POLICE INDIGENE ET OFFICIER FRANCAIS
Janvier 1878 - Allan Hughan
Archives de la Nouvelle-Calédonie
Allan Hughan (1834 ? - 1883) est un commandant de caboteur qui fait le commerce entre l’Australie et la Nouvelle-Calédonie. Son bateau s’échoue sur la côte (1870), et l’aide qu’il reçoit des colons lui donne envie de venir s’installer avec sa famille. C’est chose faite en juin 1871 : il est alors le seul photographe professionnel de l’île. Le gouverneur La Richerie lui demande un reportage sur le bagne lors de la tournée d’inspection qu’il effectue en 1872. Il en effectuera un autre pour l’homme d’affaire André Marchand, ce dernier réunissant dans un album des épreuves de Hughan, et de Robin. En 1874 il enrichit sa collection de vues inédites en réalisant, avec autorisation de l’administration, une expédition de trois mois qui le mène dans les tribus, les plantations, les exploitations minières. En 1876 et 1877 il complète ses clichés sur le bagne : il photographie notamment les Kabyles déportés après leur révolte de 1871. Il assiste à la mise en marche de la première fonderie de nickel, s’intéresse à la mission mariste de Saint-Louis et à sa sucrerie. Il suit aussi les progrès de l’urbanisme à Nouméa. Il meurt en 1883 à l’âge de 49 ans et son atelier disparaît avec lui.
Archives de la Nouvelle-Calédonie
Allan Hughan (1834 ? - 1883) est un commandant de caboteur qui fait le commerce entre l’Australie et la Nouvelle-Calédonie. Son bateau s’échoue sur la côte (1870), et l’aide qu’il reçoit des colons lui donne envie de venir s’installer avec sa famille. C’est chose faite en juin 1871 : il est alors le seul photographe professionnel de l’île. Le gouverneur La Richerie lui demande un reportage sur le bagne lors de la tournée d’inspection qu’il effectue en 1872. Il en effectuera un autre pour l’homme d’affaire André Marchand, ce dernier réunissant dans un album des épreuves de Hughan, et de Robin. En 1874 il enrichit sa collection de vues inédites en réalisant, avec autorisation de l’administration, une expédition de trois mois qui le mène dans les tribus, les plantations, les exploitations minières. En 1876 et 1877 il complète ses clichés sur le bagne : il photographie notamment les Kabyles déportés après leur révolte de 1871. Il assiste à la mise en marche de la première fonderie de nickel, s’intéresse à la mission mariste de Saint-Louis et à sa sucrerie. Il suit aussi les progrès de l’urbanisme à Nouméa. Il meurt en 1883 à l’âge de 49 ans et son atelier disparaît avec lui.