LE PILOU-PILOU
Le plus grand succès du Bal-Tabarin
LE PILOU-PILOU
New Dance pour Piano par Justin Clérice - Théorie de EUGENIO
Paris - Auguste BOSC - Editeur, 8, Rue Rochechouart
Tous droits d'exécution publique, de traduction, de reproduction et d'arrangement réservés pour tous pays y compris la Suède, la Norvège et le Danemark. Copyright by A. BOSC 1907 (Illustration d'une partition).
PIANO net 2
ORCHESTRE net 1
PIANO & CHANT net 2
CHANT SEUL net 0.35
Télécharger ici la partition musicale (9.32 MO) au format PDF
Le pilou-pilou, et toute l'imagerie exotique sauvage qui lui était associée, eurent un destin assez long, puisque, dansé au cabaret parisien du Bal-Tabarin en 1906, il est depuis les années 1940 l'équivalent du grand Haka Maori de l'équipe de Rugby Club Toulonnais qui l'a dénommé le "haka de la Rade".
Bien plus qu’une simple distraction, le pilou, danse kanak, participe à la célébration de rites sociaux qui mobilisent les clans et les tribus.
On distingue deux types de danses : Le pilou d’accueil et le pilou d’au revoir.
LE PILOU-PILOU
New Dance pour Piano par Justin Clérice - Théorie de EUGENIO
Paris - Auguste BOSC - Editeur, 8, Rue Rochechouart
Tous droits d'exécution publique, de traduction, de reproduction et d'arrangement réservés pour tous pays y compris la Suède, la Norvège et le Danemark. Copyright by A. BOSC 1907 (Illustration d'une partition).
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Le pilou-pilou, et toute l'imagerie exotique sauvage qui lui était associée, eurent un destin assez long, puisque, dansé au cabaret parisien du Bal-Tabarin en 1906, il est depuis les années 1940 l'équivalent du grand Haka Maori de l'équipe de Rugby Club Toulonnais qui l'a dénommé le "haka de la Rade".
Bien plus qu’une simple distraction, le pilou, danse kanak, participe à la célébration de rites sociaux qui mobilisent les clans et les tribus.
On distingue deux types de danses : Le pilou d’accueil et le pilou d’au revoir.
Après le discours d’usage, les jeunes femmes et les anciens dansent autour de quelques hommes qui martèlent le sol à l’aide de bambous, soulevant des nuages de poussière. Avant la danse guerrière, des dessins à la chaux sont élaborés sur le corps, illustrant les thèmes et les personnages de la tradition orale : «Les hommes se présentent dans la tenue des guerriers, le visage grimé de traces blanches, la tête coiffée de plumets, de casques de feuillage, la taille entourée d’une ceinture de liane, les chevilles et les poignets de bracelets en poils de roussette ou en coquillages. Le chant commence, tout doucement, à vois basse, puis s’enfle crescendo, s’accélère, ponctué par le bruit sourd des pieds martelant le sol et des mains frappant les coussins de nattes tressées, sortes de battoirs d’herbe sèche. Le chef de danse lance le cri strident qui va déchaîner le pilou. Aussitôt, les guerriers au visage terrifiant, armés de sagaies, de haches, de casse-têtes enrubannés, entrent dans la danse, d’un seul bond, attaquant le pilou en mesure, d’un même mouvement, brandissant les armes d’un même geste, frappant le sol du même pied, nerveux, élastique à droite, à gauche, en avant, en arrière, toujours en mesure, s’excitant de leurs cris de tête en trémolo.