SCULPTURE ART KANAK
Flèche faîtière ou sculpture à planter sur les allées.
19ème siècle - Pouébo - Bois de houp.
Collectée par Fritz Sarazin (1859-1942) à Tchambouène (Pouébo) en 1911.
Museum der Kulturen, Bâle, Suisse.
19ème siècle - Pouébo - Bois de houp.
Collectée par Fritz Sarazin (1859-1942) à Tchambouène (Pouébo) en 1911.
Museum der Kulturen, Bâle, Suisse.
Photographie prise lors de la présentation de l'exposition sur l'art Kanak au centre culturel Tjibaou à Nouméa - Nouvelle-Calédonie.
Le personnage porte une coiffure de deuil constituée de bandes de tissus enserrant les cheveux.
Le personnage porte une coiffure de deuil constituée de bandes de tissus enserrant les cheveux.
Les sculptures à planter représentent toujours des personnages, hommes ou, plus rarement, femmes, dont les pieds reposent sur une pointe destinée à être plantée dans le sol. Réalisées en une seule pièce de bois, ces sculptures peuvent mesurer de 50 centimètres à près de 3 mètres de haut.
Elles étaient installées à l'extérieur de la Grande case et certainement destinées à accompagner les offrandes lors des cérémonies se déroulant sur l'allée de la chefferie. Le personnage, figurant ce qui pourrait être un gardien du tertre, appartient au monde des vivants, contrairement à ceux des flèches faîtières ou des appliques de portes, symbolisant les défunts.
Leur style très disparate (parfois remarquable, parfois très sommaire) laisse penser que leur fabrication était de moindre importance et n'était pas forcément confiée à un habile sculpteur.
Leur style très disparate (parfois remarquable, parfois très sommaire) laisse penser que leur fabrication était de moindre importance et n'était pas forcément confiée à un habile sculpteur.
Les flèches faîtières ornaient les cases des lignages les plus prestigieux, celles des Grands Chefs.