AMBLYELEOTRIS GUTTATA - (FOWLER, 1938)
Actinopterygii (Gigaclass) > Actinopteri (Class) > Teleostei (Subclass) > Gobiiformes (Order) > Gobioidei (Suborder) > Gobiidae (Family) > Gobiinae (Subfamily) > Amblyeleotris (Genus)
Gobie grimé, Gobie symbiotique à pois, Orange spot watchman goby, Yellospotted shrimpgoby, Blackchest shrimpgoby, Spotted shrimp goby, Spotted prawn-goby, Spotted shrimpgoby, Black-chest shrimp goby, Black-chest shrimp-goby, Ghiozzo gambero a macchie, Bavosetta a pois arancioni, Gobio de manchas naranjas, Orangefleck Neonsternschnecke, Gepunktete Partnergrundel, Yamabukihaze, ヤマブキハゼ, 斑点钝鲨, 斑點鈍鯊,
Description
Épines dorsales (Total) : 7; Rayons mous dorsaux (Total) : 12; Épine anale : 1; Rayons mous anaux : 12; Rayons nageoires pectorales : 19-20; Écailles lignes latérales : 65-70; Hauteur du corps : 4.5-5.2 en SL. Corps cylindrique. La tête est grosse, avec des yeux saillants en position supérieure. La bouche est oblique, terminale, garnie de petites dents coniques disposées en plusieurs rangées sur chaque mâchoire. La mâchoire supérieure atteint le dessous du milieu de l’œil. Les écailles sont de type cténoïde dans la partie postérieure du corps et cycloïde dans sa partie antérieure. Les 3è et 4è rayons de la première nageoire dorsale sont très longs chez le mâle. La nageoire caudale est lancéolée. Les nageoires pelviennes sont reliées entre elles par une fine membrane mais, dans le genre Amblyeleotris, elles ne forment pas un disque comme dans la majorité des Gobiidés. Taille maximum : 11.0 cm SL. Age maximum reporté : 3 ans. Profondeur : 4 - 40 m.
Couleur
Corps de couleur blanche à grise voire jaune, pâle, avec de gros points orange, y compris sur les nageoires, à l’exception des nageoires pelviennes qui sont sombres, et des pectorales transparentes. Une zone sombre triangulaire remonte du ventre vers les flancs de part et d'autre de l'insertion des nageoires pelviennes. Parfois, le corps est parcouru de 4 à 5 larges barres verticales pâles. Il y a parfois de petits points bleus sur les joues. Les yeux sont blancs avec 4 taches sombres, opposées 2 à 2.
Étymologie
Amblyeleotris : du Grec, amblys ou amblus = obtus en parlant d'un angle, émoussé en parlant d'une lame de couteau, affaibli en parlant d'une fonction du corps humain + du nom Grec d'un poisson, eleōtris, que l'on trouve dans les eaux marécageuses du Nil (Egypte) (du Grec, eleios = qui vit dans les marais). Le nom éléotris apparaît pour la première fois dans les Deipnosophistes, une compilation d'anecdotes et de citations d'auteurs antiques, écrit par un érudit et grammairien Grec, Athénée de Naucratis (vers 170-223 après JC). En 1763, le naturaliste et collectionneur hollandais Laurentius Theodorus Gronovius (1730-1777) utilise ce nom pour désigner un nouveau genre de poisson. La paternité du genre lui échappe car ses travaux sont rejetés par la communauté scientifique de l'époque. Le genre aurait du revenir au médecin, entomologiste et naturaliste de culture italienne Giovanni Antonio Scopoli (1723-1788) mais la reconnaissance de tardive de ces travaux lui font perdre la paternité du nom. Aujourd'hui le genre, Eleotris, est attribué à Bloch & Schneider, 1801.
guttata : du Latin, guttātus = tacheté, moucheté. En référence aux nombreuses taches bleu-gris arrondies variables, pour la plupart grandes, plus ou moins cerclées de brun plus foncé, sur la tête et le corps.
Description originale : Pteroculiops guttatus Fowler, 1938 - Localité type : Port Banalakan, île Marinduque, Philippines.
Distribution
Pacifique Ouest : Indonésie, à l'Est, Micronésie et Samoa, au Nord, îles Amami et Osumi (sud du Japon), au Sud, Nord de l'Australie et Nouvelle-Calédonie.
Biologie
Présent sur les fonds détritiques ou sablo-vaseux des lagons ou les herbiers ensablés. Il vit en association avec des crevettes du genre Alpheus, qui creusent un terrier dans lequel il se précipite au moindre danger. C'est une espèce active le jour, tout comme sa crevette associée. La nuit, ils restent tous les deux dans le terrier dont l'entrée est refermée par du sédiment. La journée, ce gobie ne s'éloigne pas à plus de quelques dizaines de centimètres de l'entrée du terrier. Il se nourrit de petits invertébrés, principalement de petits crustacés, qu'il capture autour de son terrier ainsi que dans le sédiment déblayé par sa crevette associée. Lors de la reproduction un couple se forme. La femelle pond dans le terrier creusé par sa crevette. Les larves sont pélagiques et dès qu'elles commencent leur vie benthique elles s'associent à une crevette. Occasionnellement commercialisé en aquariophilie.
Synonyme
Pteroculiops guttatus (Fowler, 1938)
---------------------------
Description
Dorsal spines (total): 7; Dorsal soft rays (total): 12; Anal spine: 1; Anal soft rays: 12; Pectoral fin rays: 19-20; Lateral line scales: 65-70; Greatest depth of body: 4.5-5.2 in SL. Predorsal scales present; Prolonged dorsal spines as short filaments; Pelvic fins united by membrane at base of fifth soft rays; Predorsal scales extending forward to above posterior margin of preopercle; Rounded caudal fin. Max. length: 11.0 cm SL. Max. age reported : 3 years. Depth range: 4 - 40 m.
Color
Body with whitish or pale grey color; 4-5 black to faint brown bars, anterior two much darker than others; Head and body with bright orange spots; Pelvic fins blackish; Eye with black spoke-like markings.
Etymology
Amblyeleotris: from Greek, amblys or amblus = dull (blade: not sharp), blunt, obtuse + from the Greek name of a fish, eleōtris, found in the swampy waters of the Nile (Egypt) (from the Greek, eleios = who lives in the marshes). The name Eleotris appears for the first time in Déipnosophistes, a compilation of anecdotes and quotations from ancient authors, written by a scholar and grammarian Greek, Athenaeus of Naucratis (about 170-223 AD). In 1763, the Dutch naturalist and collector Laurentius Theodorus Gronovius (1730-1777) used this name to designate a new genus of fish. The authorship of the genre escapes him because his work was rejected by the scientific community of the time. The genre should have returned to the doctor, entomologist and naturalist of Italian culture, Giovanni Antonio Scopoli (1723-1788) but the late recognition of his work made him lose the authorship of the name. Today the genus, Eleotris, is attributed to Bloch & Schneider, 1801.
guttata: from Latin, guttātus = spotted, speckled. Referring to many variable, mostly large rounded blue-gray spots, more or less ringed with darker brown, on head and body.
Original description: Pteroculiops guttatus Fowler, 1938 - Type locality: Port Banalakan, Marinduque Island, Philippines.
Distribution
Western Pacific: Indonesia, east to Micronesia and Samoa, north to Amami Islands and Osumi Islands (southern Japan), south to northern Australia and New Caledonia.
Biology
Inhabits sandy or loose coral-rubble bottoms, living in a relationship with a species of alpheid shrimp. The shrimp excavates and maintains a burrow in which they both live. In return, the goby guards the entrance to defend their home from predators. It is an active species during the day, just like its associated shrimp. At night, they both remain in the burrow whose entrance is closed by sediment. During the day, this goby does not move more than a few tens of centimeters from the entrance to the burrow. It feeds on small invertebrates, mainly small crustaceans, which it captures around its burrow as well as in the sediment cleared by its associated shrimp. During reproduction a couple is formed. The female lays in the burrow dug by her shrimp. The larvae are pelagic and as soon as they start their benthic life they associate with a shrimp. Occasionally traded in the aquarium industry.
Last update: 15, August 2024
Gobie grimé, Gobie symbiotique à pois, Orange spot watchman goby, Yellospotted shrimpgoby, Blackchest shrimpgoby, Spotted shrimp goby, Spotted prawn-goby, Spotted shrimpgoby, Black-chest shrimp goby, Black-chest shrimp-goby, Ghiozzo gambero a macchie, Bavosetta a pois arancioni, Gobio de manchas naranjas, Orangefleck Neonsternschnecke, Gepunktete Partnergrundel, Yamabukihaze, ヤマブキハゼ, 斑点钝鲨, 斑點鈍鯊,
Description
Épines dorsales (Total) : 7; Rayons mous dorsaux (Total) : 12; Épine anale : 1; Rayons mous anaux : 12; Rayons nageoires pectorales : 19-20; Écailles lignes latérales : 65-70; Hauteur du corps : 4.5-5.2 en SL. Corps cylindrique. La tête est grosse, avec des yeux saillants en position supérieure. La bouche est oblique, terminale, garnie de petites dents coniques disposées en plusieurs rangées sur chaque mâchoire. La mâchoire supérieure atteint le dessous du milieu de l’œil. Les écailles sont de type cténoïde dans la partie postérieure du corps et cycloïde dans sa partie antérieure. Les 3è et 4è rayons de la première nageoire dorsale sont très longs chez le mâle. La nageoire caudale est lancéolée. Les nageoires pelviennes sont reliées entre elles par une fine membrane mais, dans le genre Amblyeleotris, elles ne forment pas un disque comme dans la majorité des Gobiidés. Taille maximum : 11.0 cm SL. Age maximum reporté : 3 ans. Profondeur : 4 - 40 m.
Couleur
Corps de couleur blanche à grise voire jaune, pâle, avec de gros points orange, y compris sur les nageoires, à l’exception des nageoires pelviennes qui sont sombres, et des pectorales transparentes. Une zone sombre triangulaire remonte du ventre vers les flancs de part et d'autre de l'insertion des nageoires pelviennes. Parfois, le corps est parcouru de 4 à 5 larges barres verticales pâles. Il y a parfois de petits points bleus sur les joues. Les yeux sont blancs avec 4 taches sombres, opposées 2 à 2.
Étymologie
Amblyeleotris : du Grec, amblys ou amblus = obtus en parlant d'un angle, émoussé en parlant d'une lame de couteau, affaibli en parlant d'une fonction du corps humain + du nom Grec d'un poisson, eleōtris, que l'on trouve dans les eaux marécageuses du Nil (Egypte) (du Grec, eleios = qui vit dans les marais). Le nom éléotris apparaît pour la première fois dans les Deipnosophistes, une compilation d'anecdotes et de citations d'auteurs antiques, écrit par un érudit et grammairien Grec, Athénée de Naucratis (vers 170-223 après JC). En 1763, le naturaliste et collectionneur hollandais Laurentius Theodorus Gronovius (1730-1777) utilise ce nom pour désigner un nouveau genre de poisson. La paternité du genre lui échappe car ses travaux sont rejetés par la communauté scientifique de l'époque. Le genre aurait du revenir au médecin, entomologiste et naturaliste de culture italienne Giovanni Antonio Scopoli (1723-1788) mais la reconnaissance de tardive de ces travaux lui font perdre la paternité du nom. Aujourd'hui le genre, Eleotris, est attribué à Bloch & Schneider, 1801.
guttata : du Latin, guttātus = tacheté, moucheté. En référence aux nombreuses taches bleu-gris arrondies variables, pour la plupart grandes, plus ou moins cerclées de brun plus foncé, sur la tête et le corps.
Description originale : Pteroculiops guttatus Fowler, 1938 - Localité type : Port Banalakan, île Marinduque, Philippines.
Distribution
Pacifique Ouest : Indonésie, à l'Est, Micronésie et Samoa, au Nord, îles Amami et Osumi (sud du Japon), au Sud, Nord de l'Australie et Nouvelle-Calédonie.
Biologie
Présent sur les fonds détritiques ou sablo-vaseux des lagons ou les herbiers ensablés. Il vit en association avec des crevettes du genre Alpheus, qui creusent un terrier dans lequel il se précipite au moindre danger. C'est une espèce active le jour, tout comme sa crevette associée. La nuit, ils restent tous les deux dans le terrier dont l'entrée est refermée par du sédiment. La journée, ce gobie ne s'éloigne pas à plus de quelques dizaines de centimètres de l'entrée du terrier. Il se nourrit de petits invertébrés, principalement de petits crustacés, qu'il capture autour de son terrier ainsi que dans le sédiment déblayé par sa crevette associée. Lors de la reproduction un couple se forme. La femelle pond dans le terrier creusé par sa crevette. Les larves sont pélagiques et dès qu'elles commencent leur vie benthique elles s'associent à une crevette. Occasionnellement commercialisé en aquariophilie.
Synonyme
Pteroculiops guttatus (Fowler, 1938)
---------------------------
Description
Dorsal spines (total): 7; Dorsal soft rays (total): 12; Anal spine: 1; Anal soft rays: 12; Pectoral fin rays: 19-20; Lateral line scales: 65-70; Greatest depth of body: 4.5-5.2 in SL. Predorsal scales present; Prolonged dorsal spines as short filaments; Pelvic fins united by membrane at base of fifth soft rays; Predorsal scales extending forward to above posterior margin of preopercle; Rounded caudal fin. Max. length: 11.0 cm SL. Max. age reported : 3 years. Depth range: 4 - 40 m.
Color
Body with whitish or pale grey color; 4-5 black to faint brown bars, anterior two much darker than others; Head and body with bright orange spots; Pelvic fins blackish; Eye with black spoke-like markings.
Etymology
Amblyeleotris: from Greek, amblys or amblus = dull (blade: not sharp), blunt, obtuse + from the Greek name of a fish, eleōtris, found in the swampy waters of the Nile (Egypt) (from the Greek, eleios = who lives in the marshes). The name Eleotris appears for the first time in Déipnosophistes, a compilation of anecdotes and quotations from ancient authors, written by a scholar and grammarian Greek, Athenaeus of Naucratis (about 170-223 AD). In 1763, the Dutch naturalist and collector Laurentius Theodorus Gronovius (1730-1777) used this name to designate a new genus of fish. The authorship of the genre escapes him because his work was rejected by the scientific community of the time. The genre should have returned to the doctor, entomologist and naturalist of Italian culture, Giovanni Antonio Scopoli (1723-1788) but the late recognition of his work made him lose the authorship of the name. Today the genus, Eleotris, is attributed to Bloch & Schneider, 1801.
guttata: from Latin, guttātus = spotted, speckled. Referring to many variable, mostly large rounded blue-gray spots, more or less ringed with darker brown, on head and body.
Original description: Pteroculiops guttatus Fowler, 1938 - Type locality: Port Banalakan, Marinduque Island, Philippines.
Distribution
Western Pacific: Indonesia, east to Micronesia and Samoa, north to Amami Islands and Osumi Islands (southern Japan), south to northern Australia and New Caledonia.
Biology
Inhabits sandy or loose coral-rubble bottoms, living in a relationship with a species of alpheid shrimp. The shrimp excavates and maintains a burrow in which they both live. In return, the goby guards the entrance to defend their home from predators. It is an active species during the day, just like its associated shrimp. At night, they both remain in the burrow whose entrance is closed by sediment. During the day, this goby does not move more than a few tens of centimeters from the entrance to the burrow. It feeds on small invertebrates, mainly small crustaceans, which it captures around its burrow as well as in the sediment cleared by its associated shrimp. During reproduction a couple is formed. The female lays in the burrow dug by her shrimp. The larvae are pelagic and as soon as they start their benthic life they associate with a shrimp. Occasionally traded in the aquarium industry.
Last update: 15, August 2024