TRONCONNEUSE STIHL
Une tronçonneuse, aussi appelée scie mécanique ou encore scie à chaîne, est une scie motorisée et portable de taille et de puissance variables.
Son emploi est commun en sylviculture traditionnelle ou industrielle (forêt des landes), en bûcheronnage (par les bûcherons), en agriculture (sylvopastoralisme), en espaces verts (par les élagueurs), en jardinage (par les particuliers). Son utilisation est essentiellement l'abattage d'arbres, l'élagage, la taille des haies, la coupe de bois de chauffage, et pour tous autres travaux d'entretien des espaces verts.
Description et fonctionnement
Les tronçonneuses sont constituées d'un petit moteur à deux temps (certains modèles, plus petits, utilisent des moteurs électriques, voire rotatif pneumatique comme la Quasiturbine, d'une lame ou guide et de la chaîne de tronçonneuse. Généralement chaque segment de la chaîne (qui est un assemblage de maillons de métal rivetés, similaire à une chaîne de vélo) est équipé d'une lame appelée « gouge » de forme carré, ou demi-ronde. Chaque maillon est composé de la partie gouge dotée d'une arête tranchante (affutée selon des angles bien précis) et d'un limiteur de profondeur (de nom rabot). Certaines tronçonneuses n'ont qu'une dent tous les deux maillons et sont utilisées pour le découpage de bois tendre. Le moteur entraîne la lame à vitesse assez rapide pour produire une coupe efficace.
Histoire
Il y a des débats sur l'origine des tronçonneuses, mais deux importants contributeurs sont Joseph Buford Cox et Andreas Stihl. Ce dernier a développé et breveté une tronçonneuse en 1925 et une tronçonneuse à gasoil en 1929, puis une société pour la production en masse de ces produits. La première tronçonneuse à essence fut commercialisée en 1927 par un autre inventeur allemand, Emil Lerp. Sa femme donne le nom « Dolmar » à son entreprise, qui fait aujourd'hui partie du groupe Makita et produit encore toutes ses tronçonneuses thermiques en Allemagne. Depuis leur introduction, les tronçonneuses sont devenues un outil primordial de la coupe des arbres. Cependant, évolution technologique aidant, les bûcherons sont remplacés par des équipements motorisés (abatteuses) qui effectuent un ensemble d'opération (abattage, élagage et débitage) plus rapidement que l'homme. Avant l'invention de la tronçonneuse, il était difficile pour les entreprises de coupe d'abattre les arbres plus rapidement que leur repousse. L'apparition de tronçonneuses légères et efficaces a définitivement modifié cette situation, ce qui constitue un évènement marquant, tant au plan écologique qu'au plan politique. Les principaux fabricants sont Stihl, Poulan, Dolmar, Jonsered, Husqvarna, McCulloch, PPK, Solo, Partner, Echo, Makita... Depuis peu des tronçonneuses électriques "professionnelles" (de 2 à 5 kg) apparaissent (Dolmar, Stihl et Pellenc), équipées de batterie, moins bruyantes, moins polluantes pour l'utilisateur, plus faciles à faire démarrer et à entretenir. Au moins un fabricant propose en 2012 une station de charge photovoltaïque adaptée. Pour un des modèles, la batterie est portée comme un sac à dos. En 2012, ces matériels semblent plus adaptés aux petits travaux et chantiers urbains.
Entretien
Une tronçonneuse possède habituellement deux sources de lubrification. Comme la plupart des moteurs à deux temps, le carburant essence sans plomb 95) contient de 2,5 à 3 % d'huile pour sa lubrification. Un second réservoir contient l'huile spécifiquement conçue pour la lubrification de la lame et de la chaîne ; cette huile est généralement appelée "huile de chaîne". Le contenu de ce réservoir d'huile de chaîne se vide par la force centrifuge imprimée à la chaîne lorsqu'elle tourne sur la roue dentée qui l'entraîne. À titre de précaution, il est souvent rempli en même temps que le réservoir de carburant, les deux réservoirs se retrouvant vides en même temps (préréglage des débits à la fabrication). Si la tronçonneuse fonctionne sans huile de chaîne, ou bien si l'huile utilisée n'est pas appropriée, la chaîne a un fort risque de se briser. Les précautions habituelles sont à prendre avec le carburant (éviter en particulier de remplir d'essence une tronçonneuse à la lame brulante !). En présence de certaines essences de bois (résineux notamment), l'opérateur doit dégager manuellement les sorties d'huile, qui sont bouchées par les particules qui collent aux trous laissant s'écouler l'huile. Les particules de bois peuvent également boucher le filtre à air. Dans ce cas, il doit être dégagé à la main, mais en opération normale, ce problème ne survient guère. Plusieurs opérateurs le frottent avec de l'essence pure, car l'huile favorise l'adhérence des particules. Le meilleur moyen de nettoyer le filtre à air est la soufflette d'air comprimé. La chaîne doit être bien affûtée (le terme aiguiser est plutôt destiné aux lames comme celles des couteaux) pour assurer une coupe aisée. Une tronçonneuse coupe le bois sans qu'il soit nécessaire de forcer. On peut utiliser une lime ronde, trapèze, trapèze double ou triangle montée sur un guide, ou recourir à une affûteuse électrique spécialement conçue à cet effet. Dans ce cas, il faut démonter la chaîne. Le guide assure que les gouges soient affûtées selon le meilleur angle. Un affûtage à la main peut donner un meilleur résultat s'il est bien réalisé, mais les affûteuses électriques sont plus rapides, surtout lorsque la chaîne est abîmée ou salie. Lorsqu'elles sont composées de carbures, les dents requièrent une technique d'aiguisage nécessitant l'intervention d'un spécialiste, sinon, les chaînes classiques peuvent être affûtées par son utilisateur. Il ne faut pas hésiter à changer une chaîne trop usée, ou abîmée, ou qui a trop chauffé. Une chaîne qui casse en fonctionnement est un danger majeur. En même temps que l'affûtage il peut être nécessaire de rectifier le guide chaîne. Élément de sécurité essentiel, un bon affûtage permet aussi de scier plus rapidement, d'économiser le moteur, la chaîne, et le guide chaîne. En cas de travaux intensifs, on peut utiliser successivement plusieurs chaînes préalablement aiguisées et qui ne seront ré-aiguisées qu'à la fin des travaux, évitant ainsi d'interrompre le travail. À chaque affûtage, le guide chaîne est alors retourné (haut/bas) afin d'obtenir une usure plus régulière. Le guide chaîne doit être changé s'il présente une trop forte usure de sa gorge (les maillons de la chaîne ne rentre alors pas complètement dans la gorge) ou une usure très dissymétrique des deux bords de la gorge (ne pas hésiter à s'adresser à un réparateur professionnel). En utilisation normale, le guide chaîne est conservé très longtemps. Son remplacement sur une grosse tronçonneuse peut être couteux.
Son emploi est commun en sylviculture traditionnelle ou industrielle (forêt des landes), en bûcheronnage (par les bûcherons), en agriculture (sylvopastoralisme), en espaces verts (par les élagueurs), en jardinage (par les particuliers). Son utilisation est essentiellement l'abattage d'arbres, l'élagage, la taille des haies, la coupe de bois de chauffage, et pour tous autres travaux d'entretien des espaces verts.
Description et fonctionnement
Les tronçonneuses sont constituées d'un petit moteur à deux temps (certains modèles, plus petits, utilisent des moteurs électriques, voire rotatif pneumatique comme la Quasiturbine, d'une lame ou guide et de la chaîne de tronçonneuse. Généralement chaque segment de la chaîne (qui est un assemblage de maillons de métal rivetés, similaire à une chaîne de vélo) est équipé d'une lame appelée « gouge » de forme carré, ou demi-ronde. Chaque maillon est composé de la partie gouge dotée d'une arête tranchante (affutée selon des angles bien précis) et d'un limiteur de profondeur (de nom rabot). Certaines tronçonneuses n'ont qu'une dent tous les deux maillons et sont utilisées pour le découpage de bois tendre. Le moteur entraîne la lame à vitesse assez rapide pour produire une coupe efficace.
Histoire
Il y a des débats sur l'origine des tronçonneuses, mais deux importants contributeurs sont Joseph Buford Cox et Andreas Stihl. Ce dernier a développé et breveté une tronçonneuse en 1925 et une tronçonneuse à gasoil en 1929, puis une société pour la production en masse de ces produits. La première tronçonneuse à essence fut commercialisée en 1927 par un autre inventeur allemand, Emil Lerp. Sa femme donne le nom « Dolmar » à son entreprise, qui fait aujourd'hui partie du groupe Makita et produit encore toutes ses tronçonneuses thermiques en Allemagne. Depuis leur introduction, les tronçonneuses sont devenues un outil primordial de la coupe des arbres. Cependant, évolution technologique aidant, les bûcherons sont remplacés par des équipements motorisés (abatteuses) qui effectuent un ensemble d'opération (abattage, élagage et débitage) plus rapidement que l'homme. Avant l'invention de la tronçonneuse, il était difficile pour les entreprises de coupe d'abattre les arbres plus rapidement que leur repousse. L'apparition de tronçonneuses légères et efficaces a définitivement modifié cette situation, ce qui constitue un évènement marquant, tant au plan écologique qu'au plan politique. Les principaux fabricants sont Stihl, Poulan, Dolmar, Jonsered, Husqvarna, McCulloch, PPK, Solo, Partner, Echo, Makita... Depuis peu des tronçonneuses électriques "professionnelles" (de 2 à 5 kg) apparaissent (Dolmar, Stihl et Pellenc), équipées de batterie, moins bruyantes, moins polluantes pour l'utilisateur, plus faciles à faire démarrer et à entretenir. Au moins un fabricant propose en 2012 une station de charge photovoltaïque adaptée. Pour un des modèles, la batterie est portée comme un sac à dos. En 2012, ces matériels semblent plus adaptés aux petits travaux et chantiers urbains.
Entretien
Une tronçonneuse possède habituellement deux sources de lubrification. Comme la plupart des moteurs à deux temps, le carburant essence sans plomb 95) contient de 2,5 à 3 % d'huile pour sa lubrification. Un second réservoir contient l'huile spécifiquement conçue pour la lubrification de la lame et de la chaîne ; cette huile est généralement appelée "huile de chaîne". Le contenu de ce réservoir d'huile de chaîne se vide par la force centrifuge imprimée à la chaîne lorsqu'elle tourne sur la roue dentée qui l'entraîne. À titre de précaution, il est souvent rempli en même temps que le réservoir de carburant, les deux réservoirs se retrouvant vides en même temps (préréglage des débits à la fabrication). Si la tronçonneuse fonctionne sans huile de chaîne, ou bien si l'huile utilisée n'est pas appropriée, la chaîne a un fort risque de se briser. Les précautions habituelles sont à prendre avec le carburant (éviter en particulier de remplir d'essence une tronçonneuse à la lame brulante !). En présence de certaines essences de bois (résineux notamment), l'opérateur doit dégager manuellement les sorties d'huile, qui sont bouchées par les particules qui collent aux trous laissant s'écouler l'huile. Les particules de bois peuvent également boucher le filtre à air. Dans ce cas, il doit être dégagé à la main, mais en opération normale, ce problème ne survient guère. Plusieurs opérateurs le frottent avec de l'essence pure, car l'huile favorise l'adhérence des particules. Le meilleur moyen de nettoyer le filtre à air est la soufflette d'air comprimé. La chaîne doit être bien affûtée (le terme aiguiser est plutôt destiné aux lames comme celles des couteaux) pour assurer une coupe aisée. Une tronçonneuse coupe le bois sans qu'il soit nécessaire de forcer. On peut utiliser une lime ronde, trapèze, trapèze double ou triangle montée sur un guide, ou recourir à une affûteuse électrique spécialement conçue à cet effet. Dans ce cas, il faut démonter la chaîne. Le guide assure que les gouges soient affûtées selon le meilleur angle. Un affûtage à la main peut donner un meilleur résultat s'il est bien réalisé, mais les affûteuses électriques sont plus rapides, surtout lorsque la chaîne est abîmée ou salie. Lorsqu'elles sont composées de carbures, les dents requièrent une technique d'aiguisage nécessitant l'intervention d'un spécialiste, sinon, les chaînes classiques peuvent être affûtées par son utilisateur. Il ne faut pas hésiter à changer une chaîne trop usée, ou abîmée, ou qui a trop chauffé. Une chaîne qui casse en fonctionnement est un danger majeur. En même temps que l'affûtage il peut être nécessaire de rectifier le guide chaîne. Élément de sécurité essentiel, un bon affûtage permet aussi de scier plus rapidement, d'économiser le moteur, la chaîne, et le guide chaîne. En cas de travaux intensifs, on peut utiliser successivement plusieurs chaînes préalablement aiguisées et qui ne seront ré-aiguisées qu'à la fin des travaux, évitant ainsi d'interrompre le travail. À chaque affûtage, le guide chaîne est alors retourné (haut/bas) afin d'obtenir une usure plus régulière. Le guide chaîne doit être changé s'il présente une trop forte usure de sa gorge (les maillons de la chaîne ne rentre alors pas complètement dans la gorge) ou une usure très dissymétrique des deux bords de la gorge (ne pas hésiter à s'adresser à un réparateur professionnel). En utilisation normale, le guide chaîne est conservé très longtemps. Son remplacement sur une grosse tronçonneuse peut être couteux.