SOLENOSTOMUS CYANOPTERUS - (BLEEKER, 1854)
Picture courtesy of : Alain Daoulas
Poisson-fantôme robuste, Poisson-fantôme rugueux, Poisson-fantôme moucheté, Robust ghost pipefish, Rough-snout ghostpipefish, Pesce fantasma robusto, Pez pipa, Pez aguja fantasma robusto, Spookpypvis, Brun spøgelsesnålefisk, Robuste Geisterpfeifenfisch, Seetang Geisterpfeifenfisch, Seegrasgeisterfisch, Zeegras spookfluitvis, Röhrenmaul, Kamisori-uo,
Description
Le poisson-fantôme robuste a une forme intermédiaire entre un hippocampe et un syngnathe. Le corps, comprimé latéralement et allongé, peut atteindre 17 cm de longueur. Il est de couleur verte, rose, jaune, brune ou noire, ce qui rend l'animal semblable à un débris de feuille de phanérogame. Pour accentuer ce mimétisme, le corps peut être également couvert de petites taches, rappelant les épiphytes ou épibiontes qui se fixent sur les feuilles. Il est recouvert de 25 à 35 plaques osseuses. Le museau est long et tubulaire avec une petite bouche à l'extrémité. Le motif de l'opercule, en arrière de l'œil, représente un damier, pas toujours visible. Le pédoncule caudal est court et étroit. La première nageoire dorsale et les pelviennes sont assez fines et sont en position opposée sur le corps. Les nageoires pectorales sont réduites et transparentes. La deuxième nageoire dorsale (absente chez les Syngnathidés) et l'anale sont symétriques, transparentes et insérées au niveau d'un petit tubercule. Enfin, la nageoire caudale est de forme rectangulaire.
Chez les femelles, les nageoires pelviennes sont modifiées en une large poche incubatrice, reliées au ventre, alors que chez les mâles ces nageoires sont plus fines et libres. De même, les femelles ont un pédoncule caudal plus court et sont plus grandes que les mâles.
Les juvéniles sont transparents.
Le poisson-fantôme robuste a une forme intermédiaire entre un hippocampe et un syngnathe. Le corps, comprimé latéralement et allongé, peut atteindre 17 cm de longueur. Il est de couleur verte, rose, jaune, brune ou noire, ce qui rend l'animal semblable à un débris de feuille de phanérogame. Pour accentuer ce mimétisme, le corps peut être également couvert de petites taches, rappelant les épiphytes ou épibiontes qui se fixent sur les feuilles. Il est recouvert de 25 à 35 plaques osseuses. Le museau est long et tubulaire avec une petite bouche à l'extrémité. Le motif de l'opercule, en arrière de l'œil, représente un damier, pas toujours visible. Le pédoncule caudal est court et étroit. La première nageoire dorsale et les pelviennes sont assez fines et sont en position opposée sur le corps. Les nageoires pectorales sont réduites et transparentes. La deuxième nageoire dorsale (absente chez les Syngnathidés) et l'anale sont symétriques, transparentes et insérées au niveau d'un petit tubercule. Enfin, la nageoire caudale est de forme rectangulaire.
Chez les femelles, les nageoires pelviennes sont modifiées en une large poche incubatrice, reliées au ventre, alors que chez les mâles ces nageoires sont plus fines et libres. De même, les femelles ont un pédoncule caudal plus court et sont plus grandes que les mâles.
Les juvéniles sont transparents.
Etymologie
Solenostomus : du Grec [solen] = tube, tuyau et du Grec [stoma] = bouche. Qui ont une bouche en forme de tube.
cyanopterus : du Grec [kuanos] = bleu et [pteron] = aile, nageoire.
Descriptiono originale : Solenostoma cyanopterus Bleeker, 1854 - Localité type : Wahai, Ceram, Indonesie.
Distribution
De la mer Rouge et l'océan Indien jusqu'aux îles Fidji dans le Pacifique. Sa limite nord et sud va du Japon à l'Australie et la Nouvelle-Calédonie.
Biologie
Il vit la majorité de sa vie à l'état pélagique. Ce n'est qu'au moment de la reproduction qu'il se rapproche du fond. On le trouve alors parmi les algues, au dessus des herbiers ou des fonds sableux, riches en débris de feuilles, jusqu'à 25 m de profondeur. Solenostomus cyanopterus imite parfaitement des morceaux de feuille, aussi bien dans son aspect, que dans son comportement, se balançant avec la houle au dessus du fond.
Ila une très petite bouche terminale. Il ne se nourrit que de Mysidacés et d'autres petites crevettes qu'il chasse à l'affût, en se tenant immobile, la tête en bas.
Contrairement aux espèces proches de la famille des Syngnathidés (syngnathes et hippocampes), ce sont les femelles qui portent les œufs fécondés, fixés sur la face intérieure des nageoires pelviennes, soudées et modifiées en une poche incubatrice. Les œufs éclosent après environ trois semaines. Les larves sont alors libérées, par petits nombres, au rythme de la respiration. Le stade larvaire pélagique est assez long puisqu'il dure jusqu'à ce que la larve atteigne pratiquement la taille d'un adulte. Il est caractérisé par un développement très important des rayons des nageoires, afin de faciliter la flottabilité.
Le poisson-fantôme robuste ne vivrait qu'une année, dont il passe la majeure partie à l'état de larve pélagique. Le stade adulte sexuellement mature est donc très court et se termine par sa mort après une unique reproduction. C'est à ce stade adulte que le poisson rejoint le fond.
Solenostomus : du Grec [solen] = tube, tuyau et du Grec [stoma] = bouche. Qui ont une bouche en forme de tube.
cyanopterus : du Grec [kuanos] = bleu et [pteron] = aile, nageoire.
Descriptiono originale : Solenostoma cyanopterus Bleeker, 1854 - Localité type : Wahai, Ceram, Indonesie.
Distribution
De la mer Rouge et l'océan Indien jusqu'aux îles Fidji dans le Pacifique. Sa limite nord et sud va du Japon à l'Australie et la Nouvelle-Calédonie.
Biologie
Il vit la majorité de sa vie à l'état pélagique. Ce n'est qu'au moment de la reproduction qu'il se rapproche du fond. On le trouve alors parmi les algues, au dessus des herbiers ou des fonds sableux, riches en débris de feuilles, jusqu'à 25 m de profondeur. Solenostomus cyanopterus imite parfaitement des morceaux de feuille, aussi bien dans son aspect, que dans son comportement, se balançant avec la houle au dessus du fond.
Ila une très petite bouche terminale. Il ne se nourrit que de Mysidacés et d'autres petites crevettes qu'il chasse à l'affût, en se tenant immobile, la tête en bas.
Contrairement aux espèces proches de la famille des Syngnathidés (syngnathes et hippocampes), ce sont les femelles qui portent les œufs fécondés, fixés sur la face intérieure des nageoires pelviennes, soudées et modifiées en une poche incubatrice. Les œufs éclosent après environ trois semaines. Les larves sont alors libérées, par petits nombres, au rythme de la respiration. Le stade larvaire pélagique est assez long puisqu'il dure jusqu'à ce que la larve atteigne pratiquement la taille d'un adulte. Il est caractérisé par un développement très important des rayons des nageoires, afin de faciliter la flottabilité.
Le poisson-fantôme robuste ne vivrait qu'une année, dont il passe la majeure partie à l'état de larve pélagique. Le stade adulte sexuellement mature est donc très court et se termine par sa mort après une unique reproduction. C'est à ce stade adulte que le poisson rejoint le fond.
Espèce ressemblante
Solenostomus armatus (Weber, 1913) - Présent en Indonésie, au Fidji et au sud du Japon.
Solenostomus armatus (Weber, 1913) - Présent en Indonésie, au Fidji et au sud du Japon.
Synonymes
Solenichthys paegnius (Jordan & Thompson, 1914)
Solenichthys raceki (Whitley, 1955)
Solenostoma cyanopterus (Bleeker, 1854)
Solenostomatichthys bleekeri (Duméril, 1870)
Solenostomus bleekeri (Duméril, 1870)
Solenostomus bleekerii (Duméril, 1870)
Solenostomus paeginus (Jordan & Thompson, 1914)
Solenostomus paegnius (Jordan & Thompson, 1914)
Solenichthys paegnius (Jordan & Thompson, 1914)
Solenichthys raceki (Whitley, 1955)
Solenostoma cyanopterus (Bleeker, 1854)
Solenostomatichthys bleekeri (Duméril, 1870)
Solenostomus bleekeri (Duméril, 1870)
Solenostomus bleekerii (Duméril, 1870)
Solenostomus paeginus (Jordan & Thompson, 1914)
Solenostomus paegnius (Jordan & Thompson, 1914)
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Description
Dorsal spines (total): 5; Dorsal soft rays (total): 17-22; Anal spines: 0; Anal soft rays: 17 - 22; Vertebrae: 32 - 33; bony plates between dorsal fin and interorbital 5; body rings posterior to dorsal fin 25.
Head and body encased in a series of bony stellate plates, elongate, laterally compressed, mouth long, tubular, with small recurved spines on lateral corners; some elaborate skin membranes on snout but not body; caudal peduncle very short, deepening with age.
Fins: Two widely separate dorsal fins, the first spinous and elongate, the second rounded and composed of unbranched rays; pelvic fins elongate, fan-like, united to form a brood pouch in females; dorsal fin spines delicate, membranes not incised; caudal fin fan-like, membranes not or slightly incised; caudal fin enlarged and deepened over the caudal peduncle.
Adult males are smaller and more slender than females.
Max length : 17.0 cm TL. Depth range 0 - 25 m, usually 15 - 25 m.
Color
Robust Ghostpipefish are well-camouflaged and highly variable in colour, ranging from overall reddish, purplish, green, yellow, brownish, often with mottled patterns on fins. Individuals in seagrass beds tend to be greensih, resembling seagrass leaves; those on deeper reefs are often brownish-red or blackish.
Description
Dorsal spines (total): 5; Dorsal soft rays (total): 17-22; Anal spines: 0; Anal soft rays: 17 - 22; Vertebrae: 32 - 33; bony plates between dorsal fin and interorbital 5; body rings posterior to dorsal fin 25.
Head and body encased in a series of bony stellate plates, elongate, laterally compressed, mouth long, tubular, with small recurved spines on lateral corners; some elaborate skin membranes on snout but not body; caudal peduncle very short, deepening with age.
Fins: Two widely separate dorsal fins, the first spinous and elongate, the second rounded and composed of unbranched rays; pelvic fins elongate, fan-like, united to form a brood pouch in females; dorsal fin spines delicate, membranes not incised; caudal fin fan-like, membranes not or slightly incised; caudal fin enlarged and deepened over the caudal peduncle.
Adult males are smaller and more slender than females.
Max length : 17.0 cm TL. Depth range 0 - 25 m, usually 15 - 25 m.
Color
Robust Ghostpipefish are well-camouflaged and highly variable in colour, ranging from overall reddish, purplish, green, yellow, brownish, often with mottled patterns on fins. Individuals in seagrass beds tend to be greensih, resembling seagrass leaves; those on deeper reefs are often brownish-red or blackish.
Etymology
Solenostomus: from Greek, solen-o = tube + Greek, stoma = mouth.
cyanopterus: from the Greek kyan and pteron, meaning blue spot, in reference to the large dark blue-black spots on the dorsal fin.
Original description: Solenostoma cyanopterus Bleeker, 1854 - Type locality: Wahai, Ceram, Indonesia.
Distribution
Red Sea, Indo-West Pacific: East and South Africa, Madagascar and western Mascarenes east to Mariana Islands, north to southern Japan, south to eastern Australia and New Caledonia.
Biology
Robust Ghostpipe fish are solitary or live in pairs. Robust Ghostpipefish live in protected coastal and lagoon reefs, deeper coastal reefs and deep, clear estuaries with seagrass or macro-algae.
Ghost pipefishes are ambush predators, and feed on small crustaceans such as mysid shrimps which they suck in through their tubular snouts.
The sexes are separate, and males and females are sexually dimorphic. Females grow to a large size than males, and have larger pelvic fins which unite to form a ventral brood pouch (marsupium). Ghostpipefishes are skin-brooders, and the embryos develop inside egg envelopes attached to special skin cells called cotylephores. The well-developed larvae hatch at approximately 3 mm with pigmented eyes, a fully formed mouth and advanced body spination.
Of no interest to fisheries. Ghostpipefishes are rarely collected for the aquarium industry as they are difficult to keep in captivity.
Solenostomus: from Greek, solen-o = tube + Greek, stoma = mouth.
cyanopterus: from the Greek kyan and pteron, meaning blue spot, in reference to the large dark blue-black spots on the dorsal fin.
Original description: Solenostoma cyanopterus Bleeker, 1854 - Type locality: Wahai, Ceram, Indonesia.
Distribution
Red Sea, Indo-West Pacific: East and South Africa, Madagascar and western Mascarenes east to Mariana Islands, north to southern Japan, south to eastern Australia and New Caledonia.
Biology
Robust Ghostpipe fish are solitary or live in pairs. Robust Ghostpipefish live in protected coastal and lagoon reefs, deeper coastal reefs and deep, clear estuaries with seagrass or macro-algae.
Ghost pipefishes are ambush predators, and feed on small crustaceans such as mysid shrimps which they suck in through their tubular snouts.
The sexes are separate, and males and females are sexually dimorphic. Females grow to a large size than males, and have larger pelvic fins which unite to form a ventral brood pouch (marsupium). Ghostpipefishes are skin-brooders, and the embryos develop inside egg envelopes attached to special skin cells called cotylephores. The well-developed larvae hatch at approximately 3 mm with pigmented eyes, a fully formed mouth and advanced body spination.
Of no interest to fisheries. Ghostpipefishes are rarely collected for the aquarium industry as they are difficult to keep in captivity.
Similar species
Solenostomus armatus (Weber, 1913), which is more slender and has a distinct caudal peduncle. Distribution: Indonesia, Fiji and southern Japan.
Solenostomus armatus (Weber, 1913), which is more slender and has a distinct caudal peduncle. Distribution: Indonesia, Fiji and southern Japan.