VOYAGE HEMISPHERE AUSTRAL JACQUES COOK
Voyage dans l'hémisphère austral, et autour du monde, fait sur les vaisseaux du roi l'"Aventure" et la "Résolution", en 1772, 1773, 1774 et 1775, écrit par Jacques Cook, Commandant de la résolution.
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Découverte par les Européens
Le 4 septembre 1774, l'aspirant Colnett, membre de l'équipage du HMS Resolution commandé par le navigateur britannique James Cook, lors de la seconde expédition de ce dernier, est le premier à apercevoir la Grande Terre. Cook la baptise "New Caledonia" en l'honneur de l'Écosse. En effet, on dit que l'aspect des côtes lui aurait rappelé cette région de Grande-Bretagne, dont Cook est originaire de par son père (Caledonia est l'ancien nom latin de la province correspondant à l'Écosse). Le 5 septembre ont lieu les premiers contacts entre des Européens (Cook et son équipage) et les Kanaks à Balade, sur la côte nord-est de la Grande Terre. James Cook longe ensuite la côte Est et découvre le 23 septembre l'Île des Pins.
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Découverte par les Européens
Le 4 septembre 1774, l'aspirant Colnett, membre de l'équipage du HMS Resolution commandé par le navigateur britannique James Cook, lors de la seconde expédition de ce dernier, est le premier à apercevoir la Grande Terre. Cook la baptise "New Caledonia" en l'honneur de l'Écosse. En effet, on dit que l'aspect des côtes lui aurait rappelé cette région de Grande-Bretagne, dont Cook est originaire de par son père (Caledonia est l'ancien nom latin de la province correspondant à l'Écosse). Le 5 septembre ont lieu les premiers contacts entre des Européens (Cook et son équipage) et les Kanaks à Balade, sur la côte nord-est de la Grande Terre. James Cook longe ensuite la côte Est et découvre le 23 septembre l'Île des Pins.
Par la suite, la plupart des explorateurs à s'intéresser à l'archipel sont Français. Ainsi, il est probable qu'en 1788, l'expédition française conduite par La Pérouse reconnaît la côte Ouest à bord de l'Astrolabe et de La Boussole, juste avant de sombrer dans un naufrage sur le récif de Vanikoro aux Îles Salomon. En 1793, le contre-amiral français Antoine Bruny d'Entrecasteaux, parti en 1791 à la demande de Louis XVI pour retrouver La Pérouse, passe au large de la Nouvelle-Calédonie, reconnaît la Côte Ouest de la Grande Terre et se serait arrêté notamment aux Îles Loyauté. Néanmoins, on attribue la découverte de ces dernières à l'explorateur français Jules Dumont d'Urville en 1827 qui fût le premier à les situer précisément sur une carte.
Par la suite, dès 1793, des baleiniers commencent à s'intéresser à la Nouvelle-Calédonie auprès des côtes de laquelle les baleines à bosse remontent durant l'hiver austral. Plus tard, au début du XIXe siècle, la pêche à l'holothurie, particulièrement appréciée en Asie, commence à se développer. Mais c'est surtout à travers le commerce du bois de santal, dès 1841 et surtout à partir de 1846 et jusqu'en 1853, que des contacts réels vont se nouer entre Européens et Kanaks : les premiers obtiennent alors des seconds le bois recherché en échange d'outils, d'armes en acier, d'étoffes ou encore d'objets de verre, et plus faiblement par la chasse à la baleine. Au début des années 1850, le commerçant et aventurier britannique James Paddon va s'installer sur l'île Nou dans la rade de l'actuelle Nouméa et fera venir plusieurs membres de sa famille et des connaissances pour s'installer sur l'île (ce que l'on appellera les "colons Paddon", à l'origine de la présence sur le Territoire de plusieurs familles d'origine britanniques).