GYMNOTHORAX FLAVIMARGINATUS - (RUPPELL, 1830)
Actinopterygii (Gigaclass) > Actinopteri (Class) > Teleostei (Subclass) > Elopomorpha (Superorder) > Anguilliformes (Order) > Muraenidae (Family) > Muraeninae (Subfamily) > Gymnothorax (Genus)
Murène à taches jaunes, Murène à bord jaune, Murène à liseré jaune, Murène à marge jaune, Murène à tache noire, Murène à points jaunes, Anguille rouge, Congre queue verte, Murène queue verte, Murène marbrée, Yellow-edged moray, Yellowmargin moray, Leopard eel, Leopard moray, Speckled moray, Murena bordata di giallo, Moreia ponta amarela, Morena de borde amarillo, Roodkop murene, Gulrandet muræne, Muréna leopardí, Muréna žlutolemá, Geelrand-bontpaling, Kirjomureena, Pantterimureena, Goma-utsubo,
Identification
Corps jaune bigarré de brun. Œil orange. Marge des nageoires jaune. Pas de nageoires pectorale et ventrale. Nageoires dorsale, caudale et anale fusionnées. Nombreuses dents pointues. Ouverture branchiale réduite à un trou.
Distribution
Gymnothorax flavimarginatus est présente de la mer Rouge, l'océan Indien et le Pacifique tropical jusqu'à Panama et le Costa Rica, et du sud du Japon à la Nouvelle-Calédonie et les Australes.
Biotope
La murène à taches jaunes se rencontre dans les trous et crevasses dans les lagons, les platiers et sur les pentes externes de 1 à 150 m de profondeur.
Description
Cette murène peut atteindre au maximum 2.40 mais habituellement ne dépasse pas 1,30 m. Le corps est serpentiforme, de couleur jaunâtre bigarré de brun. Le museau est presque marron. L'œil est orange, et il y a une zone sombre au niveau de l'ouverture branchiale. La marge des nageoires est jaune – vert. La bouche est grande, avec de nombreuses dents pointues, y compris sur le palais. Les nageoires pectorales et pelviennes sont absentes, alors que les nageoires dorsale, caudale et anale n'en forment qu'une, sans épines ni rayons mous, qui court sur pratiquement toute la longueur du corps. L'ouverture branchiale, colorée en brun foncé ou noir sur cette espèce, est réduite à un orifice, particularité non spécifique à cette espèce et qui lui vaut son nom de "murène à tache noire" dans certains ouvrages. Les écailles sont absentes et le corps est recouvert d'un mucus protecteur. Deux petites narines en forme de tube bien visibles sont présentes sur l'extrémité du museau.
Espèce ressemblante
Gymnothorax javanicus (Bleeker, 1859). Celle-ci n'a pas l'œil orange, ni de marge jaune sur les nageoires et en plus, elle a des taches plus sombres et de tailles variables. Elle est de dimensions supérieures : 300 cm.
Synonymes
Gymnothorax flavomarginatus (Rüppell, 1830)
Gymnothorax mauritianus (Kaup, 1856)
Gymnothorax viridipinnis (Bliss, 1883)
Gymnothorax viridipinnnis (Bliss, 1883)
Lycodontis flavimarginatus (Rüppell, 1830)
Lycodontis flavomarginatus (Rüppell, 1830)
Lycodontis lemayi (Smith, 1949)
Muraena flavimarginata (Rüppell, 1830)
Muraena mauritiana (Kaup, 1856)
Muraena viridipinna (Seale, 1917)
Muraena viridipinnna (Seale, 1917)
Origine du nom français
Murène à taches jaunes : du fait de la marge jaune sur les nageoires.
Etymologie
Gymnothorax : du Grec [Gymnos] = nu et [thorax] = poitrine, car le corps est nu, sans écaille.
flavimarginatus : du Latin [flavus] = jaune et [marginatus] = marge, bord, entourer d'une bordure.
Alimentation
Gymnothorax flavimarginatus se nourrit généralement de nuit où elle sort de son trou pour chasser des poissons, des crustacés et des céphalopodes.
Reproduction - Multiplication
Gymnothorax flavimarginatus est une espèce gonochorique (les sexes sont séparés). Elle est ovipare et les œufs sont pélagiques. Les larves, appelées leptocephalus, ont la forme de ruban transparent. Cette phase larvaire est assez longue et peut durer une année.
Vie associée
La murène à taches jaunes vit souvent en association avec des crevettes nettoyeuses, qui profitent de la protection de la murène et des restes de ses repas, et en contrepartie assurent le nettoyage et le déparasitage de la murène. Il n'est pas rare de trouver des copépodes parasites (Cyclopoida) fixés sur leurs mâchoires.
Divers biologie
Les murènes à taches jaunes sont solitaires. La journée, elles restent dans des trous ou crevasses dont juste la tête sort. Elles gardent généralement la bouche ouverte, toutes dents apparentes, ce qui leur donne un aspect menaçant. Elles ferment régulièrement leur bouche, ce comportement permettant un meilleur passage de l'eau à travers leurs branchies pour une meilleure respiration. Il a été constaté que cette murène chassait souvent les poissons blessés. Il apparaît clairement que cette espèce est sensible aux stimuli dégagés par de telles proies blessées.
Informations complémentaires
Gymnothorax flavimarginatus peut être ciguatérique. Elle est péchée et consommée dans certaines régions. Les murènes sont généralement inoffensives mais en cas de danger ou de blessure elles peuvent mordre. Bien que ne possédant pas de venin, la morsure peut être très douloureuse et s'infecter rapidement. Certaines murènes (Gymnothorax flavimarginatus, Gymnothorax javanicus et Gymnothorax meleagris) peuvent être vénéneuses si elles sont consommées, notamment sous forme de soupe car le poison est soluble dans l'eau. L'empoisonnement se traduit par des picotements et un engourdissement des lèvres, de la langue, des mains et des pieds. Cela peut ensuite se poursuivre par des nausées, des vomissements, des diarrhées, des douleurs abdominales, des difficultés à avaler; des suées, des crampes musculaires et des difficultés pour respirer. Environ 10% des personnes empoisonnées décèdent.
----------------------------------------------
Description
Dorsal spines (total): 0; Dorsal soft rays (total): 0; Anal spines: 0; Anal soft rays: 0; Vertebrae: 132 - 140. Reddish eyes. Color yellowish, densely mottled with dark brown; front of head purplish grey; posterior margins of fins yellow-green; gill opening in a black blotch. Juveniles sometimes bright yellow with brown blotches. Max length : 240 cm; commonly 130 cm. Depth range 1 - 150 m.
Etymology
Gymnothorax: Greek, gymnos = naked + Greek, thorax, -akos = breast.
flavimarginatus: from Latin, flavus = yellow + Latin, marginatus = having a border or margin.
Distribution
Indo-Pacific: Red Sea and South Africa eastward to the Tuamoto and Austral islands, north to the Ryukyu and Hawaiian islands, south to New Caledonia.
Eastern Pacific: Costa Rica, Panama and the Galapagos.
Southeast Atlantic: South Africa.
Biology
Along drop-offs. Benthic. Occurs in coral or rocky areas of reef flats and protected shorelines to seaward reefs. Feeds on cephalopods, fishes, and crustaceans. Most often appears on the reef after a fish has been speared during daylight. The regularity and promptness of such appearances make it clear that Gymnothorax flavimarginatus is especially sensitive to stimuli emanating from an injured or stressed fish. Eaten in some parts of the Indo-Pacific. Reports of ciguatera poisoning. Solitary and curious, usually seen with head protruding.
Murène à taches jaunes, Murène à bord jaune, Murène à liseré jaune, Murène à marge jaune, Murène à tache noire, Murène à points jaunes, Anguille rouge, Congre queue verte, Murène queue verte, Murène marbrée, Yellow-edged moray, Yellowmargin moray, Leopard eel, Leopard moray, Speckled moray, Murena bordata di giallo, Moreia ponta amarela, Morena de borde amarillo, Roodkop murene, Gulrandet muræne, Muréna leopardí, Muréna žlutolemá, Geelrand-bontpaling, Kirjomureena, Pantterimureena, Goma-utsubo,
Identification
Corps jaune bigarré de brun. Œil orange. Marge des nageoires jaune. Pas de nageoires pectorale et ventrale. Nageoires dorsale, caudale et anale fusionnées. Nombreuses dents pointues. Ouverture branchiale réduite à un trou.
Distribution
Gymnothorax flavimarginatus est présente de la mer Rouge, l'océan Indien et le Pacifique tropical jusqu'à Panama et le Costa Rica, et du sud du Japon à la Nouvelle-Calédonie et les Australes.
Biotope
La murène à taches jaunes se rencontre dans les trous et crevasses dans les lagons, les platiers et sur les pentes externes de 1 à 150 m de profondeur.
Description
Cette murène peut atteindre au maximum 2.40 mais habituellement ne dépasse pas 1,30 m. Le corps est serpentiforme, de couleur jaunâtre bigarré de brun. Le museau est presque marron. L'œil est orange, et il y a une zone sombre au niveau de l'ouverture branchiale. La marge des nageoires est jaune – vert. La bouche est grande, avec de nombreuses dents pointues, y compris sur le palais. Les nageoires pectorales et pelviennes sont absentes, alors que les nageoires dorsale, caudale et anale n'en forment qu'une, sans épines ni rayons mous, qui court sur pratiquement toute la longueur du corps. L'ouverture branchiale, colorée en brun foncé ou noir sur cette espèce, est réduite à un orifice, particularité non spécifique à cette espèce et qui lui vaut son nom de "murène à tache noire" dans certains ouvrages. Les écailles sont absentes et le corps est recouvert d'un mucus protecteur. Deux petites narines en forme de tube bien visibles sont présentes sur l'extrémité du museau.
Espèce ressemblante
Gymnothorax javanicus (Bleeker, 1859). Celle-ci n'a pas l'œil orange, ni de marge jaune sur les nageoires et en plus, elle a des taches plus sombres et de tailles variables. Elle est de dimensions supérieures : 300 cm.
Synonymes
Gymnothorax flavomarginatus (Rüppell, 1830)
Gymnothorax mauritianus (Kaup, 1856)
Gymnothorax viridipinnis (Bliss, 1883)
Gymnothorax viridipinnnis (Bliss, 1883)
Lycodontis flavimarginatus (Rüppell, 1830)
Lycodontis flavomarginatus (Rüppell, 1830)
Lycodontis lemayi (Smith, 1949)
Muraena flavimarginata (Rüppell, 1830)
Muraena mauritiana (Kaup, 1856)
Muraena viridipinna (Seale, 1917)
Muraena viridipinnna (Seale, 1917)
Origine du nom français
Murène à taches jaunes : du fait de la marge jaune sur les nageoires.
Etymologie
Gymnothorax : du Grec [Gymnos] = nu et [thorax] = poitrine, car le corps est nu, sans écaille.
flavimarginatus : du Latin [flavus] = jaune et [marginatus] = marge, bord, entourer d'une bordure.
Alimentation
Gymnothorax flavimarginatus se nourrit généralement de nuit où elle sort de son trou pour chasser des poissons, des crustacés et des céphalopodes.
Reproduction - Multiplication
Gymnothorax flavimarginatus est une espèce gonochorique (les sexes sont séparés). Elle est ovipare et les œufs sont pélagiques. Les larves, appelées leptocephalus, ont la forme de ruban transparent. Cette phase larvaire est assez longue et peut durer une année.
Vie associée
La murène à taches jaunes vit souvent en association avec des crevettes nettoyeuses, qui profitent de la protection de la murène et des restes de ses repas, et en contrepartie assurent le nettoyage et le déparasitage de la murène. Il n'est pas rare de trouver des copépodes parasites (Cyclopoida) fixés sur leurs mâchoires.
Divers biologie
Les murènes à taches jaunes sont solitaires. La journée, elles restent dans des trous ou crevasses dont juste la tête sort. Elles gardent généralement la bouche ouverte, toutes dents apparentes, ce qui leur donne un aspect menaçant. Elles ferment régulièrement leur bouche, ce comportement permettant un meilleur passage de l'eau à travers leurs branchies pour une meilleure respiration. Il a été constaté que cette murène chassait souvent les poissons blessés. Il apparaît clairement que cette espèce est sensible aux stimuli dégagés par de telles proies blessées.
Informations complémentaires
Gymnothorax flavimarginatus peut être ciguatérique. Elle est péchée et consommée dans certaines régions. Les murènes sont généralement inoffensives mais en cas de danger ou de blessure elles peuvent mordre. Bien que ne possédant pas de venin, la morsure peut être très douloureuse et s'infecter rapidement. Certaines murènes (Gymnothorax flavimarginatus, Gymnothorax javanicus et Gymnothorax meleagris) peuvent être vénéneuses si elles sont consommées, notamment sous forme de soupe car le poison est soluble dans l'eau. L'empoisonnement se traduit par des picotements et un engourdissement des lèvres, de la langue, des mains et des pieds. Cela peut ensuite se poursuivre par des nausées, des vomissements, des diarrhées, des douleurs abdominales, des difficultés à avaler; des suées, des crampes musculaires et des difficultés pour respirer. Environ 10% des personnes empoisonnées décèdent.
----------------------------------------------
Description
Dorsal spines (total): 0; Dorsal soft rays (total): 0; Anal spines: 0; Anal soft rays: 0; Vertebrae: 132 - 140. Reddish eyes. Color yellowish, densely mottled with dark brown; front of head purplish grey; posterior margins of fins yellow-green; gill opening in a black blotch. Juveniles sometimes bright yellow with brown blotches. Max length : 240 cm; commonly 130 cm. Depth range 1 - 150 m.
Etymology
Gymnothorax: Greek, gymnos = naked + Greek, thorax, -akos = breast.
flavimarginatus: from Latin, flavus = yellow + Latin, marginatus = having a border or margin.
Distribution
Indo-Pacific: Red Sea and South Africa eastward to the Tuamoto and Austral islands, north to the Ryukyu and Hawaiian islands, south to New Caledonia.
Eastern Pacific: Costa Rica, Panama and the Galapagos.
Southeast Atlantic: South Africa.
Biology
Along drop-offs. Benthic. Occurs in coral or rocky areas of reef flats and protected shorelines to seaward reefs. Feeds on cephalopods, fishes, and crustaceans. Most often appears on the reef after a fish has been speared during daylight. The regularity and promptness of such appearances make it clear that Gymnothorax flavimarginatus is especially sensitive to stimuli emanating from an injured or stressed fish. Eaten in some parts of the Indo-Pacific. Reports of ciguatera poisoning. Solitary and curious, usually seen with head protruding.