OSTRACION MELEAGRIS - (SHAW, 1796)
Actinopterygii (Gigaclass) > Actinopteri (Class) > Teleostei (Subclass) > Tetraodontiformes (Order) > Balistoidei (Suborder) > Ostraciidae (Family) > Ostracion (Genus)
Poisson-coffre pintade, Poisson coffre ponctué, Coffre à taches blanches, Coffre pintade, Coffre pointillé, Ostracion pointillé, Spotted boxfish, Whitespotted boxfish, Black boxfish, Blue-spotted boxfish, Kofferfich, Weisstüpfel-Kofferfisch, Witspikkel-koffervis, Cofre manchado, Cofre moteado, Pez caja del Pacifico, Kuro-hakofugu, クロハコフグ, തൊന്പു, 白點箱魨, 黑点箱鲀, Cá hộp đốm,
Description
Rayons mous dorsaux (Total) : 9; Rayons mous anaux : 9; Rayons nageoires pectorales : 11; Rayons nageoire caudale : 8-10. Corps en forme d’un coffre allongé de faible hauteur, à section trapézoïdale. Cette forme est due à un exosquelette composé d’écailles modifiées en plaques osseuses hexagonales parfaitement juxtaposées et constituant une carapace rigide sous la peau de l’animal. Des ouvertures couvertes par la peau y sont ménagées pour la bouche, les yeux, les ouïes, les nageoires, l’anus et le pédoncule caudal. Cette armure ne porte pas d’épines. Taille maximum : 25.0 cm TL. Profondeur : 1 - 30 m.
Couleur
Il y a un dichromatisme sexuel important.
Le mâle a le dos noir parsemé de nombreuses taches blanches, de forme ronde et généralement de taille identique. Ses flancs sont bleus et couverts de taches jaune orangé cerclées de noir de tailles et de formes différentes, dont la répartition est plus dense et très irrégulière. La face ventrale est rosâtre en partie antérieure, puis gris violacé, et peut porter près de ses bords quelques taches identiques à celles des flancs. On peut également rencontrer le mâle avec une couleur de fond identiquement brunâtre sur le dos et les flancs, la couleur des taches restant inchangée. Un liseré jaune ocre assez épais au tracé irrégulier et parfois discontinu borde l’ensemble du dos et le sépare des flancs et de la tête ; il peut se résumer à quelques taches sur le front. Il s’achève sur le pédoncule caudal. Celui-ci porte, en partie supérieure, les mêmes couleurs et taches que le dos et, sous le liseré, les couleurs et taches des flancs. Il peut arriver que le liseré forme une boucle complète sur la face supérieure du poisson en dessinant une selle sur le pédoncule.
La femelle et le juvénile sont uniformément noirs avec une multitude de petites taches blanches le plus souvent rondes ou s’allongeant en ovale ou en tirets aux extrémités arrondies. La densité des taches est la même sur la face ventrale que sur le reste du corps. Ce patron se poursuit sur l'œil.
Etymologie
Ostracion : du Grec, ostrakon = cuirasse. Strabon (géographe et historien grec (Né autour de 60 av. J.-C; mort autour de 20 ap. J.-C) est, parmi les anciens, le seul auteur qui ait parlé d'un poisson du Nil appelé ostrakion; et cette dénomination grecque, d'abord employée par Gesner (Conrad Gessner (1516-1565), naturaliste suisse, connu pour son Historiae animalium (1551-1558) premier ouvrage de zoologie moderne visant à décrire tous les animaux connus) pour désigner un poisson d'Egypte, est devenu le nom d'un genre entier dans les ouvrages de Linnæus, d'Artedi, de Lacépède, etc. Ostrakon en grec signifie une cuirasse, et les poissons dont il est question sont en effet revêtus d'un têt dur, d'une sorte de cuirasse osseuse. Mais, comme cette enveloppe solide a l'apparence d'un étui ou d'un coffre dans lequel les poissons seroient logés, on leur a donné en français le nom de poissons-coffres ou simplement de coffres. (HISTOIRE NATURELLE, GÉNÉRALE ET PARTICULIERE DES POISSONS - TOME CINQUIEME - AN XI 1802 et 1803).
meleagris : du Latin, meleagris = méléagride, autrement dit une poule, et par extension une pintade. Le mot est issu de la mythologie grecque : les Méléagrides sont les sœurs du héros Méléagre qui, dans le mythe de la chasse au sanglier de Calydon tel qu’il est mis en vers par Ovide dans Les Métamorphoses (Livre VIII), furent transformées en oiseaux, et pour d’autres en pintades, par la déesse de la chasse, Artémis.
Descritpion originale : Ostracion meleagris Shaw, 1796 - Localité type : Pacifique sud.
Distribution
Pacifique Indo-Ouest : Est de l'Afrique, Afrique du Sud, Canal du Mozambique, Madagascar et Mascareigne, à l'Est, îles Hawaï, au Nord, Sud du Japon et îles Ogasawara, au Sud, Australie, Nouvelle-Calédonie et Rapa. Présent dans le Pacifique Est.
Biologie
Présent dans les lagons, sur les pentes externes et les fonds coralliens principallement dans les eaux claires.
Il se nourrit d’éponges, d’algues et de divers invertébrés benthiques (tuniciers, vers polychètes, mollusques, crustacés copépodes).
L’espèce est hermaphrodite protogyne. Le mâle contrôle un territoire qui se situe au plus près du substrat. Il a un harem de plusieurs femelles. Ostracion meleagris se reproduit en couple. Les œufs sont pélagiques ; ils mesurent un peu moins de 2 mm et sont incolores et ovoïdes. Ils éclosent au bout de trois jours. Les larves mesurent autour de 2 mm à la naissance et sont rapidement pigmentées.
La peau sécrète une faible quantité de mucus contenant une substance toxique protectrice, l'ostracitoxine ; celle-ci peut également être libérée dans l'eau en cas de stress. Cette toxine lipophile est très stable dans l’eau et présente une activité neurotoxique et hémolytique particulièrement efficace.
Espèce ressemblante
Ostracion cyanurus (Rüppell, 1828) - Présent en mer Rouge, dans le golfe d'Aden et le golfe Persique uniquement.
Synonymes
Ostracion camurum (Jenkins, 1901)
Ostracion clippertonense (Snodgrass & Heller, 1905)
Ostracion lentiginosus (Bloch & Schneider, 1801)
Ostracion meleagris meleagris (Shaw, 1796)
Ostracion oahuensis (Jordan & Evermann, 1903)
Ostracion punctatus (Bloch & Schneider, 1801)
Ostracion sebae (Bleeker, 1851)
Ostracium sebae (Bleeker, 1851)
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Description
Dorsal soft rays (total): 9; Anal soft rays: 9; Pectoral fin rays: 11; No pelvic fins; Tail base slender, flexible; Tail fin: 8-10 branched rays, a fan with a rounded end. Body oblong, thick, enclosed in a bony box formed by thickened, joined, enlarged, hexagonal scale plates; Box rectangular, with back gently rounded, a pair of rounded longitudinal ridges on lower flanks, bottom flat; Box without spines, with openings for mouth, eyes, gill slits and fins and tail base; Snout not projecting; Mouth small, opens at front, lips fleshy; Teeth moderate, conical, usually < 15 per jaw; Gill openings are short, oblique slits in front of pectoral bases; No spiny dorsal, soft dorsal and anal fins at rear of carapace; Lateral line inconspicuous. Sexually dimorphic. Max length: 25.0 cm TL. Depth range: 1 - 30 m.
Color
Juveniles and females dark brown with small brown white spots; males dark brown with small white to yellow spots dorsally on carapace, blue elsewhere with dark-edged orange-yellow spots on side, these sometimes coalescing to form an irregular band along upper flank ridge.
Etymology
Ostracion: from Greek, ostrakon = shell.
meleagris: from Latin, meleagris = guinea fowl. In Greek mythology, the Meleagrids were the daughters of Althaea and Oeneus, sisters of Meleager. When their brother died, they cried incessantly until Artemis changed them into guineafowl and transferred them to the island of Leros.
Original description: Ostracion meleagris Shaw, 1796 - Type locality: Southern Ocean, South Pacific.
Distribution
Indo-West Pacific: East Africa, South Africa, Mozambique Channel, Madagascar and Mascarenes east to Hawaiian Islands, north to southern Japan and Ogasawara Islands, south to Great Barrier Reef (Australia), New Caledonia and Rapa; also eastern Pacific.
Biology
Inhabits clear lagoon and seaward reefs from the lower surge zone. Juveniles among rocky boulders, often with long spined urchins, and adults on reef crests and slopes. Males swim about more openly than females that are often in close vicinity to the males. Solitary. Feeds on didemnid tunicates, polychaetes, sponges, mollusks, copepods, and algae.
Poisson-coffre pintade, Poisson coffre ponctué, Coffre à taches blanches, Coffre pintade, Coffre pointillé, Ostracion pointillé, Spotted boxfish, Whitespotted boxfish, Black boxfish, Blue-spotted boxfish, Kofferfich, Weisstüpfel-Kofferfisch, Witspikkel-koffervis, Cofre manchado, Cofre moteado, Pez caja del Pacifico, Kuro-hakofugu, クロハコフグ, തൊന്പു, 白點箱魨, 黑点箱鲀, Cá hộp đốm,
Description
Rayons mous dorsaux (Total) : 9; Rayons mous anaux : 9; Rayons nageoires pectorales : 11; Rayons nageoire caudale : 8-10. Corps en forme d’un coffre allongé de faible hauteur, à section trapézoïdale. Cette forme est due à un exosquelette composé d’écailles modifiées en plaques osseuses hexagonales parfaitement juxtaposées et constituant une carapace rigide sous la peau de l’animal. Des ouvertures couvertes par la peau y sont ménagées pour la bouche, les yeux, les ouïes, les nageoires, l’anus et le pédoncule caudal. Cette armure ne porte pas d’épines. Taille maximum : 25.0 cm TL. Profondeur : 1 - 30 m.
Couleur
Il y a un dichromatisme sexuel important.
Le mâle a le dos noir parsemé de nombreuses taches blanches, de forme ronde et généralement de taille identique. Ses flancs sont bleus et couverts de taches jaune orangé cerclées de noir de tailles et de formes différentes, dont la répartition est plus dense et très irrégulière. La face ventrale est rosâtre en partie antérieure, puis gris violacé, et peut porter près de ses bords quelques taches identiques à celles des flancs. On peut également rencontrer le mâle avec une couleur de fond identiquement brunâtre sur le dos et les flancs, la couleur des taches restant inchangée. Un liseré jaune ocre assez épais au tracé irrégulier et parfois discontinu borde l’ensemble du dos et le sépare des flancs et de la tête ; il peut se résumer à quelques taches sur le front. Il s’achève sur le pédoncule caudal. Celui-ci porte, en partie supérieure, les mêmes couleurs et taches que le dos et, sous le liseré, les couleurs et taches des flancs. Il peut arriver que le liseré forme une boucle complète sur la face supérieure du poisson en dessinant une selle sur le pédoncule.
La femelle et le juvénile sont uniformément noirs avec une multitude de petites taches blanches le plus souvent rondes ou s’allongeant en ovale ou en tirets aux extrémités arrondies. La densité des taches est la même sur la face ventrale que sur le reste du corps. Ce patron se poursuit sur l'œil.
Etymologie
Ostracion : du Grec, ostrakon = cuirasse. Strabon (géographe et historien grec (Né autour de 60 av. J.-C; mort autour de 20 ap. J.-C) est, parmi les anciens, le seul auteur qui ait parlé d'un poisson du Nil appelé ostrakion; et cette dénomination grecque, d'abord employée par Gesner (Conrad Gessner (1516-1565), naturaliste suisse, connu pour son Historiae animalium (1551-1558) premier ouvrage de zoologie moderne visant à décrire tous les animaux connus) pour désigner un poisson d'Egypte, est devenu le nom d'un genre entier dans les ouvrages de Linnæus, d'Artedi, de Lacépède, etc. Ostrakon en grec signifie une cuirasse, et les poissons dont il est question sont en effet revêtus d'un têt dur, d'une sorte de cuirasse osseuse. Mais, comme cette enveloppe solide a l'apparence d'un étui ou d'un coffre dans lequel les poissons seroient logés, on leur a donné en français le nom de poissons-coffres ou simplement de coffres. (HISTOIRE NATURELLE, GÉNÉRALE ET PARTICULIERE DES POISSONS - TOME CINQUIEME - AN XI 1802 et 1803).
meleagris : du Latin, meleagris = méléagride, autrement dit une poule, et par extension une pintade. Le mot est issu de la mythologie grecque : les Méléagrides sont les sœurs du héros Méléagre qui, dans le mythe de la chasse au sanglier de Calydon tel qu’il est mis en vers par Ovide dans Les Métamorphoses (Livre VIII), furent transformées en oiseaux, et pour d’autres en pintades, par la déesse de la chasse, Artémis.
Descritpion originale : Ostracion meleagris Shaw, 1796 - Localité type : Pacifique sud.
Distribution
Pacifique Indo-Ouest : Est de l'Afrique, Afrique du Sud, Canal du Mozambique, Madagascar et Mascareigne, à l'Est, îles Hawaï, au Nord, Sud du Japon et îles Ogasawara, au Sud, Australie, Nouvelle-Calédonie et Rapa. Présent dans le Pacifique Est.
Biologie
Présent dans les lagons, sur les pentes externes et les fonds coralliens principallement dans les eaux claires.
Il se nourrit d’éponges, d’algues et de divers invertébrés benthiques (tuniciers, vers polychètes, mollusques, crustacés copépodes).
L’espèce est hermaphrodite protogyne. Le mâle contrôle un territoire qui se situe au plus près du substrat. Il a un harem de plusieurs femelles. Ostracion meleagris se reproduit en couple. Les œufs sont pélagiques ; ils mesurent un peu moins de 2 mm et sont incolores et ovoïdes. Ils éclosent au bout de trois jours. Les larves mesurent autour de 2 mm à la naissance et sont rapidement pigmentées.
La peau sécrète une faible quantité de mucus contenant une substance toxique protectrice, l'ostracitoxine ; celle-ci peut également être libérée dans l'eau en cas de stress. Cette toxine lipophile est très stable dans l’eau et présente une activité neurotoxique et hémolytique particulièrement efficace.
Espèce ressemblante
Ostracion cyanurus (Rüppell, 1828) - Présent en mer Rouge, dans le golfe d'Aden et le golfe Persique uniquement.
Synonymes
Ostracion camurum (Jenkins, 1901)
Ostracion clippertonense (Snodgrass & Heller, 1905)
Ostracion lentiginosus (Bloch & Schneider, 1801)
Ostracion meleagris meleagris (Shaw, 1796)
Ostracion oahuensis (Jordan & Evermann, 1903)
Ostracion punctatus (Bloch & Schneider, 1801)
Ostracion sebae (Bleeker, 1851)
Ostracium sebae (Bleeker, 1851)
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Description
Dorsal soft rays (total): 9; Anal soft rays: 9; Pectoral fin rays: 11; No pelvic fins; Tail base slender, flexible; Tail fin: 8-10 branched rays, a fan with a rounded end. Body oblong, thick, enclosed in a bony box formed by thickened, joined, enlarged, hexagonal scale plates; Box rectangular, with back gently rounded, a pair of rounded longitudinal ridges on lower flanks, bottom flat; Box without spines, with openings for mouth, eyes, gill slits and fins and tail base; Snout not projecting; Mouth small, opens at front, lips fleshy; Teeth moderate, conical, usually < 15 per jaw; Gill openings are short, oblique slits in front of pectoral bases; No spiny dorsal, soft dorsal and anal fins at rear of carapace; Lateral line inconspicuous. Sexually dimorphic. Max length: 25.0 cm TL. Depth range: 1 - 30 m.
Color
Juveniles and females dark brown with small brown white spots; males dark brown with small white to yellow spots dorsally on carapace, blue elsewhere with dark-edged orange-yellow spots on side, these sometimes coalescing to form an irregular band along upper flank ridge.
Etymology
Ostracion: from Greek, ostrakon = shell.
meleagris: from Latin, meleagris = guinea fowl. In Greek mythology, the Meleagrids were the daughters of Althaea and Oeneus, sisters of Meleager. When their brother died, they cried incessantly until Artemis changed them into guineafowl and transferred them to the island of Leros.
Original description: Ostracion meleagris Shaw, 1796 - Type locality: Southern Ocean, South Pacific.
Distribution
Indo-West Pacific: East Africa, South Africa, Mozambique Channel, Madagascar and Mascarenes east to Hawaiian Islands, north to southern Japan and Ogasawara Islands, south to Great Barrier Reef (Australia), New Caledonia and Rapa; also eastern Pacific.
Biology
Inhabits clear lagoon and seaward reefs from the lower surge zone. Juveniles among rocky boulders, often with long spined urchins, and adults on reef crests and slopes. Males swim about more openly than females that are often in close vicinity to the males. Solitary. Feeds on didemnid tunicates, polychaetes, sponges, mollusks, copepods, and algae.
Similar species
Ostracion cyanurus (Rüppell, 1828) - Reported from Red Sea, northwestern Indian Ocean: Gulf of Aden, Gulf of Oman, Persian Gulf.
Ostracion cyanurus (Rüppell, 1828) - Reported from Red Sea, northwestern Indian Ocean: Gulf of Aden, Gulf of Oman, Persian Gulf.