MESSAGERIES MARITIMES PAQUEBOT ARMAND BEHIC
La Compagnie des messageries maritimes (MM) est une compagnie maritime française, indépendante de 1851 à 1977, puis fusionnée avec la Compagnie générale transatlantique (CGT) pour former la Compagnie générale maritime (CGM).
Histoire
En 1851, Albert Rostand, armateur marseillais, proposa à Ernest Simons, directeur des Messageries nationales, de s'associer. Il voulait créer une compagnie maritime de messageries. Cette compagnie fut créée sous le nom de Messageries nationales. Par la suite, elle acquit le nom de Messageries impériales. Enfin, en 1871, avec les changements de régime politiques en France, elle devint la Compagnie des messageries maritimes.
Histoire
En 1851, Albert Rostand, armateur marseillais, proposa à Ernest Simons, directeur des Messageries nationales, de s'associer. Il voulait créer une compagnie maritime de messageries. Cette compagnie fut créée sous le nom de Messageries nationales. Par la suite, elle acquit le nom de Messageries impériales. Enfin, en 1871, avec les changements de régime politiques en France, elle devint la Compagnie des messageries maritimes.
La messagerie maritime impose de posséder des navires, de les entretenir ou d'en construire. Ainsi, deux ingénieurs, Henri Dupuy de Lôme et Armand Behic, s'associant au projet, ont encouragé le rachat du chantier naval de La Ciotat. La majorité des navires de la compagnie furent construits dans ce chantier naval.
La compagnie assurait deux types de lignes : - lignes commerciales : transport de passagers; lignes subventionnées par l'État : lignes postales.
La société était 8ème au palmarès des capitalisations de 1891, à la Bourse de Paris, où les sociétés de services (banque, transport, distribution de gaz ou d'électricité restaient dominantes.
La société était 8ème au palmarès des capitalisations de 1891, à la Bourse de Paris, où les sociétés de services (banque, transport, distribution de gaz ou d'électricité restaient dominantes.
Elle disposaient de filiales dont les affréteurs maritimes indochinois fondé en 1920 et dissous en 1948.
Le dernier paquebot de la Compagnie des Messageries Maritimes est le MS Pasteur, lancé à Dunkerque en 1966. Le Pasteur, construit par les chantiers navals de France-Dunkerque, était un paquebot mixte, doté de cales frigorifiques, exploité sur la ligne Europe-Amérique du Sud.
Comme d'autres compagnies de navigation, puis d'aviation et d'agences de voyages, les bureaux parisiens des Messageries Maritimes étaient implantés dans le quartier de la Madeleine à Paris, prestigieux mais arpenté par des prostituées de luxe, ce qui inspira à un humoriste le dicton suivant : «Les Messageries font le tour du Monde... mais le demi-monde fait le tour des Messageries».
L'ARMAND BEHIC
Lancé le 26 avril 1891 à La Ciotat. Destiné à la ligne d'Australie, il devait s'appeler "TASMANIEN" au départ, mais fut rebaptisé "ARMAND BEHIC" à la mort de celui-ci, un des fondateurs de la Compagnie. Troisième de sa série, sistership du VILLE DE LA CIOTAT, et peu différent de l'AUSTRALIEN et du POLYNESIEN.
Comme d'autres compagnies de navigation, puis d'aviation et d'agences de voyages, les bureaux parisiens des Messageries Maritimes étaient implantés dans le quartier de la Madeleine à Paris, prestigieux mais arpenté par des prostituées de luxe, ce qui inspira à un humoriste le dicton suivant : «Les Messageries font le tour du Monde... mais le demi-monde fait le tour des Messageries».
L'ARMAND BEHIC
Lancé le 26 avril 1891 à La Ciotat. Destiné à la ligne d'Australie, il devait s'appeler "TASMANIEN" au départ, mais fut rebaptisé "ARMAND BEHIC" à la mort de celui-ci, un des fondateurs de la Compagnie. Troisième de sa série, sistership du VILLE DE LA CIOTAT, et peu différent de l'AUSTRALIEN et du POLYNESIEN.
Jusqu'en 1903, il assure la ligne d'Australie et Nouvelle-Calédonie (premier départ le 2 février 1892, puis alterne avec celle d'Extrême Orient jusqu'en 1912, date à laquelle il reste sur les lignes de Méditerranée. C'est à son bord que Paul Gauguin embarque à Sydney pour son retour en France en 1893. Arrivé de Nouméa sur le TANAIS le 26 juillet 1893, il embarque le lendemain et arrive à Marseille le 30 août de la même année. En septembre 1900, il transporte vers la Chine le colonel Jean Baptiste Marchand (celui de Fachoda) parti rejoindre son poste dans le corps expéditionnaire de la guerre des boxers.
En 1915, il participe au débarquement des troupes françaises au Cap Helles. Il appareille de Toulon le 2 mars 1915 pour rejoindre Lemnos avec le 1er échelon du Corps Expéditionnaire d'Orient, repart le 28 mars pour Alexandrie où il arrive le 30. Il repart pour Moudros le 19 avril avec à son bord la 1ere Cie de zouaves du Régiment de Marche d'Afrique et une batterie de 75 mm, puis débarque ses troupes du RMA sur la plage de Sedd Uhl Bahr, sans doute le 27 avril dans l'après midi.
Seul de sa série, arrive à survivre à la grande guerre. A partir de 1919, il alterne des voyages en Extrême Orient et en Méditerranée. Il n'est démoli qu'en Octobre 1924 à Marseille.