair, et la queue fauve également pour les femelles et les jeunes ou d'un gris-bleu mat pour les mâles. Le bec est marron chez les femelles et les jeunes et noir chez les mâles après leur premier hiver.
Les mâles immatures muent pour arborer le plumage reproducteur dès la première saison de reproduction suivant leur éclosion, bien que cette mue soit parfois incomplète et laisse des plumes brunâtres sur un ou deux ans. Les deux sexes muent en automne, après la période de reproduction. Les mâles revêtent un plumage non-reproducteur éclipse ; ils muent pour reprendre leur plumage reproducteur en hiver ou au printemps. La couleur bleue du plumage des mâles, surtout au niveau des parotiques, est très irisée en raison de la disposition aplatie et tordue des barbules. Le plumage bleu reflète aussi fortement les rayons ultraviolets, ce qui permet à l'animal d'être mieux vu par d'autres mérions car leur spectre de vision des couleurs va jusque dans ces longueurs d'ondes.
Écologie et comportement
Chant
Les communications vocales entre mérions sont surtout utilisées pour les échanges entre oiseaux d'un même groupe social et pour la défense d'un territoire. Le chant de base, ou de type I, est un enchaînement de notes aiguës comprenant 10 à 20 notes par seconde ; il est émis par les mâles et les femelles. Les mâles ont également un chant particulier dit de type II, qu'ils produisent en réponse aux cris des prédateurs, généralement les Cassicans à collier (Cracticus torquatus). Le rôle de ce comportement, qui n'entraîne pas de réponse des mérions voisins, reste inconnu. Ce n'est pas un cri d'alarme et il trahit auprès du prédateur l'emplacement du mâle l'émettant. Il pourrait servir à annoncer la bonne santé du mérion, mais cela est loin d'être certain. Le cri d'alarme du Mérion superbe est une série de vifs tchit, produits et compris par les petits oiseaux en réponse aux prédateurs de manière universelle. Les femelles émettent également une sorte de ronronnement durant l'incubation. Le Mérion superbe semble également utiliser un chant comme un "mot de passe" pour ses poussins, comme système de défense face au parasitisme de couvée exercé par les coucous.
Habitudes de vie
Comme tous les maluridés, le Mérion superbe est très actif et cherche souvent sa nourriture sans répit, en particulier dans les zones ouvertes près d'un couvert, ou dans les feuillages bas. Il se déplace en séries de bonds et rebonds, s'équilibrant à l'aide de sa queue proportionnellement grande. Les ailes courtes et arrondies assurent une bonne impulsion et sont utiles pour les vols courts, mais pas pour les escapades prolongées. Au printemps et en été, les oiseaux sont actifs toute la journée et chantent en cherchant leur nourriture. Les insectes sont nombreux et faciles à attraper, ce qui permet aux oiseaux de se reposer entre leurs recherches ; le groupe se regroupe sous un couvert durant les heures les plus chaudes de la journée. La nourriture est difficile à trouver pendant l'hiver et les oiseaux sont obligés de passer la journée à la recherche de nourriture.
Le Mérion superbe pratique la reproduction communautaire, et forme des couples ou de petits groupes d'oiseaux maintenant et défendant de petits territoires toute l'année durant. Les groupes sont composés d'un couple socialement monogame et de un ou plusieurs assistants, nés dans le territoire mais pas nécessairement issu du couple, qui aident à l'élevage des jeunes. Ces oiseaux auxiliaires aident dans la défense du territoire, l'alimentation et l'élevage des jeunes. Les oiseaux d'un même groupe se perchent côte à côte dans la végétation dense et se lissent mutuellement les plumes.
Les principaux prédateurs des nids des Mérions superbes sont le Cassican flûteur (Gymnorhina tibicen), les cassicans du genre Cracticus, le Martin-chasseur géant (Dacelo novaeguineae), les réveilleurs du genre Strepera, les corneilles et corbeaux du genre Corvus ou les pitohuis du genre Colluricincla ainsi que certains mammifères introduits, comme le renard roux (Vulpes vulpes), le chat ou encore le rat noir (Rattus rattus). Le Mérion superbe peut adopter une attitude défensive particulière nommée course du rongeur afin de distraire des prédateurs et les détourner du nid. L'oiseau abaisse la tête, le cou et la queue, se tient ailes dépliées et plumes ébouriffées, tout en s'enfuyant à toute vitesse et en émettant des cris d'alarme continus. Une étude de terrain menée à Canberra a montré que les Mérions superbes qui vivaient dans les zones fréquentées par le Méliphage bruyant (Manorina melanocephala) reconnaissaient les cris d'alarme de ces oiseaux et prenaient la fuite. Ceci suggère que l'espèce s'est adaptée et a appris à discerner les vocalises d'une autre espèce et à y répondre.
Alimentation
Le Mérion superbe est principalement insectivore. Son régime se compose d'une large gamme de petits animaux (surtout des insectes comme les fourmis, les sauterelles, les punaises, les mouches, les charançons ainsi que diverses larves), que l'oiseau complète par de petites quantités de graines, de fleurs et de fruits. Les oiseaux cherchent leur nourriture en sautillant au sol ou dans les arbustes de moins de deux mètres de haut. Ils sont vulnérables lors de cette recherche et restent toujours très près du couvert et se déplacent en groupe. Pendant l'hiver, lorsque la nourriture est plus rare, les fourmis représentent une ressource alimentaire de «dernier recours» importante, et constituent alors une proportion beaucoup plus élevée du régime que pendant les autres saisons. Contrairement aux oiseaux adultes, les oisillons sont nourris de gros insectes, comme des chenilles et des sauterelles.
Reproduction
Plusieurs comportements ont été observés lors de la parade nuptiale du Mérion superbe mâle. Lors du vol de l'hippocampe, ainsi nommé pour les ondulations rappelant le poisson marin, le mâle — cou tendu et plumes de la tête dressées — passe d'une position horizontale à une position verticale avec son corps, descend lentement vers le sol puis saute en battant des ailes rapidement. Une autre attitude, appelée face de ventilateur et pouvant jouer un rôle agressif ou de parade sexuelle, consiste pour le mâle à gonfler ses parotiques bleues en dressant les plumes sur les côtés de sa tête.
La reproduction se déroule au printemps et au début de l'été. Pendant la saison de reproduction, les mâles de cette espèce, comme d'autres mérions, arrachent des pétales jaunes contrastant avec leur plumage, et les présentent aux femelles sur leur territoire ou peu fréquemment sur un autre territoire. Les mâles montrent parfois des pétales aux femelles dans d'autres territoires en dehors de la saison de reproduction, sans doute pour se promouvoir. Les maluridés sont socialement monogames mais présentent une promiscuité sexuelle : un couple se lie pour la vie mais mâle comme femelle vont régulièrement s'accoupler avec d'autres individus ; certains oisillons sont ainsi élevés par un mâle qui n'est pas leur père. Le Mérion superbe est parmi les animaux qui produisent le plus de spermatozoïdes. Le comportement sexuel très libre de la femelle exacerbe la compétition entre spermatozoïdes et serait la raison de cette profusion. Le Mérion superbe peut être la proie de plusieurs parasites de couvée, comme le Coucou de Horsfield (Chrysococcyx basalis), ou moins couramment le Coucou éclatant (Chrysococcyx lucidus) ou encore le Coucou à éventail (Cacomantis flabelliformis).
Le nid est généralement situé à moins d'un mètre du sol ; c'est une boule faite d'herbes lâches et de toiles d'araignées avec une entrée sur un côté. Il peut y avoir deux couvées ou plus lors d'une saison de reproduction prolongée. Chaque ponte est constituée de trois ou quatre œufs blancs mats tachés de brun-rouge, mesurant 12 × 16 mm. Les œufs sont incubés pendant 14 jours, après quoi ils éclosent dans les 24 heures. Les nouveau-nés sont aveugles, rouges et déplumés, mais s'assombrissent rapidement au fur et à mesure que les plumes poussent. Les oisillons ouvrent leurs yeux après cinq ou six jours et sont entièrement plumés au bout du dixième jour. Les oisillons ne sont pas seulement élevés par le couple mais par d'autres mâles qui se sont accouplés avec la femelle. Tous les membres du groupe les nourrissent et éliminent leurs sacs fécaux durant les 10 à 14 premiers jours. Les oisillons sont capables de s'alimenter seuls à partir du 40e jour, mais restent dans le groupe familial pour un an ou plus avant de partir pour un autre groupe ou de prendre une position dominante dans leur groupe d'origine.
Répartition et habitat
Le Mérion Superbe est commun dans la plus grande partie du Sud-Est du continent australien, qui est relativement humide et fertile, depuis le Sud-Est de l'Australie-Méridionale (dont Adélaïde, l'île Kangourou et la péninsule d'Eyre), en passant par l'État de Victoria, la Tasmanie, le long de la côte et ses environs de la Nouvelle-Galles du Sud et du Queensland, et jusqu'au nord dans la région de Brisbane. C'est un oiseau commun dans les banlieues de Sydney, de Melbourne ou encore de Canberra. Il vit dans les zones boisées, généralement fournies en sous-bois, mais il est également adapté à la vie urbaine et peut être trouvé dans les parcs et jardins urbains du moment qu'il bénéficie d'un sous-bois de plantes indigènes à proximité. Le lantanier (Lantana camara), une adventice prolifique en Australie, a également fourni des abris dans les zones perturbées, tout comme les mûriers (genre Rubus), plantes envahissantes introduites.
Contrairement à d'autres mérions, l'environnement urbain et l'introduction du Moineau domestique (Passer domesticus) semblent lui profiter, selon une étude menée sur le terrain de l'Université nationale australienne à Canberra. Des colonies de Mérions superbes peuvent être trouvées dans le Hyde Park et dans les jardins botaniques royaux du centre urbanisé de Sydney. On ne le trouve pas dans les forêts denses, ni dans les environnements alpins. Les plantations forestières de pins (genre Pinus) et d'eucalyptus sont tout aussi inadaptées car elles n'offrent pas de sous-bois.
Taxinomie et systématique
Le Mérion superbe est l'une des douze espèces de mérions du genre Malurus, que l'on trouve en Australie et en Nouvelle-Guinée. Dans le genre, le plus proche parent de ce mérion est le Mérion splendide (M. splendens) ; ces deux espèces sont elles-mêmes étroitement apparentées au Mérion couronné (M. coronatus) du Nord-Ouest de l'Australie.
En 1777, William Anderson, alors chirurgien et naturaliste du troisième voyage du capitaine James Cook, recueille le premier spécimen de Mérion superbe lors d'un voyage au large de la côte orientale de la Tasmanie, dans la baie de l'Aventure de l'île Bruny. Il donne à l'oiseau le protonyme de Motacilla cyanea, la queue de l'oiseau lui rappelant les bergeronnettes européennes du genre Motacilla. Anderson ne vit cependant pas assez longtemps pour publier cette découverte, et c'est son assistant, William Ellis, qui décrit l'oiseau en 1782. Ce mérion est rattaché au genre Malurus par Louis Jean Pierre Vieillot en 1816, donnant à l'oiseau son nom scientifique actuel.
Peu de temps après l'arrivée de la First Fleet au Port Jackson de Sydney, l'oiseau prend le nom vulgaire de Superb Warbler pour les colons britanniques. Dans les années 1920, il est appelé Wren, Wren-warbler et Fairywren, noms donnés en référence à sa ressemblance avec le Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) appelé wren par les anglophones (warbler désigne les fauvettes, fairy les fées). On lui donne également le nom de Mormon Wren, soit «troglodyte mormon», en référence à l'ancien mariage plural de cette communauté et car l'on croyait alors que les mérions mâles étaient polygames, en prenant pour des femelles tous les oiseaux au plumage marron en compagnie d'un mâle, aux couleurs bleues. Les Ngarrindjeri du fleuve Murray et du parc national de Coorong ont eux appelé ce mérion Waatji pulyeri, ce qui signifie «le petit du buisson de Waatji», le waatji étant un nom pour Muehlenbeckia florulenta ; les Gunaïs l'appelaient Deeydgun, qui signifie «petit oiseau avec une longue queue». Le Mérion superbe était aussi, comme le Mérion de Lambert, appelé muruduwin par les Eoras et les Darugs, peuples du bassin de Sydney.
Malgré son nom anglais moderne de fairywren, le Mérion superbe est sans rapport avec les troglodytes. À l'origine classé dans la famille des Muscicapidae et plus tard en tant que membre de la famille des Sylviidae, il est finalement placé dans une nouvelle famille créée en 1975, celle des Maluridae. Plus récemment, une analyse ADN montre que la famille des Maluridae est liée aux familles des Meliphagidae et des Pardalotidae, qui appartiennent toutes trois à la super-famille Meliphagoidea.
Sous-espèces
Selon le Congrès ornithologique international et Alan P. Peterson, il existe six sous-espèces :
Malurus cyaneus cyaneus (Ellis, 1782), décrite en 1782, vit en Tasmanie ;
Malurus cyaneus samueli Mathews, 1912, de couleur intermédiaire entre cyaneus et elizabethae, vit sur Flinders Island, au large du Sud-Est de l'Australie ;
Malurus cyaneus elizabethae A.J. Campbell, 1901, d'un bleu nettement plus sombre, vit sur l'île King, au nord-ouest de la Tasmanie ;
Malurus cyaneus cyanochlamys Sharpe, 1881, vit dans le Sud-Est de l'Australie ;
Malurus cyaneus leggei Mathews, 1912, vit dans le centre-Sud de l'Australie ;
Malurus cyaneus ashbyi Mathews, 1912, vit sur l'île Kangourou, au large du Sud de l'Australie.
Les sous-espèces de Tasmanie et des îles du détroit de Bass sont cependant généralement regroupées dans la seule sous-espèce Malurus cyaneus cyaneus, avec des oiseaux plus grands et plus sombres que ceux de la sous-espèce continentale. Les mâles sont également d'une couleur bleu azur plus profond. On ne reconnaît alors qu'une seule autre sous-espèce, Malurus cyaneus cyanochlamys, comptant les oiseaux du continent australien, en général plus petits et plus pâles que ceux de Tasmanie, et avec certains spécimens mâles du Queensland portant une couronne pâle bleu argenté.
Histoire évolutive
Dans sa monographie de 1982, Richard Schodde propose que l'ancêtre commun au Mérion superbe et au Mérion splendide ait habité le Sud de l'Australie, et que les deux espèces aient divergé depuis deux enclaves, au Sud-Est de l'Australie pour le Mérion superbe, au Sud-Ouest pour le Mérion splendide. Le Sud-Ouest ayant été dans le passé plus sec que le Sud-Est, le Mérion splendide a pu se répandre dans les régions intérieures. Le Mérion superbe a lui pu se répandre en Tasmanie au cours d'une période glaciaire lorsque le niveau de la mer était bas et que l'île était connectée avec le reste du continent par un pont terrestre. La population tasmanienne se serait ensuite retrouvée isolée et a donné naissance à la sous-espèce cyaneus ; l'équivalent se serait produit sur les différentes îles du détroit de Bass ou le Mérion superbe habite, mais plus récemment ; pour cela le statut des sous-espèces samueli, elizabethae, leggei et ashbyi est discuté.
Représentations culturelles
Le Mérion superbe était utilisé comme emblème d'un club australien d'observateurs d'oiseaux, le Bird Observation & Conservation Australia. L'espèce figure aussi, par erreur, sur un timbre de l'Australia Post du 12 août 1999, qui était en fait censé représenter un Mérion splendide. Ce mérion a également été représenté sur un timbre de 1964 de valeur faciale 2 shillings et 5 pences (2s.5d.), abandonné avec l'avènement de la monnaie décimale.
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The superb fairywren (Malurus cyaneus), also known as the superb blue-wren or colloquially as the blue wren, is a passerine bird of the family Maluridae, common and familiar across southeastern Australia. The species is sedentary and territorial, also exhibiting a high degree of sexual dimorphism; the male in breeding plumage has a striking bright blue forehead, ear coverts, mantle, and tail, with a black mask and black or dark blue throat. Non-breeding males, females and juveniles are predominantly grey-brown in colour; this gave the early impression that males were polygamous, as all dull-coloured birds were taken for females. Two subspecies groups are recognized: the larger and darker Tasmanian form cyaneus and the smaller and paler mainland form cyanochlamys.
Like other fairywrens, the superb fairywren is notable for several peculiar behavioural characteristics; the birds are socially monogamous and sexually promiscuous, meaning that although they form pairs between one male and one female, each partner will mate with other individuals and even assist in raising the young from such pairings. Male wrens pluck yellow petals and display them to females as part of a courtship display.
The superb fairywren can be found in almost any area that has at least a little dense undergrowth for shelter, including grasslands with scattered shrubs, moderately thick forest, woodland, heaths, and domestic gardens. It has adapted well to the urban environment and is common in suburban Sydney, Canberra and Melbourne. The superb fairywren eats mostly insects and supplements its diet with seeds.
Taxonomy
The superb fairywren is one of 12 species of the genus Malurus, commonly known as fairywrens, found in Australia and lowland New Guinea. Within the genus, the superb fairywren's closest relative is the splendid fairywren; these two "Blue wrens" are also related to the purple-crowned fairywren of northwestern Australia.
William Anderson, surgeon and naturalist on Captain James Cook's third voyage, collected the first superb fairywren specimen in 1777 while traveling off the coast of eastern Tasmania, in Bruny Island's Adventure Bay. He named it Motacilla cyanea because its tail reminded him of the European wagtails of the genus Motacilla. Anderson did not live to publish his findings, although his assistant William Ellis described the bird in 1782. The genus Malurus was later described by Louis Jean Pierre Vieillot in 1816, giving the bird its current scientific name.
Shortly after the First Fleet's arrival at Port Jackson, Sydney, the bird gained the common name superb warbler. In the 1920s came common names wren and wren-warbler—both from its similarity to the European wren—and fairywren. The bird has also been called Mormon wren, a reference to observations of one blue-plumaged bird accompanied by many brown-plumaged birds, which were incorrectly assumed to be all female. The Ngarrindjeri people of the Murray River and Coorong regions called it waatji pulyeri, meaning "little one of the waatji (lignum) bush", and the Gunai called it deeydgun, meaning "little bird with long tail". Both it and the variegated fairywren were known as muruduwin to the local Eora and Darug inhabitants of the Sydney basin.
Like other fairywrens, the superb fairywren is unrelated to the true wren. It was previously classified as a member of the old world flycatcher family Muscicapidae and later as a member of the warbler family Sylviidae before being placed in the newly recognised Maluridae in 1975. More recently, DNA analysis has shown the Maluridae family to be related to the Meliphagidae (honeyeaters), and the Pardalotidae (pardalotes, scrubwrens, thornbills, gerygones and allies) in the large superfamily Meliphagoidea.
Subspecies
Two subspecies groups are recognized, though future DNA studies may prompt reclassification.
Malurus cyaneus cyaneus, the nominate subspecies described in 1782, is found throughout Tasmania and on the Bass Strait Islands. Birds are larger and darker than the mainland subspecies, with males having a deeper azure blue coloration. Those of King Island were first described as a separate species elizabethae by A.J. Campbell in 1901, with a deeper blue colour still. Birds of Flinders Island are of intermediate colour between the King Island and Tasmanian forms. Schodde in his 1982 review reclassified elizabethae under cyaneus.
Malurus cyaneus cyanochlamys, described by Richard Sharpe in 1881, is found on mainland Australia; in general, birds are smaller and paler than those of Tasmania, with Queensland male birds bearing a pale silvery blue crown, ear tufts and mantle.
Evolutionary history
In his 1982 monograph, ornithologist Richard Schodde proposed a southern origin for the common ancestor of the superb and splendid fairywrens. At some time in the past it was split into southwestern (splendid) and southeastern (superb) enclaves. As the southwest was dryer than the southeast, once conditions were more favourable, the splendid forms were more able to spread into inland areas. In the east, the superb fairywren spread into Tasmania during a glacial period when the sea level was low and the island was connected with the rest of the continent via a land bridge. What gave rise to subspecies cyaneus became isolated as the sea levels rose. The Bass Strait forms were isolated from Tasmania but more recently and so their subspecific status was not maintained. Further molecular studies may result in this hypothesis being modified.
Description
The superb fairywren is 14 cm (5½ in) long and weighs 8–13 g (0.28–0.46 oz), with males on average slightly larger than females. The average tail length is 5.9 cm (2⅓ in), among the shortest in the genus. Averaging 9 mm (0.4 in) in subspecies cyaneus and 8 mm (0.3 in) in subspecies cyanochlamys, the bill is relatively long, narrow and pointed and wider at the base. Wider than it is deep, the bill is similar in shape to those of other birds that feed by probing for or picking insects off their environs.
Like other fairywrens, the superb fairywren is notable for its marked sexual dimorphism, males adopting a highly visible breeding plumage of brilliant iridescent blue contrasting with black and grey-brown. The brightly coloured crown and ear tufts are prominently featured in breeding displays. The breeding male has a bright-blue forehead, ear coverts, mantle and tail, brown wings, and black throat, eye band, breast and bill. Females, immatures, and non-breeding males are a plain fawn colour with a lighter underbelly and a fawn (females and immatures) or dull greyish blue (males) tail. The bill is brown in females and juveniles and black in males after their first winter. Immature males moult into breeding plumage the first breeding season after hatching, though incomplete moulting sometimes leaves residual brownish plumage that takes another year or two to perfect. Both sexes moult in autumn after breeding, with males assuming an eclipse non-breeding plumage. They moult again into nuptial plumage in winter or spring. Breeding males' blue plumage, particularly the ear-coverts, is highly iridescent because of the flattened and twisted surface of the barbules. The blue plumage also reflects ultraviolet light strongly, and so may be even more prominent to other fairywrens, whose colour vision extends into this part of the spectrum.
Vocal communication among superb fairywrens is used primarily for communication between birds in a social group and for advertising and mobbing, or defending a territory. The basic, or Type I, song is a 1–4 second high-pitched reel consisting of 10–20 short elements per second; it is sung by both males and females. Males also possess a peculiar song-like Type II vocalization, which is given in response to the calls of predatory birds, commonly grey butcherbirds (Cracticus torquatus). The purpose of this behaviour, which does not elicit a response from other nearby wrens, remains unknown. It is not a warning call, but in fact gives away the location of the vocalizing male to the predator. It may serve to announce male fitness, but this is far from certain. Superb fairywrens' alarm call is a series of brief sharp chits, universally given and understood by small birds in response to predators. Females also emit a purr while incubating. Strangely, the bird appears to also use song as a password for its chicks to give it a chance to avoid cuckoo parasites.
Distribution and habitat
The superb fairywren is common throughout most of the relatively wet and fertile south-eastern corner of the continent, from the south-east of South Australia (including Kangaroo Island and Adelaide) and the tip of the Eyre Peninsula, through all of Victoria, Tasmania, coastal and sub-coastal New South Wales and Queensland, through the Brisbane area and extending inland – north to the Dawson River and west to Blackall; it is a common bird in the suburbs of Sydney, Melbourne and Canberra. It is found in wooded areas, generally with plenty of undergrowth, and has also adapted to urban existence and can be found in gardens and urban parks as long as there is an undergrowth of native plants nearby. Lantana (Lantana camara), a prolific weed in Australia, has also been beneficial in providing shelter in disturbed areas, as has the introduced and invasive blackberry (Rubus spp.) Unlike other fairywrens, it appears to benefit from the urban environment and has out-competed the introduced house sparrow (Passer domesticus) in one study on the grounds of the Australian National University in Canberra. Colonies of wrens can be found in Hyde Park and the Royal Botanic Gardens in Sydney's urbanized centre. It is not found in dense forest nor in alpine environments. Forestry plantations of pine (Pinus spp.) and eucalypts are also unsuitable as they lack undergrowth.
Behaviour
Like all fairywrens, the superb fairywren is an active and restless feeder, particularly on open ground near shelter, but also through the lower foliage. Movement is a series of jaunty hops and bounces, with its balance assisted by a proportionally large tail, which is usually held upright, and rarely still. The short, rounded wings provide good initial lift and are useful for short flights, though not for extended jaunts. During spring and summer, birds are active in bursts through the day and accompany their foraging with song. Insects are numerous and easy to catch, which allows the birds to rest between forays. The group often shelters and rests together during the heat of the day. Food is harder to find during winter and they are required to spend the day foraging continuously.
The superb fairywren is a cooperative breeding species, with pairs or groups of 3–5 birds maintaining and defending small territories year-round. The group consists of a social pair with one or more male or female helper birds that were hatched in the territory, though they may not necessarily be the offspring of the main pair. These birds assist in defending the territory and feeding and rearing the young. Birds in a group roost side-by-side in dense cover as well as engaging in mutual preening.
Major nest predators include Australian magpies (Gymnorhina tibicen), butcherbirds (Cracticus spp.), laughing kookaburra (Dacelo novaeguineae), currawongs (Strepera spp.), crows and ravens (Corvus spp.), shrike-thrushes (Colluricincla spp.) as well as introduced mammals such as the red fox (Vulpes vulpes), cat and black rat (Rattus rattus). Superb fairywrens may utilise a 'rodent-run' display to distract predators from nests with young birds. The head, neck and tail are lowered, wings held out and feathers fluffed as the bird runs rapidly and voices a continuous alarm call. A field study in Canberra found that superb fairywrens that lived in areas frequented by noisy miners (Manorina melanocephala) recognised miner alarm calls and took flight, and had learnt to ignore their non-alarm calls, while those that live in areas not frequented by noisy miners did not respond to miner alarm calls. This suggests the species has adapted and learned to discriminate and respond to another species' vocalisations.
Diet
Superb fairywrens are predominantly insectivorous. They eat a wide range of small creatures (mostly insects such as ants, grasshoppers, shield bugs, flies, weevils and various larvae) as well as small quantities of seeds, flowers, and fruit. Their foraging, termed 'hop-searching', occurs on the ground or in shrubs that are less than two metres high. Because this foraging practice renders them vulnerable to predators, birds tend to stick fairly close to cover and forage in groups. During winter, when food may be scarce, ants are an important 'last resort' food, constituting a much higher proportion of the diet. Nestlings, in contrast to adult birds, are fed a diet of larger items such as caterpillars and grasshoppers.
Courtship
Several courtship displays by superb fairywren males have been recorded. The 'sea horse flight', named for its seahorse-like undulations, is one such display. During this exaggerated flight, the male—with his neck extended and his head feathers erect—tilts his body from horizontal to vertical, and descends slowly and springs upwards by rapidly beating his wings after alighting on the ground. The 'face fan' display may be seen as a part of aggressive or sexual display behaviours; it involves the flaring of the blue ear tufts by erecting the feathers.
During the reproductive season, males of this and other fairywren species pluck yellow petals, which contrast with their plumage, and show them to female fairywrens. The petals often form part of a courtship display and are presented to a female in the male fairywren's own or another territory. Males sometimes show petals to females in other territories even outside the breeding season, presumably to promote themselves. Fairywrens are socially monogamous and sexually promiscuous: pairs will bond for life, though both males and females will regularly mate with other individuals; a proportion of young will have been fathered by males from outside the group. Young are often raised not by the pair alone, but with other males who also mated with the pair's female assisting.
Breeding
Breeding occurs from spring through to late summer; the nest is a round or domed structure made of loosely woven grasses and spider webs, with an entrance in one side generally close to the ground, under 1 m (3 ft), and in thick vegetation. Two or more broods may be laid in an extended breeding season. A clutch of three or four matte white eggs with reddish-brown splotches and spots, measuring 12 x 16 mm (0.45 x 0.6 in). The eggs are incubated for 14 days, after which they hatch within 24 hours. Newborn chicks are blind, red and featherless, though quickly darken as feathers grow. Their eyes open by day five or six and are fully feathered by day 10. All group members feed and remove fecal sacs for 10–14 days. Fledglings are able to feed themselves by day 40 but remain in the family group as helpers for a year or more before moving to another group or assuming a dominant position in the original group. In this role they feed and care for subsequent broods and repel cuckoos or predators. Superb fairywrens also commonly play host to the brood parasite Horsfield's bronze cuckoo (Chrysococcyx basalis) and, less commonly, the shining bronze cuckoo (Chrysococcyx lucidus) and fan-tailed cuckoo (Cacomantis flabelliformis).
Cultural depictions
The superb fairywren is used as an emblem by the Bird Observation & Conservation Australia. On 12 August 1999, a superb fairywren was mistakenly illustrated for an Australia Post 45c pre-stamped envelope meant to depict a splendid fairywren. Called the blue wren as it was then known, it had previously featured on a 2s.5d. stamp, released in 1964, which was discontinued with the advent of decimal currency.