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Epinephelus malabaricus Malabar rockcod New Caledonia grouper

EPINEPHELUS MALABARICUS - (BLOCH & SCHNEIDER, 1801)

Picture courtesy of : Gloup Noumea

Actinopteri (Class) > Perciformes (Order) > Percoidei (Suborder) > Serranidae (Family) > Epinephelinae (Subfamily) > Epinephelus (Genus)

Grand gueule, Loche ronde, Mère loche, Mérou de Malabar, Mérou malabar, Mérou malabare, Blackspot cod, Blackspotted rockcod, Brown-spotted grouper, Estuary cod, Estuary rock-cod, Giant rock cod, Greasy grouper, Malabar cod, Malabar grouper, Malabar reef cod, Malabar reefcod, Malabar rock-cod, Malabar rockcod, Morgan's cod, Speckled grouper, Malabar-klipkabeljou, Malabar-havaborre, Stira malampar, Chairomaruhata, Yaitohata, Hamoor-e-malabari, Garoupa malabárica, Garoupa-malabar, Mero malabárico, Malabargrouper,

Identification
Corps massif assez cylindrique. Tête et corps brunâtres à gris avec de nombreux petits points noirs légèrement plus gros et nombreux sur la tête que sur le reste du corps. Deux à trois petits traits noirs sous l’opercule. Nageoires en général avec des petits points noirs. Tête et corps avec des points blancs disséminés.

Description
D XI 14-16 ; A III 8 ; P 18-20 ; LL 54-64, Mâchoire avec des bandes de dents fines. Petites canines antérieures. Le coin arrondi du préopercule proéminent avec trois à cinq «plis». Ecailles cycloïdes couvrant la tête et le corps, une partie d’écailles cténoides sur le corps. Les écailles antérieures des grands adultes avec des tubules. Ecailles latérales du corps dures, avec des écailles auxiliaires. Ligne latérale indistincte chez l’adulte, courbée légèrement suivant le contour de la dorsale. Epines sur la nageoire anale. Le bout des nageoires pectorales, dorsale, anale et
caudale arrondis. Corps allongé chez les juvéniles avec cinq barres sombres obliques et larges sur le corps qui tendent à bifurquer au niveau du ventre et pouvant contenir des grands points pâles. Bandes bien distinctes chez les juvéniles alors qu’elles deviennent diffuses et couvertes de petits points bruns noirs de plus en plus denses avec l’âge. Taille maximale : 234 cm TL - Taille moyenne : 70 cm à 1,10 m. Poids maximum publié : 150 kg. Domaines de profondeur : De la surface jusqu'à 150m.

Etymologie
Epinephelus : du Grec, epi = sur + du Grec, nephos = nuage. Nom qui évoque les taches foncées sur un fond clair "couvert de nuages". Ce genre fut utilisé la première fois en 1793 par Marcus Élieser Bloch médecin et naturaliste allemand (1723 - 1799) pour décrire Epinephelus marginalis. Dans histoire naturelle des poissons - Tome 2 - 1828 - page 302 est indiqué : "Bloch ne dit pas d'où il a eu son individu, et les couleurs dont il l'a peint sont imaginaires."
malabaricus : L'origine du mot vient d'Inde, un district appelé Malabar. La côte de Malabar est une portion du littoral de l'Inde. Elle est située dans le Sud-Ouest de la péninsule indienne, entre le Territoire de Goa au nord et le cap Comorin au sud, et forme essentiellement le rivage des États du Kerala et du Karnataka.

Distribution
Indo-Pacifique : de la Mer Rouge jusqu’aux îles Tonga et du nord du Japon au sud de l’Australie. Présent en Nouvelle-Calédonie.

Biotopes
Juvéniles : ils habitent les zones littorales et les estuaires.
Adultes : ils vivent dans des habitats variés, des eaux côtières jusqu’à la pente externe. Ils sont présents dans les fonds sablo-vaseux des estuaires, des sorties de rivière et des zones de mangrove.
Elle se déplace peu. En général, elles sont observées posées sur le fond ou nageant lentement près du fond.

Biologie
Elle se nourrit surtout de poissons, de crustacés mais aussi des céphalopodes. Elle chasse à l’affût.
Sexualité : elle est d’abord femelle puis mâle en vieillissant. Il est cependant probable que certains individus naissent mâles. Taille à maturité : entre 65 et 70 cm. Comportement de ponte : entre octobre et mi-décembre, elles se rassemblent à certains endroits, comme les passes pour pondre. La fécondation a lieu en pleine eau. Vie sociale : en dehors de la période de reproduction, elle est en général solitaire mais peut être observée en petits groupes de 2 à 5 individus.
Les plus grands individus sont fréquemment accompagnés par les petites carangues jaunes et noires, Gnathanodon speciosus (Forsskål, 1775).
Comme la plupart des loches, elle a une activité crépusculaire.
Les mères-loches sont très vulnérables pendant la reproduction car elles se rassemblent en groupes importants. Comme beaucoup de loches, cette espèce a besoin d’un nombre minimum d’individus pour que la reproduction s’enclenche. La surpêche des lieux de reproduction présente de nombreux dangers : 1- diminution des concentrations sous un seuil qui rend la ponte peu efficace ; 2- disparition des plus gros individus, presque exclusivement des mâles, d’où risque de sous-fécondation ; 3- baisse rapide des stocks. Elle est la cible de plusieurs pêcheries. La forte demande pour le marché des poissons vivants, avec des individus de taille souvent inférieure à celle de la maturité, pourrait la rendre vulnérable.
Les très grosses (plus de 90 cm) devraient, dans la mesure du possible, être relâchées vivantes car elles sont souvent toxiques et leur chair est très grasse et filandreuse.
Les plus grosses mères-loches peuvent être agressives, surtout dans les zones peu fréquentées, et des cas de morsures ont été rapportés.
Pêche commerciale : elle est capturée sur l’ensemble de son aire de répartition.
Aquaculture : elle est recherchée pour le grossissement en cage flottante en Asie du sud-est. Capturées jeunes (moins de 30 cm) quand elles sont dans les estuaires et mangroves, elles sont mises en cage jusqu’à ce qu’elles atteignent 50 à 70 cm.
Pêche plaisancière et vivrière : c’est une des cibles préférées de la chasse sous-marine et de la pêche à la ligne. Sa capture par les plongeurs n’est pas un exploit car elle est assez peu farouche et peut se rencontrer dans peu d’eau. Sa capture à la ligne, bien que spectaculaire, ne représente guère une performance puisqu’elle est peu combative.
Captures principalement à la ligne et au fusil sous-marin, également au chalut, à la palangre de fond et à la nasse.

Espèces ressemblantes
Epinephelus coioides (Hamilton, 1822) - Présent en Nouvelle-Calédonie.
Epinephelus fuscoguttatus (Forsskål, 1775) - Présent en Nouvelle-Calédonie.
Epinephelus tauvina (Forsskål, 1775) - Présent en Nouvelle-Calédonie.

Synonymes
Cephalopholis malabaricus (Bloch & Schneider, 1801)
Epinephelus cylindricus (Postel, 1965)
Epinephelus malabrica (Bloch & Schneider, 1801)
Epinephelus salmoides (Lacepède, 1802)
Epinephelus salmonoides (Valenciennes, 1828)
Holocentrus malabaricus (Bloch & Schneider, 1801)
Holocentrus salmoides (Lacepède, 1802)
Serranus crapao (Cuvier, 1829)
Serranus estuarius (MacLeay, 1883)
Serranus polypodophilus (Bleeker, 1849)
Serranus salmonoides (Valenciennes, 1828)
Serranus semi-punctatus (Valenciennes, 1828)

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Description
Dorsal spines (total): 11; Dorsal soft rays (total): 14-16; Anal spines: 3; Anal soft rays: 8. Characterized by light grey to yellowish brown color; five slightly oblique dark brown bars that bifurcate ventrally; numerous small black spots and blotches in head and body; ctenoid scales on body except cycloid anterodorsally on body, thorax and abdomen; body with auxiliary scales; greatest depth of body 3.0-3.6 in SL; rounded caudal fin; pelvic fins, 2.0-2.6 in head length ; head length 2.3-2.6 times in SL; snout length 1.7-2.0 times in upper jaw length; interorbital width 4.5-6.5 times in HL and 2.1-3.0 times in upper jaw length; flat or slightly convex interorbital area; subangular preopercle, with enlarged serrae at the angle; almost straight upper edge of operculum; subequal posterior and anterior nostrils, except in large adults which have the posterior nostrils slightly larger; maxilla reaches to or past vertical at rear edge of orbit, maxilla width 4.5-6.5% of SL; upper jaw length 17-22% of SL, 2-5 rows of teeth on midlateral part of lower jaw. Max length : 234 cm TL ; common length : 100.0 cm TL. Max. published weight: 150.0 kg. Depth range 0 - 150 m.

Etymology
Epinephelus: from prefix Greek, epi = upon, on, over, near, at, before, after + from Greek, Nephos = cloud.
malabaricus: This species is named after its type locality. The Malabar Coast is a long and narrow coastline on the south-western shore line of the mainland Indian subcontinent. Geographically, it comprises the wettest regions of southern India, as the Western Ghats intercept the moisture-laden monsoon rains, especially on their westward-facing mountain slopes. The term "Malabar Coast" is also sometimes used in reference to the entire Indian coast from the western coast of Konkan to the tip of the subcontinent at Kanyakumari.

Distribution
Indo-Pacific: Red Sea and East Africa to Tonga, north to Japan, south to Australia. It is not known from the Persian Gulf. Reported from New Caledonia.

Biology
A common species found in a variety of habitats: coral and rocky reefs, tide pools, estuaries, mangrove swamps and sandy or mud bottom from shore to depths of 150 m. Juveniles found near shore and in estuaries; sex reversal probable. Feeds primarily on fishes and crustaceans, and occasionally on cephalopods. In Hong Kong live fish markets. Widely used in mariculture mainly in the Far East. Solitary.

Similar species
Epinephelus coioides (Hamilton, 1822) - Reported from New Caledonia.
Epinephelus fuscoguttatus (Forsskål, 1775) - Reported from New Caledonia.
Epinephelus tauvina (Forsskål, 1775) - Reported from New Caledonia.