FERS A CHEVAL
Le fer à cheval est une bande de métal recourbée en U servant à protéger de l'usure le dessous des sabots des équidés. L'invention date du IXe siècle. Le maréchal-ferrant est l'artisan spécialiste du ferrage des chevaux. Autrefois sédentaire et de surcroit forgeron, le maréchal-ferrant moderne est spécialisé et déplace son matériel d'un site à l'autre pour ferrer les équidés là où ils se trouvent, même sur leurs lieux de pâturage. Selon l'emploi fait du cheval, c'est-à-dire travail ou équitation, et l'état ou pathologie des sabots (ferrure orthopédique), les fers ont différentes formes et sont constitués de matériaux adaptés. Le fer à cheval est réputé pour être un porte-bonheur lorsqu'il est porté.
Rôle du fer
- Éviter l’usure prématurée de la corne
- Rôle orthopédique : défauts d’aplombs, pieds atrophiés ou encastelés, pieds plats, talons fuyants
- Traitement de certaines pathologies : affections ostéo-articulaires, hygroma du coude, maladie naviculaire, abcès, problèmes
- Pour certains chevaux, éviter de se faire mal dans les cailloux.
Historique
Les Grecs ne connaissaient pas la ferrure. Xénophon mentionne l'embatai, pièce de cuir lacée pour protéger les pieds dans les terrains abrasifs. Vers 330 avant JC, les opérations militaires de cavalerie d'Alexandre le Grand ont dû être interrompues pour permettre aux chevaux de reformer la corne de leurs sabots. Toutefois, l'opinion de Diderot dans son encyclopédie est différente ; cependant, Homère et Appien font mention d'un fer à cheval, le premier dans le 151e vers du second livre de l' Iliade, l'autre dans son livre de bello mithridatico. Les Romains ont inventé l'hipposandale : pièce de métal recouvrant la corne et remontant en partie sur le sabot, maintenue par des lacets de cuir. Il est mentionné que l'empereur Néron faisait ferrer ses chevaux de fers d'argent, et sa femme Poppée ses mules d'or. Le moyen de tenue n'est hélas pas précisé. Une forme moderne de l'hipposandale existe de nos jours mais son utilisation est marginale. Des fouilles des tumuli de guerriers mongols de cette époque ont permis de retrouver des fers circulaires, fixés uniquement sur leur bord d'appui externe. Une étude de la littérature antérieure à l’œuvre de Léon VI a permis de localiser, dans un traité byzantin militaire (De re strategica), une référence à des plaques de fer placées sous les sabots des chevaux pour les protéger. Même si l’auteur ne se réfère pas de façon précise aux fers à clous, cette mention devient une preuve importante de l’utilisation, plus tôt qu’on ne le pensait, d’un fer plein dès l'époque protobyzantine. Cette œuvre est datée du VIe siècle. Il est fait référence aux plaques de fer. L’auteur donne des conseils sur les chevaux mis en première ligne de bataille et sur la façon de les équiper pour les protéger. Outre une armure pour la tête, la poitrine et l’encolure, il conseille de mettre à l’abri les pieds des chevaux de mauvaises blessures, causées par les chausse-trappes ou des engins similaires, grâce à des plaques de fer. Il ne pourrait s’agir ici que de fers à cheval semblables au fer oriental, non pas vides – comme la plupart des hipposandales et des fers à clous de type européen – mais pleins à la base pour que le pied de l’animal soit entièrement protégé des chausse-trappes. Le fer à cheval est attesté de façon indubitable en Europe où il apparaît à la fin du IXe siècle dans les zones de terres lourdes et humides. Cesare Fiaschi écrit en 1556 le premier traité sur les mors et les fers à cheval, Trattato dell'imbrigliare, atteggiare, & ferrare cavalli (La manière de bien emboucher, manier et ferrer les chevaux). La maréchalerie se codifie avec Jacques de Solleysel (1664), A de Garsault (1771), Philippe-Étienne Lafosse (1803), et Claude Bourgelat (1804). Avec le développement de l'art vétérinaire, apparaissent aux XIX e et XXe siècles des ferrures orthopédiques complexes. Le XXe siècle voit avec l'apparition de nouveaux matériaux et alliages, le développement des fers en aluminium, en matière plastique, les amortisseurs à base de silicone et les résines composites pour renforcer la paroi des sabots.
Parties du fer
- On décrit au fer quatre parties, la pince (partie avant), la mamelle puis le quartier (parties latérales) et enfin l'éponge (partie arrière). Les bords du fer sont appelés rives, la distance entre les rives est appelée couverture.
- La voûte est la rive interne du fer correspondant à la pince en rive externe.
- Les fers sont percés de trous destinés à permettre le passage des clous. L'extrémité du trou située vers le sol est appelée étampure, celle dirigée vers le sabot est appelée contre-perçure. Le fer est dit étampé à gras quand les étampures sont éloignées de la rive externe, étampé à maigre dans le cas contraire.
- Les pinçons sont des rebords du fer, de forme triangulaire, destinés à stabiliser la tenue du fer. Le plus souvent, les fers antérieurs portent un seul pinçon tandis que les postérieurs deux.
- Des mortaises à crampons peuvent être creusées sur le fer ; il s'agit d'orifices filetés permettant de visser des crampons sur le fer afin d'améliorer la tenue sur terrain glissant.
- La garniture est la largeur du fer dépassant à l'extérieur du pied et l'ajusture la partie du fer qui n'est pas en contact avec le sabot à l'intérieur du pied. L'ajusture est parfois biseautée pour soulager l'appui de certaines parties du pied.
- Les fers antérieurs sont de forme arrondie, de largeur et de longueur presque égales. Les éponges sont identiques à celles des postérieurs.
- Les fers postérieurs sont plus ovales, et de par le fait qu'ils ont en général deux pinçons au niveau des mamelles, il est possible d'ainsi « reculer » le fer, c'est-à-dire le mettre plus arrière du pied. Ainsi, le cheval risque moins de se toucher les antérieurs en se déplaçant.
- On distingue les fers droits des fers gauches par leur branche interne plus droite et étampée plus à maigre que la branche externe.
Les clous à ferrer comportent plusieurs parties :
- la tête, composée de la frappe destinée à recevoir les coups de marteau, et le collet qui va s'enfoncer dans l'étampure. Le collet du clou doit être adapté à l'étampure et à la rainure du fer ;
- la lame de longueur adaptée à la taille du pied est prolongée par le grain d'orge.- ;
- le grain d'orge est un renflement qui fait dévier le clou vers l'extérieur du pied. La partie oblique du grain d'orge est appelée affilure, elle doit être placée vers l'intérieur du pied ;
- une fois le clou planté, son extrémité extérieure est recourbée et coupée formant ainsi le rivet.
Méthodes de ferrure
- Ferrure à la française : le fer est chauffé puis ajusté à la tournure plantaire du pied. La corne étant un isolant, le fer peut être posé à chaud, pour permettre de rectifier sa tournure après vérification lors du posé. Le maréchal-ferrant se fait seconder par un aide (« le teneur de pieds ») qui maintient le sabot à la main en s'aidant d'une lanière de cuir.
- Ferrure à l'anglaise : le maréchal-ferrant ferre seul, à chaud ou à froid, en maintenant le sabot sur ou entre les genoux. Cette méthode de ferrure s'est généralisée en France. Outre l'économie d'une personne, elle permet au maréchal-ferrant d'avoir une bonne vision du sabot.
- Ferrure au travail : Le cheval est immobilisé dans un bâti au moyen de sangles. Cette technique n'est plus guère utilisée, elle servait principalement pour les bœufs et les chevaux lourds. Elle est considérée comme très coercitive et réservée aux cas difficiles ou aux chevaux lourds qui n'ont pas appris à donner les pieds convenablement, comme cela arrive parfois chez les jeunes chevaux de trait.
Différents types de fers
- Les fers couverts en général moins épais, permettent une meilleure protection du pied. Ils peuvent être élargis dans leur ensemble ou seulement dans une partie (demi-couverts, couverts en pince, en éponge, etc).
- Les fers dégagés sont plus étroits et légers, ils sont principalement utilisés en course.
- Les fers nourris sont plus épais que la normale, ils peuvent être à la marchande c'est-à-dire d'épaisseur constante ou nourris en pince, en mamelle, en branche interne ou externe. Ces fers s'utilisent pour remédier à des défauts d'aplomb ou pour protéger des pieds sensibles
- Les fers tronqués dans diverses parties sont utilisés pour protéger les membres des chevaux qui forgent (touchent l'éponge du fer antérieur avec la pince du postérieur) ou s'atteignent (se blessent les membres avec leur fer).
- Les fers pantoufle ou désencasteleurs ont la rive interne plus épaisse que la rive externe pour permettre aux talons de s'écarter.
- Les fers à planche ont les éponges réunies par une barre de métal permettant un bon appui au niveau de la fourchette. Ils sont utilisés dans la ferrure de la maladie naviculaire.
- Les fers schneider ont une planche réunissant les éponges et une seconde, perpendiculaire à la première fixée sur la voute, est utilisé dans les fourbures.
- Les fers ovales ou egg bar shoes soulagent la partie postérieure du pied.
- Les fers à tous pieds sont utilisés comme secours en randonnée. Ils sont articulés en pince et percés de nombreuses étampures, de façon à ne pas devoir transporter un assortiment complet de fers.
- Les fers inversés dont la pince est dirigée vers l'arrière sont utilisés pour favoriser le déroulement de la foulée.
- Les fers en plastique type Easywalker (TM) peuvent permettre un meilleur confort et un allègement de la ferrure.
- Les plaques de cuir ou de matière plastique peuvent être interposées entre le fer et le sabot. Elles jouent un rôle de protection de la sole et d'amortissement. Du silicone peut également être injecté sous la plaque pour en renforcer les effets.
- Les fers en M : au lever du pied, le fer dessine un M dont la branche médianne soutient la fourchette ; ils sont utilisés dans le traitement de la fourbure et soulagent fortement le cheval.
- le clou de rue est la pénétration d'un clou dans les parties vives du pied.
- L'enclouure (peut-être le seul mot français comportant deux "u" successifs) est une piqûre non rectifiée avec souvent formation d'un abcès.
- Le pied serré est la conséquence d'un fer broché trop près des éponges et ne permettant pas à la fourchette de jouer son rôle amortisseur.
- La sole chauffée ou brûlée est due à l'application trop prolongée d'un fer trop chaud.
Hippologie
On dit «Pas de pied, pas de cheval», ce qui résume l'importance de la santé des pieds du cheval pour fournir un travail. Le fer à cheval joue un rôle de protection du sabot et l'épargne d'une usure prématurée. En fonction de la vitesse de pousse de la corne et des conditions d'utilisation du cheval, la ferrure devra être renouvelée toutes les 6 à 8 semaines. Dans la nature, un cheval n'a pas besoin de fer car la vitesse de pousse de la corne est égale à sa vitesse d'usure. On a pris l'habitude de ferrer le cheval domestique, soumis à des contraintes de travail (porter un cavalier, se déplacer sur des sols abrasifs comme le sable). Selon les conditions de détention, les chevaux domestiques n'ont pas besoin d'être ferrés. Parfois seuls les antérieurs sont ferrés. Il est de plus en plus courant de laisser le cheval sans fers et d'utiliser des hipposandales lors de travail sur terrain abrasif ou pour de longues randonnées. Selon le terrain et la qualité du pied il est parfois possible de se passer de toute protection du sabot.
Porte-bonheur
Le fer à cheval est considéré comme un objet ayant des vertus porte-bonheur. Cette vertu légendaire vient sans doute du fait qu'un fer à cheval égaré était revendu au forgeron et permettait ainsi d'en récolter quelques espèces sonnantes et trébuchantes. Les fers à cheval, du fait du martelage à froid qu'ils subissent, étaient refondus pour divers usages. Les fers à cheval usagés et reforgés étaient nommés lopin bourru. Le fer en tant que métal protégerait des mauvaises influences et du malheur. On voit également dans sa forme l'initiale du Christ ou le croissant de lune, symbole de fertilité et de chance. Pour porter bonheur, le fer doit être placé les éponges vers le haut : «pour que le bonheur ne tombe pas» ! Il faut également qu'il soit trouvé par hasard sur la route, et de préférence encore muni de ses clous. Une autre origine de cette tradition est la légende de saint Dunstan, forgeron qui deviendra archevêque de Canterbury en 959. Le diable lui ayant amené son cheval à ferrer, Dunstan cloua le fer sur le pied fourchu du démon. Celui-ci dut promettre, afin d'être libéré, de ne jamais entrer dans une maison protégée par un fer à cheval. Enfin l'origine la plus probable du "fer porte bonheur" provient d'un vieux mythe romain : Néron y est alors "CESAR" et pour montrer à l'ensemble de son royaume l'étendue de sa richesse, il ordonna à ses forgerons de forger et poser à ses chevaux des fers en or. Malheureusement pour Néron, les techniques de la pose des fers n'étaient pas encore au point et lorsqu'il se pavanait sur ses terres, il arrivait que l'un de ses chevaux se déferre. La légende raconte que le pauvre paysan qui par chance passait par là, trouve alors en ce fer de valeur inestimable, une source de bien être éternel. Bien évidemment, tout cela n'est que pure invention car à cette époque, l'or était un métal bien trop mou et trop onéreux pour en faire des clous. Pour que la bénédiction se réalise il faut aujourd'hui trouver un fer, le pinçon planté dans le sol et qu'il soit, comme le faisait Néron, forgé à la main. Il doit en outre posséder sept étampures.
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A horseshoe is a fabricated product, normally made of metal, although sometimes made partially or wholly of modern synthetic materials, designed to protect a horse's hoof from wear. Shoes are attached on the palmar surface of the hooves, usually nailed through the insensitive hoof wall that is anatomically akin to the human toenail, though much larger and thicker. However, there are many cases where shoes are sometimes glued. The fitting of horseshoes is a professional occupation, conducted by a farrier, who specializes in the preparation of feet, assessing potential lameness issues, and fitting appropriate shoes, including remedial features where required. In some countries, such as the United Kingdom, horseshoeing is legally restricted to only people with specific qualifications and experience. In other nations, such as the United States, where professional licensing is not legally required, professional organizations provide certification programs that publicly identify qualified individuals. Horseshoes are available in a wide variety of materials and styles, developed for different types of horse and for the work they do. The most common materials are steel and aluminum, but specialized shoes may include use of rubber, plastic, magnesium, titanium, or copper. Steel tends to be preferred in sports where a strong, long-wearing shoe is needed, such as polo, eventing, show jumping, and western riding events. Aluminum shoes are lighter, making them common in horse racing, where a lighter shoe is desired; and often facilitate certain types of desired movement, and so are favored in the discipline of dressage. Some horseshoes have "caulkins", "caulks", or "calks": protrusions at the toe and/or heels of the shoe, to provide additional traction. When kept as a talisman, a horseshoe is said to bring good luck. Some believe that to hang it with the ends pointing upwards is good luck as it acts as a storage container of sorts for any good luck that happens to be floating by, whereas to hang it with the ends pointing down, is bad luck as all the good luck will fall out. Others believe that the horseshoe should be hung the other way (with the ends pointing down), as it will then release its luck to the people around it. A stylized variation of the horseshoe is used for a popular throwing game, horseshoes.
History
Since the early history of domestication of the horse, working animals were found to be exposed to many conditions that created breakage or excessive hoof wear. Ancient people recognized the need for the walls (and sometimes the sole) of domestic horses' hooves to have additional protection over and above any natural hardness. An early form of hoof protection was seen in ancient Asia, where horses' hooves were wrapped in rawhide, leather or other materials for both therapeutic purposes and protection from wear. From archaeological finds in Great Britain, the Romans appeared to have attempted to protect their horses' feet with a strap-on, solid-bottomed "hipposandal" that has a slight resemblance to the modern hoof boot. Historians have expressed differing opinions on the origin of the horseshoe. Because iron was a valuable commodity, and any worn out items were generally melted down and reused, it is difficult to locate clear archaeological evidence. Although some credit the Druids, there is no hard evidence to support this claim. In 1897 four bronze horseshoes with what are apparently nail holes were found in an Etruscan tomb dated around 400 B.C. The assertion by some historians that the Romans invented the "mule shoes" sometime after 100 BC is supported by a reference by Catullus who died in 54 BC. However, these references to use of horseshoes and muleshoes in Rome, may have been to the "hipposandal" - leather boots, reinforced by an iron plate, rather than to nailed horseshoes. Existing references to the nailed shoe are relatively late, first known to have appeared around AD 900, but there may have been earlier uses given that some have been found in layers of dirt. There are no extant references to nailed horseshoes prior to the reign of Emperor Leo VI and by 973 occasional references to them can be found. The earliest clear written record of iron horseshoes is a reference to "crescent figured irons and their nails" in AD 910. There is very little evidence of any sort that suggests the existence of nailed-on shoes prior to AD 500 or 600, though there is a find dated to the 5th century A.D. of a horseshoe, complete with nails, found in the tomb of the Frankish King Childeric I at Tournai, Belgium. Around 1000 AD, cast bronze horseshoes with nail holes became common in Europe. Common was a design with a scalloped outer rim and six nail holes. The 13th and 14th centuries brought the widespread manufacturing of iron horseshoes. By the time of the Crusades (1096–1270), horseshoes were widespread and frequently mentioned in various written sources. In that period, due to the value of iron, horseshoes were even accepted in lieu of coin to pay taxes. By the 13th century, shoes were forged in large quantities and could be bought ready-made. Hot shoeing, the process of shaping a heated horseshoe immediately before placing it on the horse, became common in the 16th century. From the need for horseshoes, the craft of blacksmithing became "one of the great staple crafts of medieval and modern times and contributed to the development of metallurgy." A treatise titled "No Foot, No Horse" was published in Great Britain in 1751. In 1835, the first U.S. patent for a horseshoe manufacturing machine capable of making up to 60 horseshoes per hour was issued to Henry Burden. In the mid 19th century Canada, marsh horseshoes kept horses from sinking into the soft intertidal mud during dike-building. In a common design, a metal horseshoe holds a flat wooden shoe in place.
Reasons for use of horseshoes
Environmental changes linked to domestication
Environmental changes linked to domestication
Many changes brought about by domestication of the horse have led to a need for shoes for number of reasons, mostly linked to management that results in horses' hooves hardening less and being more vulnerable to injury. In the wild, a horse may travel up to 50 miles per day to obtain adequate forage. While horses in the wild covered large areas of terrain, they usually did so at relatively slow speeds, unless being chased by a predator. They also tended to live in arid steppe climates. The consequence of slow but nonstop travel in a dry climate is that horses' feet are naturally worn to a small, smooth, even and hard state. The continual stimulation of the sole of the foot keeps it thick and hard. However, in domestication, the ways horses are used differs from their natural environment. Domesticated horses were brought to colder and wetter areas than their ancestral habitat. These softer and heavier soils soften the hooves and have made them prone to splitting, making hoof protection necessary. Consequently, it was in northern Europe that the nailed horseshoe arose in its modern form. Domesticated horses are also subject to inconsistent movement between stabling and work, they must carry or pull additional weight, and in modern times they are often kept and worked on very soft footing, such as irrigated land, arena footing, or stall bedding. In some cases, management is also inadequate. The hooves of horses that are kept in stalls or small turnouts, even when cleaned adequately, are exposed to more moisture than would be encountered in the wild, as well as to ammonia from urine. The hoof capsule is mostly made from keratin, a protein, and is weakened by this exposure, becoming even more fragile and soft. Shoes do not prevent or reduce damage from moisture and ammonia exposure. Rather, they protect already weakened hooves. Further, without the natural conditioning factors present in the wild, the feet of horses grow overly large and long unless trimmed regularly. Hence, protection from rocks, pebbles, and hard, uneven surfaces is lacking. A balanced diet with proper nutrition also is a factor. Without these precautions, cracks in overgrown and overly brittle hoof walls are a danger, as is bruising of the soft tissues within the foot because of inadequately thick and hard sole material.
Physical stresses requiring horseshoes
- Abnormal stress: Horses' hooves can become quite worn out when subjected to the added weight and stress of a rider, pack load, cart, or wagon.
- Corrective shoeing: The shape, weight, and thickness of a horseshoe can significantly affect the horse's gait. Farriers may forge custom shoes to help horses with bone or musculature problems in their legs, or fit commercially available remedial shoes.
- Traction: Traction devices such as borium for ice, horse shoe studs for muddy or slick conditions, calks, carbide-tipped road nails and rims are useful for performance horses such as eventers, show jumpers, polo ponies, and other horses that perform at high speeds, over changing terrain, or in less-than-ideal footing.
- Gait manipulation: Some breeds such as the Saddlebred, Tennessee Walking Horse, and other gaited horses are judged on their high-stepping movement. Special shoeing can help enhance their natural movement.
- Racing horses with weakness in their foot or leg require specialized horseshoes.
Horseshoes have always been viewed as an aid to assist horses' hooves when subjected to the various unnatural conditions brought about by domestication, whether due to work conditions or stabling and management. Countless generations of domestic horses bred for size, color, speed, and many other traits with little regard for hoof quality and soundness make some breeds more dependent on horseshoes than feral horses such as mustangs, which develop strong hooves as a matter of natural selection. Nonetheless, domestic horses do not always require shoes. When possible, a barefoot hoof, at least for part of every year, is a healthy option for most horses. However, horseshoes have their place and can help prevent excess or abnormal hoof wear and injury to the foot. Many horses go without shoes year-round, some using temporary protection such as hoof boots for short-term use. Recently, there has been a renewed debate over the traditional role of horseshoes. Observations of feral horses and barefoot domestic horses in natural boarding situations (including being kept on roomy pasture, not in stalls) have provided additional evidence that domesticated horses can grow hooves as healthy as those of feral horses and may not need shoes as often as many people think. Proponents of this idea, also known as the barefoot horse movement, argue that with proper care, horses may never need shoes at any time once they have been properly transitioned. Thus, the debate of when, where, why and whether to use horseshoes is a hot topic today.
Process of shoeing
Shoeing, when performed correctly, causes no pain to the animal. Farriers trim the insensitive part of the hoof, which is the same area into which they drive the nails. This is analogous to a manicure on a human fingernail, only on a much larger scale. Before beginning to shoe, the farrier removes the old shoe using pincers (shoe pullers) and trims the hoof wall to the desired length with nippers, a sharp pliers-like tool, and the sole and frog of the hoof with a hoof knife. Shoes do not allow the hoof to wear down as it naturally would in the wild, and it can then become too long. The coffin bone inside the hoof should line up straight with both bones in the pastern. If the excess hoof is not trimmed, the bones will become misaligned, which would place stress on the legs of the animal. Shoes are then measured to the foot and bent to the correct shape using a hammer and anvil, and other modifications, such as taps for shoe studs, are added. Farriers may either cold shoe, in which he bends the metal shoe without heating it, or hot shoe, in which he places the metal in a forge before bending it. Hot shoeing can be more time-consuming, and requires the farrier to have access to a forge; however, it usually provides a better fit, as the mark made on the hoof from the hot shoe can show how even it lies. It also allows the farrier to make more modifications to the shoe, such as drawing toe- and quarter-clips. The farrier must take care not to hold the hot shoe against the hoof too long, as the heat can damage the hoof. Hot shoes are placed in water to cool them off. The farrier then nails the shoes on, by driving the nails into the hoof wall at the white line of the hoof. The nails are shaped in such a way that they bend outward as they are driven in, avoiding the sensitive inner part of the foot, so they emerge on the sides of the hoof. When the nail has been completely driven, the farrier cuts off the sharp points and uses a clincher (a form of tongs made especially for this purpose) or a clinching block with hammer to bend the rest of the nail so it is almost flush with the hoof wall. This prevents the nail from getting caught on anything, but also helps to hold the nail (and therefore the shoe) in place. The farrier then uses a rasp (large file), to smooth the edge where it meets the shoe and eliminate any sharp edges left from cutting off the nails.
Shoeing mistakes
Mistakes are sometimes made by even a skilled farrier, especially if the horse does not stand still. This may sometimes result in a nail coming too close to the sensitive part of the hoof (putting pressure on it), or a nail that is driven slightly into the sensitive hoof, called "quicking" or nail pricking. This occurs when a nail penetrates the wall and hits the sensitive internal structures of the foot. Quicking results in bleeding and pain and the horse may show signs of lameness or may become lame in following days. Whenever it happens, the farrier must remove the offending nail. Usually a horse that is quicked will react immediately, though some cases where the nail is close to sensitive structures may not cause immediate problems. These mistakes are made occasionally by anyone who shoes horses, and in most cases is not an indication that the farrier is unskilled. It happens most commonly when horses move around while being shod, but also may occur if the hoof wall is particularly thin (common in Thoroughbreds), or if the hoof wall is brittle or damaged. It may also occur with an inexperienced or unskilled horseshoer who misdrives a nail, uses a shoe that is too small, or has not fitted the shoe to the shape of the horse's hoof. Occasionally, manufacturing defects in nails or shoes may also cause a misdriven nail that quicks a horse. However, the term "farrier" implies a professional horseshoer with skill, education, and training. Some people who shoe horses are untrained or unskilled, and likely to do more harm than good for the horse. People who do not understand the horse's foot will not trim the hoof correctly. This can cause serious problems for the animal, resulting in chronic lameness and damage to the hoof wall. Poor trimming will usually place the hoof at an incorrect angle, leave the foot laterally unbalanced and may cut too much off certain areas of the hoof wall, or trim too much of the frog or sole. Some horseshoers will rasp the hoof down to fit an improperly shaped or too-small size of shoe, which is damaging to the movement of the horse and can damage the hoof itself if trimmed or rasped too short. A poor horseshoer can also make mistakes in the shoeing process itself, not only quicking a horse, but also putting shoe on crooked, using the wrong type of shoe for the job at hand, shaping the shoe improperly, or setting it on too far forward or back.