MASQUE DE DEUILLEUR
Photographie prise lors de la présentation de l'exposition sur l'art Kanak au centre culturel Tjibaou à Nouméa - Nouvelle-Calédonie.
Constitué d'un visage sculpté dans du bois, auquel on à pris soin d'ouvrir la bouche pour permettre au porteur de voir, il est surmonté d'un dôme et agrémenté d'une barbe constituée de cheveux humains. Un tressage de coiffe tidi sert de couvre-nuque et d'assises au dôme. Les masques étaient pour une part confectionnés avec les cheveux des personnages qui avaient en charge le corps du défunt durant les différentes séquences du deuil.
La tradition impose de laisser pousser les cheveux tout au long de cette période. Les deuilleurs retenaient cette masse de cheveux dans une coiffure faite traditionnellement de tapa, puis de tissu européen. Un costume de plumes, attachées à un filet, recouvre de manière légère et ample le corps du poteur et offre une grande mobilité à ses membres, alors que les mouvements de son torse et de sa tête sont plus contraints. Personnage tout à la fois terrifiant ou amusant, selon les circonstances, les lieux et les époques, il apparaissait lors des fêtes à l'occasion de danses ou de pantomimes, souvent armé d'une lance et d'une massue.
Les masques étaient autrefois présent au nord et au centre de la Grande-Terre, totalement absent au sud et aux iles Loyauté.
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Avec leu nez proéminents et leurs yeux sans pupilles (le porteur regarde par la bouche), ces masques d'une grande sévérité sont faits pour impressionner. Leur usage a disparu au début de la colonisation, et leur signification avec, mais on sait que, dans le nord de la grande terre, ils étaient portés lors des cérémonies de deuil des grands chefs.
Un masque complet est composé de trois éléments
On imagine la terreur que devait provoquer la vision de ce personnage, qui tenait de surcroît dans ses mains un casse-tête et des sagaies.
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Avec leu nez proéminents et leurs yeux sans pupilles (le porteur regarde par la bouche), ces masques d'une grande sévérité sont faits pour impressionner. Leur usage a disparu au début de la colonisation, et leur signification avec, mais on sait que, dans le nord de la grande terre, ils étaient portés lors des cérémonies de deuil des grands chefs.
Un masque complet est composé de trois éléments
- La figure, sculptée dans un bois de fer imputrescible.
- La coiffe, parée de plumes ou de poils de roussette, surmontée d'un dôme de cheveux humains provenant des deuilleurs, les notables chargés de porter le corps du défunt dans la forêt et de le veiller durant sa décomposition. Pendant tout la période de deuil, les deuilleurs ne se coupent pas les cheveux.
- Le manteau, fabriqué avec un filet de pêche recouvert de plumes de notou, muni de deux ouvertures pour les bras, couvrant le porteur jusqu'aux genoux.
On imagine la terreur que devait provoquer la vision de ce personnage, qui tenait de surcroît dans ses mains un casse-tête et des sagaies.