MASERATI
Maserati est la marque d'un constructeur italien de voitures de sport et de course fondé par les frères Maserati en 1914 et dont le symbole est un trident inspiré de la fontaine de Neptune.
Historique
La marque est créée en 1914 à Bologne par Alfieri Maserati, né dans une famille de sept frères, dont cinq furent impliqués dans le développement d'automobiles. Le sixième frère, Mario, un artiste, est supposé avoir dessiné l'emblème de la marque : un trident. Carlo, l'aîné, fut le premier à se lancer. Il fabriqua des vélos, puis des motos. Plus tard il devient pilote d'essai chez Fiat et Isotta Fraschini, mais il se tue en course en 1910. En 1917, Alfieri se lance dans la fabrication de bougies d'allumage. Alfieri et Ettore sont engagés en 1922 par la firme Diatto pour réaliser une première voiture de course : la Tipo 20. Malheureuse en Grand Prix, la Diatto sera pourtant une voiture rapide et fiable. Elle le montrera en enlevant son premier gros succès, en course d'endurance, aux 24 Heures de Monza, en 1924. La seconde voiture, une 2 litres à moteur 8 cylindres, conçue par Alfieri, fut moins brillante, et son échec conduisit Diatto à se retirer de la course. En 1926, les deux frères décident de construire leurs propres voitures de course. C'est à cette date qu'est vraiment lancée la marque automobile Maserati. La première voiture Maserati fut développée sur la base de la Diatto et prit l'appellation de Tipo 26 (it) en 1926. C'est la première « vraie » Maserati. Elle devient vite la redoutable rivale des Bugatti. En 1926 elle gagne la Targa Florio. Alfieri meurt en 1932. Avec son décès la firme perd son ingénieur et surtout son gestionnaire. Les trois frères Bindo, Ernesto et Ettore, continuent l'affaire. Bindo prend la Direction Générale, Ernesto la Direction Technique et Ettore a la responsabilité financière. Il s'avérera être le maillon faible de l'organisation qui malgré des succès sportifs et commerciaux sera vendue à Adolfo Orsi.
Famille Orsi
En 1937, les frères Maserati vendent leurs parts dans la société à la famille Orsi. Adolfo Orsi est un grand industriel de la région de Modène qui a la passion de la course automobile. Conscient de ses limites il prend soin de signer avec les trois frères Maserati un contrat qui les lie à la marque pour dix ans. Face à la montée en cylindrée et en puissance des constructeurs allemands et la règlementation défavorable, surtout à partir de 1933, Maserati concentrera ses efforts sur des moteurs plus petits, multicylindres et quelquefois suralimentés. Ces moteurs trouvent leur place dans des « voiturettes » ou Formule Junior (monoplaces de 1,5 litre, généralement) telle que la 6CM. L'innovation reste toujours une priorité, la Maserati 8CM de 1932 sera la première voiture de sport équipée de commandes de freins hydrauliques. Maserati participe à des épreuves aux États-Unis en 1939 et 1940 ou l'absence des compétiteurs allemands permettait encore de remporter quelques succès. Wilbur Shaw, au volant d'une Maserati Tipo 8CTF à moteur de 3 litres - surnommée la Boyle Special - remporte la célèbre course américaine des 500 miles d'Indianapolis par deux fois et la non moins célèbre course de Pikes Peak. Aucune voiture européenne n'avait remporté ces trophées depuis plus de 20 ans. En 1940 Maserati déménage à Modène. Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise sera obligée de participer à l'effort militaire. L'activité automobile est arrêtée au profit de la conception et fabrication de bougies d'allumage et de batteries d'accumulateurs d'un côté et de petits utilitaires électriques d'un autre. Une fois la paix revenue Maserati recommence à construire des automobiles de compétition. Un homme clé intègre l'équipe Maserati l'ingénieur Alberto Massimino, un ancien de Fiat, passé aussi chez Alfa Romeo et chez Ferrari. Il sera responsable de la conception de tous les modèles compétition pendant dix ans. Avec lui et les ingénieurs Giulio Alfieri (1924-2002), Vittorio Bellentani et Gioachino Colombo (1903 - 1987), l'auteur du moteur V12 Ferrari, qui le rejoignent, Maserati retrouve les succès en course notamment avec le célèbre pilote Juan Manuel Fangio dans les années 1950 avec la A6GCM jusqu'au championnat du monde en 1957 avec la Maserati 250F. Fangio sera entouré d'autres pilotes célèbres comme Emmanuel de Graffenried (1914-2007), Louis Chiron (1899-1979) et le Prince Bira (1914-1985). Maserati se distingue ensuite dans les courses de voitures sport avec la Tipo 60 et la Tipo 61 surnommée « cage à oiseau » en référence à son inhabituel châssis multitubulaire. Benoit Musy Benoit Musy - Maserati voitures de courses (1917-1956) pilote suisse, courra à titre privé sur A6GCS/53 en 1954, sur 300S n°3057 en 1955 et enfin sur 200S avec laquelle il se tua à Montlhéry en 1956. En 1946, les premières voitures sportives de route sortent de l'usine Maserati, à commencer par la A6 1500, présentée au Salon de Genève. Elle sera construite à environ 150 exemplaires. En 1947 le contrat que les frères Maserati et la famille Orsi avaient signé vient à terme. Ettore continue sa carrière chez Maserati. Bindo et Ernesto fondent, le 1er décembre, la firme OSCA qui développera des voitures de course et des modèles de sport. Après avoir été reprise par le groupe MV Agusta en 1962, celle-ci disparaîtra en 1967. En 1953, Adolfo Orsi devient le seul actionnaire de Maserati. Après une réorganisation complète, son fils Omer est nommé directeur général. Une activité motocyclette est lancée...qui se terminera rapidement en 1961. En 1957, la première Maserati de route est produite sur une ligne de production, c'est la 3500 GT. C'est à cette époque que Maserati instaure la tradition de donner à chaque modèle commercial le nom d'un vent : Mistral, Bora, Merak et bien d'autres seront utilisés pour baptiser ces merveilleuses automobiles. En 1958 les difficultés financières poussent le Groupe à stopper toutes les activités sportives directes. De nombreuses écuries privées deviendront alors la nouvelle clientèle de Maserati. En 1963, la première Maserati Quattroporte (quatre portes), dessinée par Pietro Frua voit le jour et ce sera la berline la plus rapide du monde de l'époque, mue par un moteur de 4,2 L d'abord et de 4,7 L ensuite. En 1966, Maserati dévoile la Ghibli, disposant d'un moteur de 4,7 litres, qui sera une concurrente directe de la Ferrari Daytona et de la Lamborghini Miura. La marque sortira également une version spyder en 1969 ainsi qu'une version portée à 4,9 L en 1970. La Ghibli sera un grand succès malgré son prix d'époque qui dépassait celui de la Daytona. Mais les difficultés financières subsistent...
La période Citroën
En 1968, Maserati passe sous le contrôle de Citroën. Ceci pour permettre à Citroën d'acquérir un moteur V6 pour équiper sa SM. Le moteur Maserati, conçu pour équiper une propulsion à moteur avant, est retourné à 180°, la boite de vitesse et la transmission venant occuper la partie avant de la baie moteur. L'accès à la chaine de distribution et à ses galets de réglage et guidage, maintenant coincé par la cloison pare-feu, devient alors impossible. Pour effectuer ces réglages il faut extraire le moteur de la voiture, une solution un peu coûteuse, surtout quand la distribution connait des problèmes de fiabilité, comme c'est le cas sur tous les modèles en particulier sur les premières générations. Depuis il existe des solutions pour les collectionneurs. Cette association donne naissance à trois nouveaux modèles Maserati équipés d'une hydraulique sophistiquée : la Bora (la grande), la Merak (la petite) — toutes deux à moteur central — et la Khamsin. Partageant les mêmes banques de composants et les mêmes designers que les Citroën, les habitacles de ces Maserati seront plus ou moins chargés d'éléments reprenant le design peu sportif de Citroën (volant monobranche, compteurs inclinés, commodos de phares et clignotants, commandes de chauffage....). Le moteur Maserati et la boite de vitesses de la SM iront même finir sous le capot de la Ligier JS2, une nouvelle marque automobile française qui démarre. Guy Ligier rencontre, à l'époque, d'énormes soucis pour remplir le compartiment moteur de sa voiture de course, qu'il essayera vainement de civiliser. Le service compétition de Citroën a, à plusieurs reprises, équipé la DS du moteur Maserati de la SM, comme le prototype de Björn Waldegård, sur des rallyes raids ou tout-terrain tel que le Rallye du Bandama. Parmi les pilotes du team Citroën, on trouve Bob Neyret organisateur du dernier Citroën Sport Classic.
La période Alejandro de Tomaso
Abandonnée par Citroën en faillite en 1975 à la suite de l'échec commercial de la SM à moteur V6, Maserati change une fois de plus de mains pour tomber sous la houlette du GEPI, une société d'État italienne chargée de la relance d'entreprises en difficulté. Reprise ensuite par Alejandro de Tomaso pour un montant très modique, il surprend le monde automobile en produisant l'étonnante berline Biturbo et toutes ses descendantes : Biturbo Spider, Maserati Karif, 2.24V et 4.24V, et enfin la Maserati Racing sans oublier la Maserati Barchetta. Toutes ces voitures sportives partageront le même concept de moteur, recevant modèle après modèle de notables améliorations,. Dans une nouvelle série, Maserati introduira la Ghibli II et la Shamal.
La période Chrysler
En 1983, c'est Chrysler, qui souhaite offrir une gamme de véhicules haut de gamme, qui vient rencontrer Maserati. De ces discussions sortiront deux modèles à moteur Chrysler préparés par Maserati, à la finition luxueuse, pour les consommateurs américains : la Chrysler TC Touring Convertible cabriolet, un panaché de technologies pas toujours très glorieux. Lee Iacocca, alors Président de Chrysler et vieille connaissance de Alejandro De Tomaso, investit 35 M$ dans l'entreprise. Mais Chrysler prendra trop de temps pour introduire le modèle sur le marché américain. Chrysler se retire quatre ans plus tard et Alejandro De Tomaso décide lui aussi de vendre ses parts.
La reprise par Fiat et Ferrari
En 1987, l'entreprise est reprise par Fiat qui essaye dans un premier temps de faire fonctionner les équipes Ferrari et Maserati ensemble, chose hasardeuse attendu que les deux marques ont toujours été de sérieuses concurrentes. On en verra quelques traces dans des programmes d'amélioration de la qualité et de la fiabilité, comme avec la Quattroporte evoluzione. Ensuite, en 1997, le groupe Fiat décide de fusionner Maserati et Ferrari, les adversaires d'hier. En 2006, Fiat a constitué un pôle sportif milieu-haut de gamme avec Alfa-Romeo et Maserati pour permettre à Ferrari de briller au firmament des marques automobiles. La production 2007 a atteint 7 496 exemplaires.
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Maserati is an Italian luxury car manufacturer established on December 1, 1914, in Bologna. The company's headquarters is now in Modena, and its emblem is a trident. It has been owned by the Italian car giant Fiat S.p.A. since 1993. Inside the Fiat Group, Maserati was initially associated with Ferrari S.p.A., but more recently it has become part of the sports car group including Alfa Romeo.
History
The Maserati brothers, Alfieri, Bindo, Carlo, Ettore, and Ernesto were all involved with automobiles from the beginning of the 20th century. Alfieri, Bindo and Ernesto built 2-litre Grand Prix cars for Diatto. In 1926, Diatto suspended the production of race cars, leading to the creation of the first Maserati and the founding of the Maserati marque. One of the first Maseratis, driven by Alfieri, won the 1926 Targa Florio. Maserati began making race cars with 4, 6, 8 and 16 cylinders (two straight-eights mounted parallel to one another). Another Maserati brother, Mario, an artist, is believed to have devised the company's trident emblem, based on one the Fontana del Nettuno, Bologna. Alfieri Maserati died in 1932, but three other brothers, Bindo, Ernesto and Ettore, kept the firm going, building cars that won races.
Orsi ownership
In 1937, the remaining Maserati brothers sold their shares in the company to the Adolfo Orsi family, who in 1940 relocated the company headquarters to their hometown of Modena, where it remains to this day. The brothers continued in engineering roles with the company. Racing successes continued, even against the giants of German racing, Auto Union and Mercedes. In back-to-back wins in 1939 and 1940, a Maserati 8CTF won the Indianapolis 500, the only Italian manufacturer ever to do so. The war then intervened, Maserati abandoning cars to produce components for the Italian war effort. During this time, Maserati worked in fierce competition to construct a V16 towncar for Benito Mussolini before Ferry Porsche of Volkswagen built one for Adolf Hitler. This failed, and the plans were scrapped. Once peace was restored, Maserati returned to making cars; the Maserati A6 series did well in the post-war racing scene. Key people joined the Maserati team. Alberto Massimino, an old Fiat engineer, with both Alfa Romeo and Ferrari experiences oversaw the design of all racing models for the next ten years. With him joined engineers Giulio Alfieri, Vittorio Bellentani, and Gioacchino Colombo. The focus was on the best engines and chassis to succeed in car racing. These new projects saw the last contributions of the Maserati brothers, who after their 10-year contract with Orsi expired went on to form O.S.C.A.. This new team at Maserati worked on several projects: the 4CLT, the A6 series, the 8CLT, and, pivotally for the future success of the company, the A6GCM. The famous Argentinian driver Juan-Manuel Fangio raced for Maserati for a number of years in the 1950s, producing a number of stunning victories including winning the world championship in 1957 in the Maserati 250F alongside Toulo de Graffenried, Louis Chiron, Prince Bira, Enrico Platé, and a few others. Other racing projects in the 1950s were the 200S, 300S (with several famous pilots, among them Benoit Musy), 350S, and 450S, followed in 1961 by the famous Tipo 61. Maserati had retired from factory racing participation because of the Guidizzolo tragedy during the 1957 Mille Miglia, though they continued to build cars for privateers. After 1957, Maserati became more and more focused on road cars, and chief engineer Giulio Alfieri built the 6-cylinder 3500 2+2 coupé, which featured an aluminum body over Carrozzeria Touring's superleggera structure, a design also used for the small-volume V8-powered 5000. Next came the Vignale-bodied Sebring, launched in 1962, the Mistral Coupé in 1963 and Spider in 1964, both designed by Pietro Frua, and also in 1963, the company's first four-door, the Quattroporte, designed by Frua as well. The two-seat Ghibli coupé was launched in 1967, followed by a convertible in 1969.
Citroën ownership
In 1968, Maserati was taken over by the French car manufacturer, Citroën. Adolfo Orsi remained the nominal president, but Maserati changed a great deal. New models were launched, and built in much greater numbers than before. Citroën borrowed Maserati expertise and engines for the Citroën SM and other vehicles, and Maseratis also incorporated Citroën technology, particularly in hydraulics. New models included the Maserati Bora, the first mass-produced mid-engined Maserati, in 1971, and the Maserati Merak and Maserati Khamsin soon afterwards; the Maserati Quattroporte II, which shared some parts with Citroën SM, never came into production, although seven were made to special order. The 1973 oil crisis, however, put the brakes on this ambitious expansion when the demand for fuel-hungry sports cars shrank. Citroën went bankrupt in 1974 and on 23 May 1975, the new controlling group PSA Peugeot Citroën declared that Maserati was also in administration. Propped up by Italian government funds (GEPI, Societa di Gestioni e Partecipazioni Industriali dello Stato Italiano), the company was kept in business. The Maserati engine and its associated gearbox have been used in other vehicles such as Special Rally prepared Citroën DS, as used by Bob Neyret in Bandama Rally or in the Ligier JS 2.
De Tomaso
In 1975 the company was taken over by Alessandro de Tomaso, an Argentinian former racing driver, who became managing director. De Tomaso, with aid from GEPI, had arranged for the Benelli motorcycle company, which he controlled, to buy Maserati from Citroën and install him as its head. Beginning in 1976 new models were introduced, including the Maserati Kyalami and later the Maserati Quattroporte III in 1979. The 1980s saw the company largely abandoning the mid-engined sports car in favour of squarely styled, front-engined, rear-drive coupes, cheaper than before but with aggressive performance, like the Maserati Biturbo.The Maserati Biturbo engine was fitted in a large number of models, all sharing key components. These included a short two-door coupe, the Maserati Karif, and a cabriolet, the Spyder, designed by Zagato. The last version of the Maserati Biturbo was called Maserati Racing. It has been a transitional model in which several features to be found on the Ghibli II and the Shamal were tested. Two new coupes, the Maserati Shamal and Maserati Ghibli II, were released in 1990 and 1992, respectively. The company also worked loosely with Chrysler, now headed by de Tomaso's friend Lee Iacocca. Chrysler purchased part of Maserati and the two jointly produced a car, the Chrysler TC by Maserati. There were also two further projects : - the Chubasco a canceled V8 mid-engine sports car. - the Maserati Barchetta a small open top mid engine sports car, designed by Synthesis design (Carlo Gaino); 17 examples were produced.
Fiat ownership
1993 saw the company acquired by Fiat. Substantial investments were made in Maserati, and it has since undergone something of a renaissance. In 1998, a new chapter began in Maserati's history when the company launched the 3200 GT. This two-door coupé is powered by a 3.2 L twin-turbocharged V8 which produces 370 hp (276 kW); the car does 0–60 mph in 5.5 seconds. Its top speed is 285 km/h (177 mph). It was replaced by the Maserati Spyder and Coupé in the 2002 model year, which in turn were replaced by the GranTurismo and GranCabrio.
Ferrari
In July 1997, Fiat Auto sold a 50% share in the company to Maserati's long-time arch-rival Ferrari (Ferrari being itself a sister company to Fiat Auto under the Fiat Group umbrella). In 1999 Ferrari took full control, making Maserati its luxury division. A new factory was built, replacing the existing 1940s-vintage facility. Ferrari is credited for bringing Maserati back into business, after many lackluster years of Maserati teetering on the brink of bankruptcy. More recently, Maserati discussed an agreement with Volkswagen for the German company to share its Audi division's Quattro all-wheel-drive technology (originally meant for the still-born Maserati Kubang sport utility vehicle concept) for Maserati's current Quattroporte platform. This idea has since been abandoned because Volkswagen owns two of Ferrari's direct rivals, Lamborghini and Bugatti. Meanwhile two new models have been shown to the public: the MC12 road supersports and successful GT racer with a Ferrari Enzo–derived chassis and engine. And the Quattroporte, a high luxury saloon with the 4.2l V8 engine. Maserati is nowadays back in the business, very successfully selling on a global basis. In 2001 Ferrari decided to throw away all the old tooling and installed high-tech devices in the Modena factory, making it one of the most advanced in the world. Since early 2002 Maseratis are once again being sold in the United States market, which has quickly become for Maserati the largest market worldwide. The company has also re-entered the racing arena with their Trofeo and, in December 2003, the Maserati MC12 (formerly known as the MCC), which was developed according to FIA GT regulations and has since competed with great success in the world FIA GT championship, winning the teams championship three consecutive times from 2005 to 2007. The MC12 has also been raced in various national GT championship as well as in the American Le Mans series. The MC12 is based on the Enzo Ferrari sports car; 50 street-legal homologation models (roadsters and coupes) have been sold for about US$700,000 each.
Partnered with Alfa Romeo
In 2005 Maserati were split off from Ferrari and merged with Alfa Romeo under Fiat Auto. Maserati sold 2,006 cars in the United States in 2005, 2,108 in 2006, and 2,540 in 2007. In the second quarter of 2007 Maserati made profit for the first time in 17 years under Fiat Group ownership.i